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05 novembre 2025
80 ans des Nations Unies : le Sénégal réaffirme son engagement pour un multilatéralisme fort et inclusif
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Les objectifs de développement durable au Sénégal
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Sénégal:
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05 novembre 2025
80 ans des Nations Unies : le Sénégal réaffirme son engagement pour un multilatéralisme fort et inclusif
Dakar, Auditorium du Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG), le 24 octobre 2025- Le vendredi 24 octobre 2025, le Sénégal s’est joint au reste du monde pour célébrer les 80 ans de la Charte des Nations Unies, adoptée le 24 octobre 1945 à San Francisco. À Dakar, la célébration au CESAG a rassemblé près de 300 participants, dont des étudiants, des membres du Système des Nations Unies (SNU), des partenaires techniques et financiers, des diplomates et des représentants du Gouvernement du Sénégal, autour du thème : « Pourquoi les Nations Unies sont-elles toujours nécessaires, 80 ans après ? Renforcer le multilatéralisme et la contribution sénégalaise. »La célébration s’est tenue en présence du Secrétaire général du Ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Khare Diouf, de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mme Barrie Lynne Freeman, du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Sénégal, Mme Aminata Maiga, , ainsi que du corps diplomatique et des directeurs et représentants régionaux des agences onusiennes au Sénégal.Le Système des Nations Unies au SénégalLe Sénégal accueille 26 agences, fonds et programmes des Nations Unies, mobilisés dans une approche synergique sous le leadership du Coordonnateur résident. À travers le Bureau du Coordonnateur Résident (RCO), l’ONU agit comme catalyseur de partenariats alignés sur les priorités nationales, notamment la Vision Sénégal 2050 et les Objectifs de Développement Durable (ODD). Le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) 2024–2028, principal outil stratégique du SNU, vise à coordonner les interventions des agences onusiennes pour un impact collectif, durable et inclusif au service des priorités nationales.Dans un contexte mondial marqué par des crises multidimensionnelles la célébration a mis en lumière l’engagement du Sénégal en faveur du dialogue et de la coopération internationale, réaffirmant son attachement au multilatéralisme.60 ans de partenariat fécond entre le Sénégal et les Nations UniesDepuis 60 ans, le Sénégal incarne une diplomatie fondée sur le dialogue, l’ouverture et le consensus, contribuant activement au multilatéralisme. Le pays est reconnu comme l’un des principaux contributeurs de troupes de maintien de la paix en Afrique, une voix influente dans les négociations internationales sur le climat, la paix et la réforme des institutions, et une terre d’accueil pour de nombreuses entités régionales des Nations Unies. Dakar est aujourd’hui un hub onusien majeur en Afrique de l’Ouest, symbole d’une confiance mutuelle durable.La cérémonie s’est ouverte par les hymnes du Sénégal et des Nations Unies, suivis des allocutions de Dr Khare Diouf, Mme Aminata Maiga, Son excellence Monsieur Jean KOE NTONGA, Ambassadeur de la République du Cameroun, Doyen du Corps diplomatique, Pr. Rosaline Dado Worou Houndekon, Directeur Général du CESAG et Reine Nadia KONAN, Présidente de l’association des étudiants du CESAG.Prenant la parole au nom du Gouvernement, Dr Khare Diouf a rappelé l’engagement du Sénégal en faveur d’une intégration africaine forte et d’un multilatéralisme renouvelé. Il a rappelé que l’ONU demeure « l’unique espace universel de débat et d’action collective » .et souligné que le Sénégal a toujours privilégié le « dialogue, l’ouverture et le consensus » bâtissant ainsi une contribution solide et respectée du multilatéralisme. Dans son allocution d’ouverture, Mme Aminata Maïga, Coordinateur résident du Système des Nations Unies au Sénégal, a salué le rôle du Sénégal comme acteur clé du multilatéralisme, rappelant que « le développement durable n’est pas une addition de projets, mais une promesse de transformation partagée. ». Elle a également insisté sur la place centrale de la jeunesse, considérée comme un levier essentiel de cette transformation.La cérémonie d’ouverture a été suivie par la projection d’une vidéo institutionnelle qui a mis en lumière les réalisations conjointes du Gouvernement du Sénégal et du Système des Nations Unies. Cette vidéo a illustré l’impact concret de leur action commune dans les domaines du développement, de la paix, de la santé, de l’éducation et de l’égalité de genre. Cette séquence a été suivie par la présentation du Rapport des résultats de l’ONU pour l’année 2024, soulignant les avancées et les défis à venir. Cette présentation a révélé notamment qu’en 2024, le Système des Nations Unies a mobilisé plus de 29 millions USD et investi 41,6 millions USD pour la mise en œuvre du Plan-cadre de coopération au Sénégal, avec 90 % des fonds intégrant l’égalité de genre et 91 % contribuant à la promotion des droits humains. Plus de 2,5 millions de personnes ont directement bénéficié des programmes du SNU dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, la gouvernance, la cohésion sociale et la transition écologique.Une célébration placée sous le signe du dialogue et de l’engagement Le temps fort de la matinée fut le panel diplomatique de haut niveau, animé par le Directeur général du CESAG, Pr. Rosaline Dado Worou Houndekon. Il a réuni Dr Khare Diouf, Mme Barrie Lynne Freeman, M. Robert Kotchani, Représentant régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour l’Afrique de l’Ouest, ainsi que Mme Ornella Florette Chéruline, étudiante du CESAG et porte-voix de la jeunesse.Les échanges, riches et interactifs, ont permis de revisiter la place du Sénégal dans les grandes transformations mondiales, tout en questionnant les défis du multilatéralisme à l’ère du numérique et des crises globales. Barrie Lynne Freeman a rappelé que « quatre-vingts ans après l’ONU demeure le « pilier du multilatéralisme » porté par les trois piliers que sont la paix, le développement et les droits humains. Robert Kotchani a, pour sa part, insisté sur l’approche fondée sur les droits humains, « clé de voûte des Objectifs de développement durable » et gage de légitimité du multilatéralisme.Prenant la parole au nom de la jeunesse, Ornella Florette Chéruline Gnassounou a livré un message fort : « Je dirais que notre jeunesse est la plus connectée de toute l’histoire. En un seul clic, nous sommes capables de faire déplacer les lignes. Alors pourquoi ne pas utiliser cette technologie au service des Nations Unies ? Nous pouvons relayer leurs valeurs sur TikTok, Instagram, Snapchat et devenir des acteurs engagés, non plus éternels bénéficiaires des politiques de développement, mais partenaires pour l’atteinte des ODD. Aujourd’hui, je ne viens pas avec une liste de doléances, mais avec une main tendue vers les Nations Unies : celle d’une jeunesse sénégalaise et africaine prête à travailler de concert pour faire bouger les lignes. Une jeunesse qui ne veut plus être spectatrice, mais actrice. » Une immersion dans l’histoire et l’actionLes participants ont pu découvrir après le panel, une exposition photo mettant en lumière 60 ans de diplomatie sénégalaise à l’ONU, à travers des portraits des ministres des Affaires étrangères à la tribune de l’Assemblée générale à New York. L’exposition présentait également des visuels illustrant les résultats concrets obtenus en 2024, témoignant de la continuité d’un engagement et de la force d’un partenariat tourné vers l’action et l’impact.La jeunesse, moteur du multilatéralisme de demain Moment fort de la journée, la célébration a placé la jeunesse au centre des débats. L’après-midi a été marqué par une simulation inédite d’une réunion de l’Équipe pays des Nations Unies, organisée par les étudiants du CESAG sur le thème : « Les compétences des jeunes et l’emploi décent ». Encadrés par de véritables chefs d’agences onusiennes, notamment l’ONU Femmes, le FNUAP, l’OIM, l’OIT, le PNUD, la FAO et un représentant du Coordonnateur Résident, les étudiants ont reproduit la dynamique de coordination qui caractérise le travail du Système des Nations Unies, en formulant des propositions concrètes pour renforcer l’insertion professionnelle et l’autonomisation économique des jeunes.Cet exercice, unanimement salué par les participants, a révélé la créativité et l’engagement de la jeunesse sénégalaise. Reine Nadia KONAN, Présidente de l’Association des Étudiants du CESAG et Représentante du Coordonnateur Résident lors de la simulation, a lancé un appel vibrant : « Ensemble, co-créons un projet pilote, porté par les étudiants, où vos expertises se mêleront à notre énergie et à notre volonté d’apprendre. »Son message a résonné comme un écho à la conviction du Système des Nations Unies : la jeunesse n’est pas seulement l’avenir, elle est déjà un acteur du multilatéralisme. Comme l’a affirmé le Coordonnateur Résident : « J’ai bien entendu l’appel qui a été lancé. On ne vous regardera pas uniquement comme des bénéficiaires, mais comme ceux qui peuvent porter le flambeau du multilatéralisme. » Et de conclure : « Vous incarnez la relève du multilatéralisme, celle qui saura transformer les promesses d’aujourd’hui en progrès réels demain. »Des perspectives ambitieuses pour les décennies à venir À l’aube de sa neuvième décennie, l’ONU et le Sénégal réaffirment leur volonté d’approfondir leur partenariat pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable, renforcer la résilience face aux chocs climatiques et économiques et mobiliser des ressources innovantes pour garantir des services essentiels. La célébration du 80ᵉ anniversaire des Nations Unies, le 24 octobre 2025, s’est voulue un appel à l’action, rappelant que le multilatéralisme demeure une nécessité et le chemin le plus sûr vers un avenir commun, pacifique et durable.Dans son message final, Mme Maïga a remercié le Gouvernement, les partenaires et la jeunesse pour leur engagement, réaffirmant la volonté du Système des Nations Unies d’accompagner la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et de la Vision Sénégal 2050, pour un développement inclusif et durable. Visitez la galerie d'image de la célébration : ALBUM PHOTO UN DAY 2025Ci-dessous un retour en image sur la célébration :
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Publication
31 octobre 2025
En bref… Résultats de l’ONU en 2024 au Sénégal
Cette brochure présente :Les principales réalisations par Objectif de Développement Durable (ODD) : des avancées concrètes dans la santé, l’éducation, l’égalité des genres, la lutte contre le changement climatique et bien plus encore.Le budget dédié au développement et les ressources mobilisées pour soutenir ces actions et accélérer la mise en œuvre des ODD.Téléchargez la brochure pour explorer comment l’ONU et ses partenaires transforment les engagements en résultats tangibles pour un Sénégal inclusif et durable.
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Publication
30 octobre 2025
L'ONU au Sénégal - Guide rapide
Explorez le Guide Essentiel des Nations Unies au Sénégal
Ce guide rapide met en lumière :Le rôle du Bureau du Coordonnateur résident : garant de la cohérence et de l’efficacité des actions de l’ONU dans le pays.Le Cadre de Coopération des Nations Unies (2024 - 2028) pour le développement durableLes Objectifs de développement durable (ODD) : une feuille de route pour un avenir inclusif et durable.Quelques résultats clés : des avancées concrètes dans des domaines tels que la santé, l’éducation, la gouvernance et la résilience climatique.Téléchargez la brochure pour découvrir comment l’ONU et ses partenaires contribuent à transformer les engagements en actions au Sénégal.
Ce guide rapide met en lumière :Le rôle du Bureau du Coordonnateur résident : garant de la cohérence et de l’efficacité des actions de l’ONU dans le pays.Le Cadre de Coopération des Nations Unies (2024 - 2028) pour le développement durableLes Objectifs de développement durable (ODD) : une feuille de route pour un avenir inclusif et durable.Quelques résultats clés : des avancées concrètes dans des domaines tels que la santé, l’éducation, la gouvernance et la résilience climatique.Téléchargez la brochure pour découvrir comment l’ONU et ses partenaires contribuent à transformer les engagements en actions au Sénégal.
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Histoire
09 janvier 2024
L'UNOPS a livré 64 motos au ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale pour soutenir le Projet d'Appui aux Filets Sociaux.
Les 64 motos, livrées grâce à un financement de la Banque mondiale, renforceront la mobilité des agents des services départementaux de développement communautaire et leur permettront d’être plus proches de la population dans la mise en œuvre des activités de la protection sociale.
Le ministère de Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, en collaboration avec l'UNOPS, a fait des acquisitions de 64 motos dans le cadre du Projet d’Appui aux Filets Sociaux (PAFS), financé par la Banque mondiale.
Dans ce lot de 64 motos, 46 sont destinées aux services départementaux de développement communautaire à travers le pays, et les 18 restants seront attribués aux agents qui sont dans les programmes filets sociaux à Sédhiou.
Ces motos faciliteront les déplacements des agents sur le terrain pour une meilleure mise en œuvre des programmes de filets sociaux.
A la Sphère ministérielle II Diamniadio, la ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf a présidé une cérémonie officielle de réception de 64 motos livrés par le Bureau Multi-Pays de l’UNOPS au Sénégal avec le financement de la Banque mondiale.
En présence du secrétaire général du ministère, Ndiogou Diouf, et du coordonnateur national de l’Unité de Coordination Technique et Fiduciaire (UCTF) du Projet d’Appui aux Filets Sociaux (PAFS) et du Projet d’Appui à la Protection Sociale Adaptative (PAPSA), Demba Ndiaye, la délégation de l’UNOPS, représentée par le chef de projet Seifeddine Lakhdhar, a officiellement remis les cartes grises et les clés des 64 motos à la Ministre.
Depuis 2012, le gouvernement de la République du Sénégal a identifié la protection sociale comme un secteur prioritaire. Le document stratégique du gouvernement, le Plan Sénégal Emergent, adopté en 2014, a défini une vision de la politique sociale axée sur la réduction des inégalités sociales et l'éradication de la pauvreté. Depuis 2014, la Banque mondiale accompagne l'État du Sénégal dans la mise en œuvre du programme PAFS, qui vise à soutenir la mise en place des éléments constitutifs du système de filets sociaux et accroître l'accès des ménages pauvres et vulnérables à des programmes de transferts monétaires ciblés et adaptatifs.
Dans le cadre du PAFS, l’appui de l’UNOPS a été sollicité pour l’achat et la livraison de 64 motos au profit du ministère, afin d’améliorer la mobilité de ses agents sur le terrain qui appuient les bourses de sécurité familiale et les séances de sensibilisation, entre autres. « C'est une occasion pour nous de montrer à ces agents que nous sommes très sensibles à leurs conditions de travail, et que le gouvernement est prêt à les accompagner, » a souligné Thérèse Faye Diouf, ministre du Développement communautaire.
Les déplacements des agents n'étaient pas faciles, surtout dans les zones reculées où des moyens de transport sont nécessaires. Ces motos, qui seront distribuées aux services départementaux de développement communautaire et aux agents de Sédhiou, renforceront la mobilité des missions de terrain et contribueront à une meilleure mise en œuvre de ses activités de réduction des inégalités au niveau communautaire et d'amélioration des conditions de vie des populations à travers le pays.
« Nous avons tout un réseau de superviseurs et de relais sur le terrain qui appuient [ la mise en oeuvre des programmes des filets sociaux ] et ces motos viennent en appui à ces agents qui pourront se déplacer et mieux servir le projet sur le terrain » a précisé Demba Ndiaye, coordonnateur national de l’UCTF du PAFS et du PAPSA.
À la suite de la première collaboration en 2020 pour l'achat de 285 motos dans le même cadre de projet (PAFS), c'est la deuxième fois que l'UNOPS collabore avec le ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale. « L'UNOPS est fier d'être un partenaire fiable de l'État du Sénégal au fil des ans, en soutenant un développement équitable et inclusif du Sénégal. Nous estimons que des systèmes d'achats transparents, durables et résilients de l'UNOPS peuvent favoriser un développement durable et inclusif au Sénégal. L’UNOPS réitère son engagement à accompagner le gouvernement sénégalais dans la mise en œuvre de ses projets de développement durable», a déclaré Seifeddine Lakhdhar, chef de projet à l’UNOPS.
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Histoire
20 décembre 2023
Configuration de l’Equipe pays des Nations Unies : un atelier en prélude du Plan Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2024-2028.
Alors que le Plan Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement 2019-2023 qui lie les Nations Unies et le Sénégal arrive à son terme, une nouvelle page de cette coopération va s’ouvrir, avec la signature prochaine du Plan Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2024-2028. Ce document stratégique qui a été conjointement réalisé avec le Gouvernement, mais également à la suite de consultations avec tous les partenaires nationaux ; organisations de la société civile, organisations de femmes et jeunes, secteur des médias, collectivités locales, secteur privé…, va servir de référentiel à la coopération entre le Sénégal et le Système des Nations Unies.
L'atelier sur la configuration de pays au Sénégal, tenu ce mercredi 20 décembre 2023, a marqué une étape décisive dans le processus qui va mener à l’opérationnalisation du nouveau Plan Cadre. Faut-il le rappeler, la réforme du Système de Développement des Nations Unies amorcée depuis l’année 2019, a apporté des innovations dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des Plans Cadre de Coopération des Nations Unies. Elle recommande en effet que le Plan Cadre de Coopération des Nations Unies soit accompagné d’un exercice de Configuration qui définit l’ensemble des entités qui devront opérer dans le pays. L’objectif visé par cet exercice est de mettre à la disposition du pays toutes ressources techniques qui sont en lien avec les besoins de développement du pays et qui doivent permettre d’accélérer les progrès sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030. C’est précisément à cette réflexion que toutes les parties prenantes se sont livrées ce matin.
Il faut par ailleurs rappeler que le Plan Cadre est aligné sur le Plan Sénégal Emergent et s'inscrit dans la perspective de l'Agenda 2030 et l'Agenda 2063 de l'Union Africaine, avec un accent particulier sur les droits humains, le genre, les droits des enfants, et l'inclusion des personnes handicapées. Il reflète une réponse collective et innovante aux défis de développement du Sénégal, en lien avec la réforme du Système de Développement des Nations Unies amorcée en 2019.
Au cours de cet atelier dans lequel pratiquement tous les ministères étaient représentés, ainsi que les différentes entités du Système des Nations Unies au Sénégal, une revue détaillée des axes prioritaires, des objectifs et des résultats attendus du Plan Cadre ont confirmé un alignement de celui-ci sur les priorités de développement définis par le Gouvernement du Sénégal. Le Directeur de la Coopération Economique et Financière, M. Mamour Ousmane Ba, s’est réjoui au nom du Gouvernement du processus inclusif qui a conduit à l’élaboration du Plan Cadre et de l’alignement aux priorités de développement du Sénégal. Ce nouveau Plan Cadre permettra également de répondre à l'objectif qui consiste à identifier et à mobiliser les ressources techniques nécessaires pour accélérer les progrès vers l'Agenda 2030. Cette démarche stratégique a été motivée par les besoins de développement identifiés lors de l’Analyse Commune de Pays et de l'engagement du Sénégal à sortir de la catégorie des Pays Moins Avancés (PMA).
Pour rappel, le Plan Cadre de Coopération se focalise sur trois priorités stratégiques :
Accélérer la transformation structurelle de l'économie et assurer la durabilité et l'inclusivité de la croissance économique.
Développer le capital humain, renforcer la protection sociale, et assurer le développement durable.
Consolider la bonne gouvernance, renforcer l’efficacité des institutions et la cohésion sociale.
Au titre des ambitions d’ici 2028, il s’agit de soutenir le Sénégal pour que les populations vulnérables aient accès à des emplois décents et productifs, soutenus par l’entreprenariat, l’innovation et les systèmes alimentaires et de production durable. Il s’agit également d’appuyer les systèmes de protection sociale et des services sociaux de base pour leur permettre d’assurer un accès équitable inclusif et de qualité aux personnes les plus vulnérables, notamment celles vivant dans zones enclavées, périurbaines, rurales ou frontalières. Enfin, de faire en sorte que les politiques publiques inclusives et transparentes, permettent aux populations d'être plus résilientes et d’accéder aux ressources naturelles et aux services publics de manière équitable.
Ce plan prévoit une implication significative d'une vingtaine d'agences des Nations Unies, confirmant le rôle du Sénégal en tant que hub régional. Ces agences opéreront à travers des bureaux pays ou des bureaux régionaux basés au Sénégal.
Il faut dire que l’installation de toutes les entités onusiennes à la Maison Commune des Nations Unies à Diamniadio, offerte par le Gouvernement sénégalais, représente une opportunité qui va renforcer l’efficacité des interventions prévues dans le nouveau Plan Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2024-2028. A travers cet atelier, le Système des Nations Unies a réitéré son engagement envers le Sénégal, démontrant une volonté partagée d'atteindre des objectifs de développement durable ambitieux et inclusifs.
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Histoire
24 juillet 2025
Le projet pilote d’e-justice dans la banlieue de Dakar progresse avec l’appui du Fonds ODD et des Nations Unies
Les efforts du Sénégal pour digitaliser son système judiciaire se sont rapprochés de la réalité le 16 juillet, lorsque des membres du groupe « Transformation digitale » de l’Équipe pays des Nations Unies ont visité le nouveau mini centre de calcul et l’antenne assurant la liaison en faisceau hertzien (FH) du Palais de justice de Pikine Guédiawaye avec Dakar.Cette visite laisse penser qu’une plateforme d’e‑justice pilote – financée par le Fonds commun pour les Objectifs de développement durable (Fonds ODD) et mise en œuvre par quatre agences des Nations Unies : l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) et ONU Femmes – pourrait entrer en service dés septembre á Guédiawaye, puis être étendue à l’ensemble des juridictions de Dakar à la réouverture des cours et tribunaux en octobre, offrant aux citoyens la possibilité de demander des documents administratifs ou judiciaires, de suivre leurs affaires et, à terme, de régler les frais électroniquement.« Lorsque la plateforme judiciaire aura atteint sa vitesse de croisière, les Sénégalais pourront solliciter depuis leur domicile les documents essentiels », a expliqué M. Ousseynou Gueye, directeur de la Dématérialisation et de l’Automatisation au ministère de la Justice, lors d’une visite guidée pour les responsables onusiens. « C’est précisément ce que le Président Bassirou Diomaye Faye entend par dématérialisation des procédures judiciaires. » Le tribunal de Pikine-Guédiawaye a déjà le système sur ses propres ordinateurs. « Nous avons trouvé énormément de monde au niveau du tribunal », observe M. Gueye. « L’enjeu majeur, c’est de réduire le temps de la justice par rapport à cette dématérialisation ». En permettant aux citoyens de faire leurs démarches à distance, la plateforme décongestionnera les guichets physiques et réduira les délais de traitement en justice.Les techniciens profiteront de la trêve judiciaire du mois d’août pour numériser les dossiers en cours et former le personnel, de sorte qu’« en septembre, ils disposeront d’un outil pleinement opérationnel ». L’objectif est que magistrats et greffiers puissent l’utiliser directement pour accélérer le traitement des affaires.Au-delà d’un appui initial déjà mobilisé par le PNUD, l’UNOPS et ONU Femmes, une subvention additionnelle accordée par le Fonds ODD a permis d’acquérir l’équipement Tier III du centre de calcul qui héberge les informations judiciaires de Pikine-Guédiawaye et de Dakar, de mettre en place un site secours (backup), d’installer les antennes reliant les deux sites, ainsi que d’acquérir les ordinateurs, scanners et imprimantes nécessaires à un fonctionnement quasi sans papier.La subvention couvre également le développement de nouveaux logiciels pour les « maisons de justice » et les « boutiques de droit », des supports d’information du public et une feuille de route pour l’extension nationale du projet.Les quatre entités onusiennes se répartissent les tâches. Le PNUD a fourni le matériel du centre de calcul et les équipements bureautiques, s’appuyant sur un précédent programme d’appui à la justice. L’UIT travaille avec les autres agences des Nations Unies membres du projet et le Ministère sur la note stratégique du groupe « Transformation digitale » et sa mise en œuvre, afin que la conception du réseau et le développement applicatif du projet pilote e-justice s’inscrive dans la feuille de route nationale « New Deal Technologique ». L’UNOPS renforce les capacités des maisons de justice en les fournissant d’équipements informatiques de dernière génération et en optimisant leur connectivité grâce à l’installation de solutions de câblage réseau à haute performance. ONU Femmes accompagne l’équipement des maisons de justice et des boutiques de droit, et assure la formation des acteurs judiciaires, afin de s’assurer que la plateforme réponde aux besoins des femmes et des jeunes.M. Ali Drissa Badiel, Représentant de zone de l’UIT pour l’Afrique de l’Ouest et président du groupe Transformation digitale, indique que les partenaires comptent finaliser le pilote dans les semaines à venir et préparer leur rapport au Fonds ODD.« La transformation numérique est un catalyseur pour la réalisation des 17 Objectifs de développement durable », souligne‑t‑il. « Si nous prouvons l’efficacité de l’e‑justice ici, nous pourrons mobiliser les ressources additionnelles nécessaires pour étendre le service à l’ensemble du Sénégal et accompagner les ambitions numériques plus larges du Gouvernement. » Forte des bases techniques désormais en place et des enseignements tirés à Guédiawaye, l’équipe estime disposer d’un modèle réplicable dans les treize autres régions du pays — à condition de réunir les financements nécessaires.Comme le résume M. Gueye : « Nous capitaliserons sur ce pilote pour couvrir le reste du territoire ; ce qu’il nous faut maintenant, c’est les ressources pour le concrétiser. »
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Histoire
26 juin 2025
Le Sénégal élabore une feuille de route sur le Funding Compact et formule des recommandations pour un financement durable avant le sommet de Séville
Responsables gouvernementaux, agences onusiennes, acteurs de la société civile ainsi que des représentants du secteur privé et d’institutions financières internationales ont élaboré, le 25 juin à Dakar, une première feuille de route visant à combler le déficit de financement du développement au Sénégal et à affiner la position du pays pour la Quatrième Conférence des Nations Unies sur le financement du développement (FfD4), prévue la semaine prochaine à Séville, en Espagne.Ce rendez-vous de Séville constitue le plus haut niveau d’examen des engagements financiers depuis la pandémie et devrait orienter les priorités mondiales jusqu’en 2030.« Conformément à l’agenda national de transformation Vision Sénégal 2050 et à la Stratégie nationale de développement 2025-2029, notre pays a fait le choix d’aborder de manière structurante les six piliers qui sous-tendent les débats sur le financement du développement : la mobilisation des ressources nationales, la soutenabilité de la dette, la justice fiscale, la coopération internationale, la réforme de l’architecture financière mondiale et le partenariat avec le secteur privé », a déclaré M. Souleymane Sow, coordonnateur de l’unité de suivi de la politique économique au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.Des représentants des ministères de l’Économie, des Finances, du Budget, des Affaires étrangères et de l’Environnement ont siégé aux côtés de délégués de diverses entités onusiennes, y compris le Bureau du Coordonnateur résident, la CEA, la FAO, l’OIM, l’OIT, ONU Femmes, le PAM, le PNUD, l’UNESCO, l’UNICEF et l’UNOPS, ainsi que de la Banque africaine de développement, de la Banque islamique de développement, de centres de recherche universitaires et de la Commission nationale des acteurs de la société civile (CASC).Les participants ont passé en revue le coût de 18 000 milliards de francs CFA (environ 30 milliards de dollars américains) de la stratégie nationale 2025-2029 et ont exploré des pistes pour accroître les recettes sans compromettre la viabilité de la dette.« Cette activité permettra de dégager des orientations, de donner des recommandations au gouvernement du Sénégal pour le forum sur le financement du développement, mais aussi de dresser une feuille de route sur le Funding Compact qui permettra de travailler ensemble d'une manière pérenne pour avoir des mécanismes de financement solides au niveau communautaire pour le financement du Plan national de développement du Sénégal », a souligné M. Ibrahima Fall, président de la CASC. Samira Daoud, directrice du Bureau national de l’Organisation internationale du Travail et représentante du Coordonnateur résident de l’ONU, a rappelé l’ampleur de l’enjeu : « Le dernier rapport du Secrétaire général sur le financement du développement durable de 2024 note que le déficit annuel de financement pour atteindre les Objectifs de développement durable dépasse désormais 4 000 milliards de dollars, soit trois fois les estimations d'avant la pandémie. Mesdames et Messieurs, la transformation du financement du développement ne peut se décréter ; elle doit se construire dans la transparence, l’innovation et la solidarité. Elle commence ici, aujourd'hui, à travers ce dialogue franc, inclusif et orienté vers l'action. »Moustapha Ndiaye, du Bureau du Coordonnateur résident, a présenté les six engagements du Funding Compact pour rendre les financements plus flexibles, pluriannuels et alignés sur les priorités nationales ; l’objectif de porter à 30 % la part des contributions des États membres aux ressources pour le développement de l’ONU d’ici 2027 (contre 11,4 % actuellement) ; ainsi que les plans visant à porter le Joint SDG Fund et le Peacebuilding Fund à 500 millions de dollars chacun. Les participants se sont ensuite répartis en deux groupes de travail. Le premier a identifié les sources de financement internes et externes, évalué leur efficacité et clarifié les rôles de l’État, du Système des Nations Unies, du secteur privé, de la société civile et des bailleurs, esquissant ainsi une stratégie durable et inclusive. Le second a analysé les effets de l’architecture financière internationale sur les économies africaines, la réaction des institutions face aux crises et les réformes — des restructurations de dette plus rapides à des règles fiscales plus équitables — susceptibles de rééquilibrer le système au profit des pays en développement.L’atelier a recommandé de renforcer la mobilisation des ressources internes au Sénégal, notamment par une réforme fiscale et une meilleure gouvernance. Il a également appelé à diversifier les sources de financement en impliquant davantage le secteur privé, la diaspora et la société civile. Un alignement plus étroit des financements extérieurs sur les priorités nationales a été jugé essentiel.Les participants ont plaidé pour une réforme de l’architecture financière internationale, incluant la restructuration de la dette et une représentation accrue des pays du Sud. Enfin, le rôle des Nations Unies a été souligné pour accompagner ces efforts, à travers l’appui technique, le plaidoyer et la coordination. La feuille de route et les recommandations seront partagées pour renforcer la position du Sénégal avant le départ de la délégation sénégalaise pour Séville, où le pays entend plaider en faveur d’une réforme de la dette, d’une justice fiscale et d’un meilleur accès aux financements climatiques dès l’ouverture de la conférence le 30 juin.
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Histoire
17 mars 2025
Droits de l’homme et migration : Outiller les jeunes filles pour devenir des championnes de l’égalité
Le 7 mars 2025, dans le cadre des célébrations de la Journée internationale des femmes, une soixantaine d’élèves du Lycée d’Excellence Mariama Ba de Gorée au Sénégal ont participé à un atelier captivant sur le genre et la migration.Organisé par le Ministère de l’Éducation nationale en partenariat avec PROMIS (initiative conjointe de l’ONUDC et du HCDH pour la protection des migrants), le bureau régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour l’Afrique de l’Ouest et soutenu par l’ONG Enda Lead, l’atelier a présenté un format interactif et ludique visant à susciter des échanges constructifs. « L’atelier a été particulièrement intéressant. On a parlé des problèmes migratoires. On a parlé de plusieurs thématiques, à savoir les droits de l’homme. On a parlé de la Déclaration universelle des droits de l’homme, on a parlé des migrations internationales et même internes. On a également abordé la problématique de l’inégalité des genres, que ça soit lors des migrations ou même en général », a souligné Rockyatou Ndong, une élève.Travaillant en groupes, les élèves ont tiré au sort des sujets de discussion allant de questions telles que « Une personne migrante est-elle forcément un réfugié ? » à des affirmations portant sur des enjeux comme la migration régulière ou irrégulière, les droits de l’homme, les préoccupations environnementales, la fermeture des frontières et la traite des personnes. Cette expérience d’apprentissage est essentielle car elle dote les élèves des connaissances cruciales et des compétences de plaidoyer nécessaires pour participer activement à la construction de leurs communautés et faire valoir leurs droits.Des experts de l’Organisation internationale pour les migrations, d’ONU Femmes et d’autres organisations partenaires sont intervenus pour développer chaque thème, donnant ainsi aux jeunes participantes la confiance nécessaire pour défendre les droits de l’homme et l’égalité des sexes. Un apprentissage interactif par le biais d’un format ludique L’approche originale de l’atelier reposait sur un jeu structuré qui combinait des questions et affirmations préparées avec des discussions de groupe actives. Chaque groupe d’élèves a reçu un document répertoriant divers thèmes – allant de « Migration et égalité des sexes » et « Droits de l’homme et environnement » à « La Déclaration universelle des droits de l’homme » et « Traite des personnes ». Quatre groupes ont été formés, et chaque groupe a tiré au sort un sujet placé dans un sac. Lorsqu’un sujet était tiré – comme « La migration est-elle un choix ? » ou « Les migrants irréguliers sont-ils forcément illégaux ? » – des experts intervenaient avec des éclairages adaptés : un spécialiste abordait les thèmes relatifs aux droits de l’homme, un représentant de l’OIM expliquait les questions liées à la migration, un expert d’ONU Femmes menait les discussions sur les droits des femmes, et l’ONG Enda Lead traitait des questions environnementales. Dans le cadre de discussions générales, les élèves exprimaient d’abord leurs opinions avant que l’expert ne complète le débat, et lorsque les réponses étaient pertinentes, ils étaient applaudis et recevaient même un exemplaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.« Nous avons beaucoup apprécié la stratégie d’échange utilisée parce qu’il s’agissait quand même d’aller un peu vers le jeu, donc l’aspect ludique pour mieux intéresser nos élèves et qui se sont investis à fond et qui ont pu glaner le maximum d’informations en relation avec des thématiques qui touchent les éléments que je viens d’énumérer. » a déclaré Ramatoulaye Sarr, Proviseure du lycée. Renforcer les compétences grâce à l’intervention d’experts L’atelier a également comporté des sessions ciblées conçues pour aborder des intersections spécifiques :
Jeunesse et égalité des sexes : M. Seydina Kane, le point focal genre et jeunesse au HCDH, a interagi avec les élèves pour aborder la manière dont les questions relatives à la jeunesse et à l’égalité des sexes se croisent avec les droits de l’homme des migrants.Perspectives environnementales : Un représentant de l’ONG End Lead a souligné les interdépendances entre la migration, l’environnement et le changement climatique. Il a mis en lumière l’importance de la préservation de la biodiversité et du reboisement pour renforcer la résilience des populations vulnérables dans un contexte migratoire.Impact éducatif : L’atelier s’est inscrit dans le prolongement des objectifs éducatifs des élèves. Par une participation active et un dialogue avec des experts, les participants ont approfondi leur compréhension des droits de l’homme, des droits des femmes et des enfants, ainsi que de la nécessité du plaidoyer dans ces domaines.« L’activité a été très enrichissante. On a beaucoup appris concernant les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et la protection et le respect de ces droits en général dans le monde entier. Et aussi, on a développé sur l’égalité hommes femmes et la relation qu’il y a entre l’environnement et la migration » a relaté Aminata Marianne Cissé, élève en classe de Terminale.Cette activité aura donc une continuité dans le temps et un rapport constructif sera ainsi élaboré entre les établissements et les membres partenaires du projet autour du sujet de droits humains, égalité des sexes et migration.
Jeunesse et égalité des sexes : M. Seydina Kane, le point focal genre et jeunesse au HCDH, a interagi avec les élèves pour aborder la manière dont les questions relatives à la jeunesse et à l’égalité des sexes se croisent avec les droits de l’homme des migrants.Perspectives environnementales : Un représentant de l’ONG End Lead a souligné les interdépendances entre la migration, l’environnement et le changement climatique. Il a mis en lumière l’importance de la préservation de la biodiversité et du reboisement pour renforcer la résilience des populations vulnérables dans un contexte migratoire.Impact éducatif : L’atelier s’est inscrit dans le prolongement des objectifs éducatifs des élèves. Par une participation active et un dialogue avec des experts, les participants ont approfondi leur compréhension des droits de l’homme, des droits des femmes et des enfants, ainsi que de la nécessité du plaidoyer dans ces domaines.« L’activité a été très enrichissante. On a beaucoup appris concernant les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et la protection et le respect de ces droits en général dans le monde entier. Et aussi, on a développé sur l’égalité hommes femmes et la relation qu’il y a entre l’environnement et la migration » a relaté Aminata Marianne Cissé, élève en classe de Terminale.Cette activité aura donc une continuité dans le temps et un rapport constructif sera ainsi élaboré entre les établissements et les membres partenaires du projet autour du sujet de droits humains, égalité des sexes et migration.
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Histoire
20 janvier 2025
L'Inégalité Salariale en Afrique de l'Ouest : Un Défi Persistant et des Solutions à Explorer
En Afrique de l’Ouest, malgré les engagements législatifs et internationaux en faveur de l’égalité salariale, les inégalités entre hommes et femmes persistent, affectant profondément l’économie régionale. Les femmes continuent de percevoir des salaires inférieurs à ceux de leurs homologues masculins, même dans des secteurs où elles sont majoritaires, comme l’agriculture ou l’économie informelle. Ce phénomène est le résultat d’une combinaison de facteurs, allant des stéréotypes de genre à la division sexuée du travail, en passant par des normes sociales profondément ancrées. Les Disparités Salariales : Un Phénomène Transversal
Malgré des efforts législatifs importants, tels que la ratification des conventions de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur l’égalité salariale, les femmes continuent d'être sous-payées, en particulier dans des secteurs comme l’agriculture, le commerce ou les services. Un rapport de l’OIT révèle que bien que les femmes soient souvent plus jeunes et mieux éduquées que les hommes, elles gagnent généralement moins. Ce phénomène est particulièrement marqué dans l’économie informelle, où les écarts de revenus peuvent atteindre 20 à 30 % entre hommes et femmes, notamment dans des pays comme la Côte d'Ivoire, le Sénégal ou la Guinée-Bissau.
Au Sénégal, par exemple, les femmes, majoritaires dans la transformation artisanale des produits halieutiques, perçoivent seulement un tiers des revenus de leurs homologues masculins. Dans le secteur agricole, où elles représentent plus de 80% de la main-d'œuvre, les femmes, malgré leur rôle clé dans la production des cultures vivrières, restent les moins rémunérées, souvent en raison de leur accès limité aux ressources essentielles comme la terre, le crédit ou la formation. La Division Sexuée du Travail et Ses Conséquences L’un des facteurs majeurs expliquant cette inégalité salariale est la division sexuée du travail. En Afrique de l’Ouest, les femmes sont concentrées dans des secteurs moins rémunérés, comme l’agriculture, le commerce et les services domestiques, tandis que des secteurs plus rémunérateurs, tels que la pêche, le bâtiment ou l’administration publique, sont dominés par les hommes. Cette ségrégation se poursuit également dans les échelons hiérarchiques : moins de 15 % des femmes occupent des postes de direction. Ce phénomène de « plafond de verre » limite considérablement les opportunités professionnelles des femmes.De plus, les stéréotypes de genre influencent encore fortement les choix professionnels des jeunes filles. Bien que les taux de scolarisation des filles aient augmenté, des disparités demeurent, notamment dans l’orientation vers les filières scientifiques et techniques, des secteurs souvent plus rémunérateurs. Les femmes sont également sous-représentées dans la formation professionnelle, notamment dans les filières techniques, où elles représentent seulement un tiers des apprenants.Les Normes Sociales et les Responsabilités Familiales : Des Obstacles InvisiblesLes normes sociales et les responsabilités familiales jouent un rôle central dans la perpétuation des inégalités salariales. Dans de nombreuses sociétés ouest-africaines, les femmes sont encore perçues comme les principales responsables du foyer. Cette organisation sociale affecte leur disponibilité sur le marché du travail et leur accès à des opportunités professionnelles. Les femmes doivent souvent jongler entre leurs obligations domestiques (soins aux enfants, travail ménager) et leurs carrières, ce qui limite leur capacité à accepter des heures supplémentaires ou des emplois à plein temps. En revanche, les hommes, moins sollicités dans la gestion du foyer, bénéficient de plus d’opportunités professionnelles. Dans des secteurs comme l’hôtellerie-restauration, les femmes occupent principalement des emplois subalternes, tandis que les postes de direction sont dominés par les hommes. Ces barrières invisibles créées par les responsabilités familiales contribuent également à la persistance des écarts salariaux.Vers une Égale Rémunération : Des Solutions à ExplorerLes inégalités salariales en Afrique de l’Ouest ne peuvent être surmontées qu’en adoptant une approche holistique. Il est impératif de revoir les politiques éducatives, d'encourager l’inclusion des femmes dans les secteurs techniques et scientifiques, et de lutter activement contre les stéréotypes de genre. De plus, il est essentiel de garantir un accès égal aux ressources pour les femmes, notamment dans les secteurs agricoles et informels, et de promouvoir leur autonomie économique en réduisant les obstacles liés aux responsabilités familiales.Des mesures concrètes, telles que l'amélioration de l'accès des femmes à des formations qualifiantes, la création de politiques favorisant l’égalité de genre dans l’éducation et l’emploi, ainsi que l’extension des droits fonciers et financiers aux femmes, sont nécessaires pour réduire ces écarts salariaux. Ces changements structurels, s’ils sont mis en œuvre de manière coordonnée, permettraient de garantir une rémunération équitable pour un travail de valeur égale et d’assurer une égalité réelle entre les sexes dans le monde du travail.Comme le rappelle António Guterres, Secrétaire général de l'ONU, « nous devons unir nos forces pour mettre fin au fléau de la violence à l’égard des femmes et des filles, mais aussi pour assurer que les femmes reçoivent un salaire équitable pour un travail de valeur égale ». Il est temps d'agir pour transformer ces engagements en réalité et garantir un avenir plus égalitaire pour tous.Les inégalités salariales en Afrique de l’Ouest représentent un défi majeur pour la région, qui nécessite une action urgente et coordonnée. En agissant sur les leviers de l’éducation, de l’autonomisation économique et de la lutte contre les stéréotypes de genre, il est possible de réduire ces écarts et d’offrir aux femmes un accès équitable aux opportunités économiques. L’égalité salariale doit être un pilier fondamental de la lutte pour les droits des femmes et l’égalité des sexes en Afrique de l’Ouest.
Malgré des efforts législatifs importants, tels que la ratification des conventions de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur l’égalité salariale, les femmes continuent d'être sous-payées, en particulier dans des secteurs comme l’agriculture, le commerce ou les services. Un rapport de l’OIT révèle que bien que les femmes soient souvent plus jeunes et mieux éduquées que les hommes, elles gagnent généralement moins. Ce phénomène est particulièrement marqué dans l’économie informelle, où les écarts de revenus peuvent atteindre 20 à 30 % entre hommes et femmes, notamment dans des pays comme la Côte d'Ivoire, le Sénégal ou la Guinée-Bissau.
Au Sénégal, par exemple, les femmes, majoritaires dans la transformation artisanale des produits halieutiques, perçoivent seulement un tiers des revenus de leurs homologues masculins. Dans le secteur agricole, où elles représentent plus de 80% de la main-d'œuvre, les femmes, malgré leur rôle clé dans la production des cultures vivrières, restent les moins rémunérées, souvent en raison de leur accès limité aux ressources essentielles comme la terre, le crédit ou la formation. La Division Sexuée du Travail et Ses Conséquences L’un des facteurs majeurs expliquant cette inégalité salariale est la division sexuée du travail. En Afrique de l’Ouest, les femmes sont concentrées dans des secteurs moins rémunérés, comme l’agriculture, le commerce et les services domestiques, tandis que des secteurs plus rémunérateurs, tels que la pêche, le bâtiment ou l’administration publique, sont dominés par les hommes. Cette ségrégation se poursuit également dans les échelons hiérarchiques : moins de 15 % des femmes occupent des postes de direction. Ce phénomène de « plafond de verre » limite considérablement les opportunités professionnelles des femmes.De plus, les stéréotypes de genre influencent encore fortement les choix professionnels des jeunes filles. Bien que les taux de scolarisation des filles aient augmenté, des disparités demeurent, notamment dans l’orientation vers les filières scientifiques et techniques, des secteurs souvent plus rémunérateurs. Les femmes sont également sous-représentées dans la formation professionnelle, notamment dans les filières techniques, où elles représentent seulement un tiers des apprenants.Les Normes Sociales et les Responsabilités Familiales : Des Obstacles InvisiblesLes normes sociales et les responsabilités familiales jouent un rôle central dans la perpétuation des inégalités salariales. Dans de nombreuses sociétés ouest-africaines, les femmes sont encore perçues comme les principales responsables du foyer. Cette organisation sociale affecte leur disponibilité sur le marché du travail et leur accès à des opportunités professionnelles. Les femmes doivent souvent jongler entre leurs obligations domestiques (soins aux enfants, travail ménager) et leurs carrières, ce qui limite leur capacité à accepter des heures supplémentaires ou des emplois à plein temps. En revanche, les hommes, moins sollicités dans la gestion du foyer, bénéficient de plus d’opportunités professionnelles. Dans des secteurs comme l’hôtellerie-restauration, les femmes occupent principalement des emplois subalternes, tandis que les postes de direction sont dominés par les hommes. Ces barrières invisibles créées par les responsabilités familiales contribuent également à la persistance des écarts salariaux.Vers une Égale Rémunération : Des Solutions à ExplorerLes inégalités salariales en Afrique de l’Ouest ne peuvent être surmontées qu’en adoptant une approche holistique. Il est impératif de revoir les politiques éducatives, d'encourager l’inclusion des femmes dans les secteurs techniques et scientifiques, et de lutter activement contre les stéréotypes de genre. De plus, il est essentiel de garantir un accès égal aux ressources pour les femmes, notamment dans les secteurs agricoles et informels, et de promouvoir leur autonomie économique en réduisant les obstacles liés aux responsabilités familiales.Des mesures concrètes, telles que l'amélioration de l'accès des femmes à des formations qualifiantes, la création de politiques favorisant l’égalité de genre dans l’éducation et l’emploi, ainsi que l’extension des droits fonciers et financiers aux femmes, sont nécessaires pour réduire ces écarts salariaux. Ces changements structurels, s’ils sont mis en œuvre de manière coordonnée, permettraient de garantir une rémunération équitable pour un travail de valeur égale et d’assurer une égalité réelle entre les sexes dans le monde du travail.Comme le rappelle António Guterres, Secrétaire général de l'ONU, « nous devons unir nos forces pour mettre fin au fléau de la violence à l’égard des femmes et des filles, mais aussi pour assurer que les femmes reçoivent un salaire équitable pour un travail de valeur égale ». Il est temps d'agir pour transformer ces engagements en réalité et garantir un avenir plus égalitaire pour tous.Les inégalités salariales en Afrique de l’Ouest représentent un défi majeur pour la région, qui nécessite une action urgente et coordonnée. En agissant sur les leviers de l’éducation, de l’autonomisation économique et de la lutte contre les stéréotypes de genre, il est possible de réduire ces écarts et d’offrir aux femmes un accès équitable aux opportunités économiques. L’égalité salariale doit être un pilier fondamental de la lutte pour les droits des femmes et l’égalité des sexes en Afrique de l’Ouest.
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Histoire
25 novembre 2024
Le Sénégal lance les 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles
Se déroulant du 25 novembre au 10 décembre, cette campagne internationale vise à sensibiliser et à galvaniser l’action pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles dans le monde entier.Environ 300 participants, dont des responsables gouvernementaux, des diplomates, des représentants des Nations Unies, des leaders de la société civile, des jeunes activistes et des artistes, se sont réunis sous le thème « Vers les 30 ans de la déclaration et du programme d’action de Beijing : s’unir pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ». Un appel national urgent pour mettre fin à la violenceLa ministre de la Famille et des Solidarités, Madame Maimouna Dieye, a prononcé un discours avec un message fort appelant à la responsabilité collective dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles au Sénégal.« Ce moment est bien plus qu’une simple cérémonie. C’est un rappel à l’action contre un fléau qui nous préoccupe tous : la violence », a-t-elle déclaré.Évoquant des statistiques alarmantes selon lesquelles près de trois femmes sur dix au Sénégal ont subi des violences au cours de l’année écoulée, elle a exprimé une profonde préoccupation face aux récents incidents, notamment le viol d’une jeune fille de 13 ans et des cas de violence conjugale à Matam.« Évidemment en tant qu’épouse, en tant que mère ou en tant qu’être humain simplement, ces cas nous interpellent profondément et nous devons tous ensemble redoubler d’efforts dans la sensibilisation et le plaidoyer pour l’éradication de la violence d’où qu’elles viennent, mais particulièrement contre les femmes et les filles », a exhorté Madame Dieye.Elle a annoncé l’inauguration prochaine du Centre national de prise en charge holistique des victimes de violences et l’ouverture de centres d’accueil à Fatick, Kaolack et Kaffrine, avec le soutien d’Enabel, l’agence belge de développement. « Ces centres ont pour vocation d’assurer aux victimes et survivantes de viols une prise en charge médicale, sociale et juridique », a-t-elle expliqué. « Toutes les dix minutes, je dis bien dix minutes, une femme est tuée dans le monde. Une femme sur trois est victime de violences au moins une fois dans sa vie »L’urgence mondiale soulignée par les Nations UniesReprésentant Madame Aminata Maiga, Coordonnateur résident des Nations Unies au Sénégal, Madame Aissata Kane, Cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations au Sénégal avec fonctions de coordination pour le Cap Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Sierra Léone, a souligné l’importance mondiale de la campagne.« Toutes les dix minutes, je dis bien dix minutes, une femme est tuée dans le monde. Une femme sur trois est victime de violences au moins une fois dans sa vie », a-t-elle déclaré. Elle a appelé à des approches multisectorielles et à la participation active de tous les acteurs. « Des résultats significatifs ne peuvent être atteints sans la participation active des organisations de défense des droits des femmes, l’affectation du budget nécessaire et l’établissement actif de rapports sur les progrès réalisés pour mettre fin à l’impunité et prévenir la violence en l’égard des femmes et des filles », a affirmé Madame Kane.La voix des jeunes exige une action immédiateL’ambassadrice de la jeunesse Madame Matou Amar, représentant l’Agenda national de la jeune fille, a lancé un appel émouvant pour des actions immédiates et concrètes.« Chaque jour dans nos maisons, dans nos familles, dans nos écoles, dans nos universités, dans nos communautés, mais aussi et surtout sur les réseaux sociaux, des femmes et des filles souffrent de violences », a-t-elle déclaré.Soulignant la montée des abus en ligne qui « détruisent l’estime de soi et exposent les femmes à une humiliation publique », elle a remis en question l’efficacité des lois existantes. « Mais que vaut une loi si elle n’est pas appliquée avec rigueur? Je vous pose la question. Que vaut une loi si elle n’est pas accompagnée de structures pour soutenir les victimes et prévenir les violences? », a-t-elle interrogé. Madame Amar a appelé à :Augmenter le financement pour financer des politiques ambitieuses comme le Plan d’action national de lutte contre les violences basées sur le genre.Créer des centres d’accueil uniques dans toutes les régions pour offrir un soutien médical, psychologique et juridique digne.Multiplier les campagnes de sensibilisation pour qu’aucune victime ne se sente jamais seule ou coupable.Garantir que chaque agresseur soit traduit en justice sans exception.Les responsables communautaires et la société civile unissent leurs forcesLes responsables locaux et la société civile ont rejoint l’appel à l’action. M. Aziz Paye, maire de Gueule Tapée-Fass-Colobane, a mis en avant les efforts communautaires, notamment un centre d’écoute pour les femmes qui a assisté 425 familles l’année dernière.Madame Penda Seck Diouf, présidente de la Synergie des Organisations de la Société Civile contre les violences faites aux femmes et aux filles, a exhorté à une application plus stricte des lois et à la création d’un Observatoire national sur les violences basées sur le genre. « La violence à l’égard des femmes et des filles est devenue une question de santé publique », a-t-elle noté. Le soutien international renforce les effortsSon Excellence Madame Hélène De Bock, ambassadrice du Royaume de Belgique au Sénégal, a réaffirmé l’engagement de la Belgique à soutenir les initiatives du Sénégal, saluant des efforts tels que les centres d’accueil. « Par un engagement fort des responsables politiques, nous réussirons à lutter contre l’impunité et à renforcer la résilience des femmes et des filles », a-t-elle déclaré. L’art et la culture amplifient le messageDes performances culturelles ont renforcé les thèmes de la campagne. La troupe théâtrale “Espoir de la Banlieue” a présenté une pièce illustrant l’impact de la violence basée sur le genre. Des prestations musicales de Jahman et Amira, ambassadeurs de la campagne “Wóolu naa la ci”, ont dynamisé la foule. Un engagement collectif pour le changementSoulignant l’importance d’un front uni, la ministre de la Famille et des Solidarités, Madame Dieye a déclaré : « La lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles est l’affaire de tous. États, sociétés civiles, partenaires au développement, leaders religieux, chefs coutumiers, réseaux de femmes et de filles, artistes, sportifs, influenceurs, médias, etc. Je demande à tous les acteurs d’unir leurs forces durant les 16 jours pour multiplier les initiatives, dérouler des campagnes de sensibilisation, faire des ateliers de renforcement de capacité et organiser des événements communautaires. »Le lancement a souligné une volonté collective d’aborder de front la violence basée sur le genre. La campagne des 16 jours d’activisme comprendra diverses initiatives, ateliers et événements communautaires à travers le pays, visant un changement significatif au Sénégal.
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Communiqué de presse
09 octobre 2023
Les Conseils d’administration de six agences des Nations Unies se rendent au Sénégal pour constater les résultats conjoints atteints en appui au Gouvernement
Au cours de la visite, la délégation a rencontré des autorités de haut niveau, des responsables municipales, des représentants de la société civile, du secteur privé, des communautés locales et des jeunes. Une réunion inaugurale avec la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Sénégal, Mme Aminata Maiga, et l'équipe de pays des Nations Unies, a permis de saisir le travail des Nations Unies dans son ensemble, ainsi que celui des six entités en particulier, et des expertises respectives disponibles pour soutenir le pays à progresser vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable.
Au cours de la réunion, et ultérieurement pendant la visite, la délégation a pris connaissance de la perspective régionale, incluant les défis et les opportunités, lors des discussions avec la Stratégie des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, les directeurs régionaux des agences des Nations Unies et le Bureau de coopération au développement.
Au cours de la semaine, la délégation a rencontré M. Amadou Ba, Premier ministre, Mme Aïssata Tall Sall, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mme Oulimata Sarr, Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération, Dr. Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Ministre de la Santé et de l’action sociale et d'autres hauts responsables. Le Premier Ministre a exprimé sa gratitude pour le soutien des Nations Unies et a salué la qualité du travail réalisé par toutes ses entités au Sénégal. Il a rappelé par ailleurs, l’attachement de longue date du Sénégal au multilatéralisme et l’importance accordée à la coopération avec les Nations Unies.
La délégation s'est également rendue à Diamniadio, où ses membres ont visité la nouvelle Maison des Nations Unies, initiée et financée par le gouvernement du Sénégal. Ce bâtiment est destiné à regrouper toutes les entités des Nations Unies présentes au Sénégal, pour un effectif d’environ 2.400 employés. La Maison des Nations Unies est très emblématique de la réforme d’efficacité des Nations Unies et de l’esprit de la réforme globale portée par le Secrétaire général Antonio Guterres, pour optimiser l’efficacité dans les interventions au service des populations.
La délégation a été divisée en différents groupes qui se sont rendus sur le terrain pour avoir un aperçu direct de l'impact des interventions soutenues conjointement par les agences sur les communautés bénéficiaires, ainsi que pour comprendre comment ces dernières remplissent leurs mandats respectifs, tout en créant les synergies nécessaires pour accroître l'efficacité de leurs interventions. Dans les régions de Dakar et de Thiès, les membres de la délégation ont visité plusieurs projets et programmes, notamment ceux axés sur la promotion de l'autonomisation des femmes, la résilience des groupes vulnérables, l'accès à la justice, le renforcement de l'utilisation des données, l'engagement des jeunes dans l'entrepreneuriat et la collaboration avec le secteur privé.
D'autres membres de la délégation se sont rendus dans la région sud de la Casamance, où ils ont visité des initiatives communautaires innovantes soutenues par les agences des Nations Unies visant à mettre fin aux mutilations génitales féminines, à améliorer la santé des adolescents, des mères et des enfants, à autonomiser et sensibiliser les jeunes, à améliorer l'accès et la qualité des services de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement, et à promouvoir l'alimentation scolaire pour soutenir les efforts du pays en faveur d’une éducation inclusive et de qualité.
À l'issue de cette visite, la délégation a exprimé sa satisfaction d’avoir eu l’occasion de mieux comprendre la coordination inter-agences des Nations Unies au Sénégal et sa contribution à la réalisation des objectifs de développement du pays.
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Communiqué de presse
21 septembre 2023
Le Sénégal répond à l'appel du Sommet des Objectifs de Développement Durable sous la direction éclairée du Président Macky Sall
Le Système des Nations Unies au Sénégal est fier d’avoir organisé une concertation nationale, en collaboration avec le gouvernement, pour préparer la participation du Sénégal à ce Sommet sur les Objectifs de Développement Durable.
Dans son discours éloquent lors de la clôture du Forum politique de haut niveau sur le développement durable, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres a salué l’engagement des dirigeants présents. Il a appelé à traduire les engagements pris au cours de ce sommet en actions concrètes et a formulé des recommandations cruciales pour les prochaines étapes.
Le Secrétaire général a identifié sept domaines clés dans lesquels les pays peuvent concentrer leurs efforts pour accélérer les progrès vers les ODD :
Investissements réels pour le Développement Durable : Transformer le soutien financier en investissements concrets dans les pays en développement, visant à atteindre au moins 500 milliards de dollars par an pour le développement durable.
Mise en œuvre des engagements : Traduire les engagements pris lors du sommet en politiques concrètes, budgets, portefeuilles d'investissement et actions tangibles, tout en renforçant la responsabilité et en suivant les progrès grâce à des revues nationales volontaires.
Soutien aux transitions clés : Renforcer le soutien aux actions dans six domaines clés de transition vers les ODD : alimentation, énergie, numérisation, éducation, protection sociale et emplois, et biodiversité.
Investissements massifs dans la protection sociale : Planifier dès maintenant des augmentations massives des investissements dans la protection sociale pour couvrir un milliard de personnes supplémentaires d'ici 2025 et quatre milliards d'ici 2030.
Atteinte de l'objectif d'aide publique au développement : Il est temps pour les pays développés d'atteindre l'objectif de 0,7 % du revenu national brut consacré à l'aide publique au développement.
Réformes financières mondiales : Appeler à des réformes dans le système financier mondial pour mieux répondre aux besoins des pays en développement, incluant la réorientation urgente de 100 dollars en Droits de tirage spéciaux (DTS) inutilisés et la mobilisation de financements privés.
Action concrète pour le climat : Présenter des plans et propositions concrets à la COP28 pour éviter les pires effets du changement climatique, tenir les promesses mondiales d'un soutien essentiel et aider les pays en développement à réussir une transition juste et équitable vers les énergies renouvelables.
Le Système des Nations Unies au Sénégal salue l'engagement du Sénégal dans la réalisation des ODD et réitère sa disponibilité à apporter son appui dans la mise en œuvre des recommandations du Secrétaire général. Ensemble, nous pouvons construire un monde meilleur, plus sain, plus paisible, plus durable et plus prospère pour tous.
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Communiqué de presse
25 mai 2023
Les ambassadeurs africains appellent à une mise en œuvre accélérée de la Zone de libre-échange continentale africaine et du Marché unique du transport aérien en Afrique
Cette table ronde, qui s’inscrit dans le cadre de la Série de séminaires de l’IDEP sur le développement, est une contribution de l’Institut à la Journée de l’Afrique célébrée chaque année le 25 mai et qui coïncide cette année avec le 60ème anniversaire de l’Organisation de l’Union Africaine (OUA) devenue Union Africaine (UA), sous le slogan « Notre Afrique notre future ». Cet anniversaire coïncide aussi avec les 60 ans d’existence de l’IDEP célébrée en 2023.
Le thème de cette année s’accorde aussi parfaitement avec le thème de l'année 2023 de l'Union africaine qui est « L'année de la ZLECAf : accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine ». Ce thème vise à susciter un plus grand engagement politique en faveur du commerce en tant que programme de développement pour l'Afrique. Il servira à mobiliser des solutions et la solidarité pour transformer cette vision en réalité, en vue de créer des liens avec les États membres, les organes de l'UA, les acteurs du secteur privé, les partenaires du développement et d'autres parties prenantes, qui ont des rôles importants à jouer pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf.
«La ZLECAf et le MUTAA sont liés et se renforcent mutuellement. La ZLECAf a entre autres objectifs spécifiques de contribuer à la circulation des capitaux et des personnes et de faciliter les investissements. Un fonctionnement efficace du MUTAA, quant à lui, permettrait aux habitants de la région de gagner en confort et en choix de compagnies aériennes, de réduire les temps de vol, d'opportunités d'affaires et de renforcer les liens culturels par le développement progressif du tourisme d'affaires et de loisirs », a souligné Karima Bounemra Ben Soltane, Directrice de l’IDEP.
Aminata Maiga, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Sénégal a salué la collaboration en cours entre l’IDEP et les ambassadeurs du Groupe africain. « Les objectifs de l’Union Africaine sont en droite ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). La mise en œuvre réussie de la ZLECAf nécessite une coordination étroite entre les Nations unies, l’Union africaine et les pays afin de garantir des politiques commerciales bénéfiques et durables ». Elle en outre déclaré que « Les Nations Unies continueront à se tenir aux côtés des peuples, des Nations et des Organisations régionales et continentales pour construire une Afrique prospère ».
« Il est inimaginable qu’on continue à avoir ces grandes difficultés pour passer d’une capitale à une autre en Afrique. Il y a un travail extraordinaire qui est fait à l’Union africaine et il serait temps que les diplomates s’approprient la ZLECAf et le MUTAA, deux problématiques étroitement liées et fondamentales pour notre continents », a relevé S. E. Michel Régis Onanga Mamadou Ndiaye, Ambassadeur de la République du Gabon, Doyen du groupe africain des ambassadeurs au Sénégal.
Le séminaire a vu les communications de S. E. Wamkele Mene, Secrétaire général de la ZLECAf, d’Angeline Simana, Directrice du Transport aérien de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC), de Prosper Zo'o Minto'o, Directeur régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et de Jason MC Cormack, Chargé des affaires économiques à la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
« Il y a beaucoup d’obstacles mais la ZLECAf offre des opportunités vers la création d’un marché unique en Afrique. Nous avons établi trois protocoles sur l’investissement, la concurrence et la propriété intellectuelle qui sont des piliers dans la mise œuvre et tout cela ne serait pas possible sans les partenaires qui se sont engagé à appuyer la ZLECAf afin que nous allions au-delà des accords commerciaux », a déclaré Wamkele Mene, Secrétaire général de la ZLECAf.
La ZLECAf et le MUTAA sont deux des projets phares de l’Agenda 2063 et s’inscrivent dans la perspective historique du Traité d’Abuja instituant la Communauté économique africaine. L’accord de la ZLECAf est entré en vigueur en 2019 et la mise en œuvre a commencé en 2021. Tandis que la Déclaration sur la création d’un MUTAA a été adoptée en janvier 2015 et le lancement officiel effectué en janvier 2018.
L’objectif de la ZLECAf, est de créer un marché continental unique pour les biens et services, avec une libre circulation des personnes et des opportunités d’investissements, tout en améliorant la compétitivité et en soutenant la transformation économique. La ZLECAf représente une avancée effective en matière d’intégration régionale, d’industrialisation, de développement des échanges commerciaux et de transformation structurelle dans le continent.
Selon des estimations récentes de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies, la ZLECAf devrait accroître le commerce intra-africain de services de transport de près de 50 %. En valeurs absolues, il est indiqué qu’avec une ZLECAf, plus de 25 % des gains commerciaux africains dans le domaine des services du commerce intra-africain iraient uniquement au transport et près de 40 % de l’augmentation de la production de services en Afrique concernerait les transports.
A l’instar de la ZLECAf, le MUTAA, regorgerait de plusieurs avantages à même de renforcer la connectivité entre les États et entre les régions. Selon l’Association du Transport Aérien International (IATA), à ce jour, 34 pays ont adhéré au MUTAA, représentant 80% du marché de l’aviation existant en Afrique.
En plus de l’augmentation prévue des fréquences à hauteur de 27% sur les routes aériennes existantes, le MUTAA permettrait par ailleurs la réalisation d’économies d’échelle d’environ 500 millions de dollars en tarifs passagers, la libre concurrence, l’ouverture de nouvelles liaisons commerciales et la protection de l’environnement, et le développement du secteur privé de l’aviation civile.
Pour l’IDEP et les diplomates de ses Etats membres, cette table ronde, qui a réuni des fonctionnaires de haut-niveau, des décideurs politiques, des chercheurs et des représentants d’organisations internationales, était une occasion de réfléchir sur les enjeux et les défis auxquels fait face notre continent en matière de développement.
A l'issue des échanges, les ambassadeurs ont appelé les pays à faire preuve de plus d'engagement pour lever les barrières existantes dans la mise en œuvre des deux projets. Une approche régionale est nécessaire pour sensibiliser et soutenir les États non performants. Le rôle du secteur privé et de la société civile a été jugé nécessaire pour l'accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf et du MUTAA.
Publié par :
Institut Africain de Développement Economique et de Planification
Rue du 18 juin (derrière l’Assemblé nationale)
Dakar
Sénégal
Tel.: (+221) 33 829 55 00 / 33 829 55 27
Web : www.uneca.org/idep
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Communiqué de presse
07 mars 2023
Les Nations Unies saluent les efforts et appellent à une mobilisation accrue pour la protection de l’enfant au Sénégal
En visite officielle au Sénégal entre le 23 février et le 1er mars 2023, Dr. Najat Maalla M’jid a pu rencontrer au plus haut niveau les autorités nationales, ainsi que les autorités locales y compris les représentants des Comités Départementaux de Protection de l’Enfant (CDPE) de Guédiawaye et de Saint Louis, le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme, l’équipe pays des Nations unies, les partenaires au développement, la société civile, les chefs religieux, les enfants et les jeunes. Elle a également pu visiter la maison d’arrêt pour mineurs de Hann.
Elle a pu ainsi saluer les avancées réalisées par le pays et notamment la réforme en cours pour offrir à chaque enfant un environnement protecteur et favorable à son épanouissement.
Le Gouvernement Sénégalais a dans son Plan Sénégal Emergent aligné ses objectifs de développement avec les Agenda 2030 et 2063. "Nous espérons que la protection de l’enfant sera davantage renforcée dans le cadre de l’élaboration actuelle du nouveau Programme d’Action Prioritaire du Gouvernement" a indiqué Dr. Najat Maalla M’jid. "L'ancrage institutionnel de la protection de l’enfant au niveau national présente une opportunité avec la nouvelle primature de faire de la protection de l’enfance une question prioritaire et transversale du Gouvernement ".
"La proportion du budget de l’état consacré à la protection de l'enfant, actuellement de 0,05%, pourrait être augmenté en lien avec les engagements pris dans le cadre de la Politique de la CEDEAO pour l’Enfance (2019- 2030) qui propose un objectif de 3%."
"Mettre fin à la violence contre les enfants offre la possibilité de générer d’importants dividendes sociaux et économiques. Cela supprimerait un obstacle majeur qui empêche les enfants d’atteindre leur plein potentiel de développement et pourrait réduire les coûts pour les sociétés. Il est crucial d’augmenter les ressources publiques destinées à la protection de l’enfant" a-t-elle ajouté.
La Représentante Spéciale a par ailleurs souligné l’importance de l’accès à l’ensemble de la chaîne de services pour les plus vulnérables et particulièrement les enfants, en mettant un accent particulier sur l’accès à la justice pour les enfants, un défi qui nécessite l’engagement de tous les secteurs.
"La résolution du gouvernement de moderniser et d’intégrer les daaras dans le système éducatif formel, avec des standards de qualité, représente une porte d’entrée pour la protection des enfants au Sénégal. Dans ce processus, le rôle des maîtres coraniques et des communautés en tant que parties prenantes est crucial" a-t-elle suggéré.
La visite de la Représentante spéciale a permis de faire un état des lieux de la situation des enfants et de leur protection au Sénégal. Elle a ainsi pu redynamiser les énergies et les soutiens politiques pour entretenir l’élan auprès des différents acteurs autour d’un même objectif et d’éveiller les consciences à propos des effets néfastes de la violence sur les enfants, pour promouvoir des changements sociaux et comportementaux, ainsi que pour que de réels progrès soient accomplis dans ce domaine.
Notes aux éditeurs
Au Sénégal, le système des Nations Unies, à travers le groupe de travail sur la protection des enfants dont l’UNICEF assure le lead, soutient le Gouvernement dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des stratégies, politiques et plans nationaux de protection de l’enfant, dans le renforcement des services des secteurs de l’action sociale, de la justice, de la santé, et de l’éducation pour prévenir, détecter, et répondre aux cas de violence, exploitation, pratiques néfastes, ainsi que le renforcement des compétences des enfants, parents et communautés.
Pour des informations supplémentaires :
Papa Cheikh Saadbu Sakho Jimbira, Communication et Plaidoyer, Bureau du Coordinateur Résident, +221 77 462 29 28, papa.sakhojimbira@un.org, Système des Nations Unies au Sénégal
Moussa Diop, Spécialiste de la Communication, UNICEF, +221 77 644 33 22, modiop@unicef.org
Miguel Caldeira, Communication Officer, Office of the Special Representative on Violence against Children, email: caldeira1@un.org
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Communiqué de presse
23 février 2023
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants en visite officielle au Sénégal pour soutenir les efforts en faveur la protection de l’enfant
La Représentante spéciale du Secrétaire General des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, Dr. Najat Maalla M’jid, effectuera une visite officielle au Sénégal du jeudi 23 février au mercredi 1er mars 2023. Cette visite sera ponctuée par des séries de rencontres officielles avec les plus hautes autorités du Gouvernement, l’équipe pays des Nations Unies, la société civile, les enfants, et des visites sur le terrain avec un large éventail de parties prenantes de la protection de l’enfance.
A l’instar des précédentes missions dans d’autres pays, cette visite permettra à la Représentante spéciale de constater de visu les progrès réalisés dans la protection des enfants contre la violence au Sénégal et les efforts entrepris par le gouvernement pour surmonter les défis qui subsistent. La Représentante rencontrera des enfants, des adolescent/e/s et des leaders et intervenants au niveau communautaire pour recueillir leurs perspectives et mieux apprécier les raisons de la persistance de certaines pratiques néfastes à l’épanouissement des enfants.
Le Sénégal a réalisé d’importants progrès au cours des dernières années pour que chaque enfant vive à l’abri de toutes les formes de violences, y compris l’exploitation et les pratiques néfastes.
Malgré ces récents développements, il reste encore beaucoup à faire pour renforcer le système national de protection de l’enfant, créer un environnement de soutien et de protection pour chaque enfant indépendamment de leur statut et dans tous les contextes. Il est ainsi nécessaire d’appréhender les Objectif de Développement Durable dans leur ensemble car ils touchent de près ou de loin au bien-être de l’enfant.
Cette visite sera une occasion de mobiliser les énergies et les soutiens politiques nécessaires en vue d’une approche intégrée et inclusive de la protection de l’enfance en vue de mettre en exergue les bonnes pratiques et accélérer les progrès accomplis pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants au Sénégal.
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé la nomination de Najat Maalla M’jid, du Maroc, le 30 mai 2019 en tant que son Représentant spécial chargé de la question sur la violence contre les enfants au niveau de Sous-Secrétaire générale. Dr. M’jid est un médecin pédiatre qui a consacré les trois dernières décennies de sa vie à la promotion et à la protection des droits de l’enfant. Elle a été Chef du Département de pédiatrie et Directrice de l’hôpital Hay Hassani pour la mère et l’enfant à Casablanca. Lire la suite
La Représentante spéciale joue le rôle de défenseur mondial indépendant chargé de promouvoir la prévention et l’élimination de toutes les formes de violence visant les enfants. Elle assure des fonctions de médiation et de facilitation des activités dans toutes les régions et dans tous les milieux et domaines où les enfants sont susceptibles d’être victimes de violence. Elle mobilise les énergies et les soutiens politiques pour entretenir l’élan autour de l’objectif poursuivi et réveiller les consciences à propos des effets néfastes de la violence sur les enfants, pour promouvoir des changements sociaux et comportementaux, ainsi que pour que de réels progrès soient accomplis dans ce domaine.
Pour des informations supplémentaires :
Papa Cheikh Saadbu Sakho Jimbira, Communication et Plaidoyer, Bureau du Coordinateur Résident, +221 77 462 29 28, papa.sakhojimbira@un.org, Système des Nations Unies au Sénégal
Moussa Diop, Spécialiste de la Communication, UNICEF, +221 77 644 33 22, modiop@unicef.org
Miguel Caldeira, Communication Officer, Office of the Special Representative on Violence against Children, email: caldeira1@un.org
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