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Communiqué de presse
07 mars 2023
Les Nations Unies saluent les efforts et appellent à une mobilisation accrue pour la protection de l’enfant au Sénégal
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Communiqué de presse
23 février 2023
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants en visite officielle au Sénégal pour soutenir les efforts en faveur la protection de l’enfant
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Histoire
07 février 2023
Mme Aminata Maiga, nouveau Coordonnateur Résident des Nations Unies au Sénégal
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Les objectifs de développement durable au Sénégal
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Sénégal:
Histoire
07 novembre 2022
Identifier les priorités d’intervention pour mieux accompagner le Sénégal à réaliser ses objectifs de développement.
Le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable est le principal instrument qui permet au Système des Nations Unies de planifier et de mener des activités de développement dans chaque pays. Conformément à la Réforme des Nations Unies, à travers laquelle les Etats membres ont souhaité renforcer la coordination de l’appui apporté aux pays en vue de la réalisation de leurs priorités de développement et de l’Agenda 2030, l’Equipe pays du système des Nations Unies soutient le Sénégal dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent 2035 et des objectifs de développement durable, à travers son Cadre de Coopération avec le gouvernement.
Alors qu’une année nous sépare de la fin de l’actuel Cadre de Coopération (2019-2023), l’Equipe pays a entamé des consultations avec les partenaires et toutes les parties prenantes de la société, pour mieux construire ensemble son nouveau Cadre de Coopération (2024-2028) avec le Sénégal.
Pour rappel, le Cadre de Coopération, qui résulte d’un accord entre le gouvernement et le Système des Nations Unies, régit l’ensemble du cycle de programmation, organisant la planification, l’exécution, le suivi, le contrôle et l’évaluation de l’action collective conduite par le Système des Nations Unis en appui au Sénégal.
Le Système des Nations unies au Sénégal a organisé entre septembre et octobre 2022, une série de consultations avec les organisations de la société civile dans le pays, notamment celles qui œuvrent en faveur des femmes, des personnes handicapés, des droits humains, ainsi que le secteur privé. Outre la préparation de l’analyse pays, cette série de consultations visait à mettre en évidence les principaux défis, opportunités, et recommandations, d’aller au-delà des données statistiques en recueillant des éléments qualitatifs pertinents, pour mieux adapter les programmes aux attentes des bénéficiaires, en vue de l’élaboration du Plan-cadre de coopération 2024-2028 à venir.
Relever les défis et mieux construire avec les femmes
Au Sénégal comme dans la plupart des pays en développement la contribution des femmes est essentielle au processus de développement, alors qu’elles sont les premières victimes quand surviennent des crises (Covid-19, guerre entre l’Ukraine et la Russie, crise climatique, etc.). Conscient que dans le processus d’élaboration de son Cadre de Coopération, les organisations féminines sont des partenaires privilégiés dans la compréhension des défis du développement et la formulation de réponses appropriées, l’Equipe pays des Nations Unies les a conviés à un riche moment d’échanges, abrité par ONU Femmes Sénégal.
Durant trois tours d’horloges, plusieurs questions ont été abordées, parmi lesquelles la situation des femmes au Sénégal, en particulier les freins à l’emploi, à l’éducation et à l’accès aux services sociaux de base ; mais également leur autonomisation, leur participation au processus de développement et le respect de leurs droits.
Bien entendu, la rencontre a été pour l’Equipe pays, l’occasion d’avoir un regard réflexif des organisations œuvrant pour les femmes sur le travail du SNU et les actions menées à leur endroit. Elle a par ailleurs permis de discuter sur la mise en place d’un cadre de partenariat stable entre les organisations œuvrant pour les femmes et le SNU, afin de poursuivre les échanges et promouvoir leur engagement continu dans les actions des Nations Unies au Sénégal. La rencontre a indubitablement contribué à tracer les contours de la situation réelle des femmes, en vue de l’élaboration du prochain Cadre de Coopération, et pour identifier les dynamiques à enclencher pour améliorer leur situation. Les discussions ont en outre permis d’acquérir une meilleure compréhension de l’impact des politiques sur les femmes au Sénégal.
Parmi les organisations féminines qui ont participé à la rencontre figurent le Réseau des Femmes Micro-Entrepreneurs du Sénégal « REFEMES », le Conseil Sénégalais des femmes (COSEF), le Réseau des femmes "Nous sommes la solution", le Réseau des Jeunes femmes et filles leaders Ouest Africain (ROAJELF), l’Alliance des organisations de jeunes pour les droits des filles, Yaye Fatou Sarr, l’Association des Femmes pour le Développement Durable, l’Union Nationale des Femmes Restauratrices du Sénégal (UNAFRES), Maimouna Diouf, l’Alliance pour la migration, le leadership, et le développement (AMLD), l’Association sénégalaise des femmes diplômées des universités, le GIF, l’Association des femmes de l'Afrique de l'Ouest (AFAO), etc.
Des personnalités ont également pris part à la rencontre, comme Mme Ndioro Ndiaye, ancienne ministre de la Femme de l’Enfant et de la Famille et membre de la délégation sénégalaise à la Conférence mondiale sur les femmes de Beijing en 1995 ; Mme Seynabou Ly Mbacké, ancienne ministre de la Micro finance et de l'Entreprenariat féminin, ou encore Mme Khady Fall Tall, ancienne ministre de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, pour ne citer que celles-là.
L’inclusion du handicap, une priorité pour le Système des Nations Unies au Sénégal
Malgré les efforts réalisés ces dernières années, l’inclusion du handicap demeure une question toujours prégnante, qui figure au nombre des priorités de l’Equipe pays des Nations Unies au Sénégal. Aussi, était-il important pour le Système des Nations au Sénégal, d’inclure dans ses consultations les organisations œuvrant pour l’inclusion du handicap, en vue de la préparation du nouveau Cadre de Coopération (2024-2028). Reçues dans les locaux du Programme Alimentaire Mondiale (PAM), beaucoup d’organisations ont répondu présentes à l’invitation du SNU.
La rencontre a permis de mieux comprendre les besoins des personnes souffrant d’un handicap au Sénégal, en termes d’accompagnement vers l’accès à l’emploi, l’accès aux opportunités économiques, l’accès aux sources de financement, à la formation professionnelle et aux services sociaux de base. Elle a en outre été l’occasion de mieux identifier les causes immédiates, sous-adjacentes et structurelles des principaux problèmes qui touchent les personnes vivant avec un handicap. Les différents intervenants ont unanimement souligné des insuffisances dans la prise en charge du handicap au Sénégal ; situation qui fait que les personnes souffrant de handicap rencontrent quotidiennement des difficultés pour accéder aux services de santé, à l’éducation, ou à l’emploi, tout en étant souvent victimes de discriminations.
La rencontre a été l’occasion de cartographier les acteurs de la société civile oeuvrant dans le domaine du handicap, de poursuivre le dialogue avec les organisations œuvrant pour l’inclusion du handicap, pour mieux construire avec elles et mieux les accompagner, et de recueillir également leur avis sur le travail du SNU et les actions menées à leur endroit.
Beaucoup d’organisations ont été conviées à la rencontre, parmi lesquelles le Club des handicapés, l’Association Nationale des Sourds du Sénégal, l’Association Nationale des Accidentés du Travail et leurs Ayants Droit (ANATAD), l’Association Nationale des Anciens Militaires Invalides du Sénégal (ANAMIS), Taxawuma Assistance Handicap, la Fédération Sénégalaise des Associations de Personnes handicapées (FSAPH), l’Amitié des Aveugles du Sénégal (AAS), Siggil Jiggene, les Femmes Handicapées Sénégalaises, l’Association handicap SN, l’Association handicap SN et l’Association Sénégalaise pour la Promotion des Enfants Déficients Mentaux (ASEDEME).
Le respect des droits, un pilier essentiel au développement
A la suite des organisations œuvrant pour l’inclusion du handicap, l’Equipe pays des Nations Unies a reçu dans les locaux du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH), les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits de l’homme au Sénégal.
Faut-il le rappeler, au titre de la gouvernance des droits de l’Homme, le Sénégal a renforcé les moyens d’action de plusieurs institutions nationales dont le Conseil Consultatif national des droits de l’homme et du droit international humanitaire (CCNDH-DIH) et l’Observateur national des lieux de privation de Liberté (ONLPL), même si des défis liés à son indépendance fonctionnelle et financière sont réels. Le Sénégal a élaboré son plan d’action national (PAN) de mise en œuvre des recommandations des mécanismes internationaux de droits de l’homme pour la période 2021-2024 et s’est doté d’une stratégie nationale des droits de l’Homme (SNDH), qui s’inscrit dans le contexte de mise en cohérence des politiques publiques avec le PSE et qui servira d’outil par lequel l’Etat du Sénégal contribuera plus efficacement à l’effectivité des droits de l’homme à l’horizon 2035.
La rencontre a permis de renforcer le dialogue entre le SNU et les organisations œuvrant pour les droits de l’homme et de discuter sur la mise en place d’un cadre de partenariat stable entre les deux parties, et a été l’occasion d’avoir le regard des organisations sur la situation réelle des droits de l’homme au Sénégal. Malgré des avancées notables, les organisations ont souligné que des efforts restaient à faire, par exemple sur les restrictions dues à l’obligation d’obtenir une autorisation expresse du gouvernement pour l’organisation de toute manifestation ou encore la liberté d’action des journalistes dans la couverture de certaines manifestations de la société civile ou de partis politiques.
Renforcer la coopération avec le secteur privé pour bâtir une croissance économique inclusive et durable
La crise de la COVID-19 a révélé que les entreprises sénégalaises savaient faire preuve de résilience. En effet beaucoup d’entre-elles ont trouvé le moyen de survivre aux contraintes de la pandémie, en procédant à un saut technologique, qui a permis une numérisation des opérations. Conscient de l’importance d’un secteur privé fort, le Conseil des ministres réunis le 26 octobre 2022 a décidé d’accélérer la relance de l’économie nationale. A cette occasion, le Président de la République a évoqué la nécessité d’intensifier la relance de l’économie nationale par la mise en œuvre optimale de la nouvelle Stratégie de Développement du Secteur privé, dont le contenu doit faire l’objet d’un large partage, sous la supervision du Premier Ministre, avant sa validation d’ici la fin de l’année 2022.
Aussi, pour le Système des Nations Unies au Sénégal, était-il important dans le cadre de la préparation du nouveau Cadre de Coopération (2024-2028) en appui au Sénégal, de consulter les organisations du secteur privé, pour voir d’une part comment renforcer la coopération pour une croissance économique inclusive et durable au Sénégal, et d’autre part pour accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durables au Sénégal.
Au cours de la rencontre accueillie par l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et présidée par le Représentant Résident a.i du PNUD au Sénégal, M. Njoya Tikum, les échanges ont permis de faire un tour d’horizon de l'écosystème et du cadre macroéconomique, pour ensuite voir si la législation est adaptée au secteur privé. Des questions comme les réformes attendues par le secteur privé, le dispositif d'accompagnement, les solutions pour réduire le secteur informel, les freins à l’emploi des personnes les plus marginalisées (jeunes, migrants, réfugiés, handicapés, femmes, personnes âgées ...), la contribution du secteur privé dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030…, ont été abordées.
La rencontre a également permis aux organisations présentent de rappeler quelques pesanteurs dont elles subissent l’impact, notamment la forte pression fiscale qui s’exerce sur les entreprises, le manque de coordination au niveau des plateformes et structures de l’Etat consacrées aux entreprises, en particulier eu égard à la question du financement. D’autres problèmes ont été pointés par les participants comme la frilosité des banques à financer les jeunes entrepreneurs, le manque de formation des jeunes entrepreneurs, ou encore une législation au niveau du secteur financier qui n’est pas adaptée au niveau de développement.
Toutefois le tableau n’est pas tout à fait sombre, car des opportunités existent, notamment à travers la digitalisation, l’existence d’un cadre de dialogue public-privé solide, mais surtout une volonté politique réelle, symbolisée par la nouvelle stratégie de développement du secteur privé en préparation par le gouvernement.
Les consultations entre le Système des Nations Unies et les différents partenaires se poursuivent, afin que l’élaboration du Cadre de Coopération (2024-2028) avec le Sénégal soit le plus inclusif possible.
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Histoire
31 octobre 2022
L’Equipe pays des Nations Unies reçue par la ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération
Madame Oulimata Sarr, nouvellement nommée Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération, a reçu en audience une délégation de l’Equipe pays du Système des Nations Unies, conduite par le Coordonnateur Résident Siaka Coulibaly.
Alors qu’il y a moins de deux mois, elle était encore membre du Système des Nations Unies au Sénégal, en qualité de Directrice Régionale d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, madame la ministre a exprimé sa joie de recevoir ses anciens collègues, avec lesquels elle a œuvré durant trois années à travers des projets, programmes et initiatives, destinés à soutenir le Sénégal dans la réalisation de ses priorités de développement.
Outre le Coordonnateur Résident, les Représentants de la FAO, du PNUD, de l’UNICEF, du FIDA, de l’IUT, d’ONU Femmes, du HCR, du HCDH, et des experts du Systèmes des Nations Unies ont composé la délégation.
Une coopération exemplaire entre le Sénégal et les Nations Unies
Témoin privilégié des relations entre le Sénégal et le Système des Nations Unies, madame Oulimata Sarr a rappelé l’excellence des relations entre le Sénégal et les Nations Unies, ainsi que l’attachement du Chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall, à la qualité de ces relations, au multilatéralisme et à la coopération internationale. Les 34 Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies au Sénégal sont déployés dans toutes les régions du pays à travers des interventions qui couvrent divers domaines, notamment l’accès aux services sociaux de base (éducation de qualité pour tous, services intégrés de santé, bonne nutrition, accès à l’eau, à l’hygiène et à l’Assainissement), mais également des secteurs comme la sécurité alimentaire, le renforcement de la protection sociale, l’accès à des emplois décents, notamment pour les femmes et les jeunes, l’industrialisation, le développement local, la transition numérique, la résilience face aux effets du changement climatique, la migration, la gouvernance, paix et sécurité, pour ne citer que ceux-là.
Bien entendu, madame le ministre est revenue sur les priorités stratégiques qu’elle a identifiées dans le processus de développement du Sénégal, ainsi que les urgences, et pour lesquelles elle espère un accompagnement du Système des Nations Unies. Les jeunes et les femmes demeurent des cibles prioritaires en faveur desquelles il faut davantage de solutions, pour une autonomisation effective. Cette autonomisation est d’autant plus urgente selon elle, que le Sénégal n’échappe pas à l’impact des crises mondiales (COVID-19, guerre en Ukraine, instabilité en Afrique de l’Ouest et au Sahel, etc.). Par ailleurs, le pays est à un tournant décisif de son histoire en intégrant le cercle fermé des pays producteurs de pétrole et de gaz et Mme Sarr a rappelé à l’Equipe pays que l’option du Sénégal est que ces ressources naturelles appartiennent aux Sénégalais et devront leur profiter en priorité.
Sur toutes les thématiques abordées, madame le Ministre a réitéré son souhait de renforcer la coopération entre son ministère et le Système des Nations Unies, en particulier au niveau décentralisé.
Remise officielle du rapport sur les résultats 2021
La rencontre a été l’occasion pour l’Equipe pays, de présenter son rapport sur les résultats 2021. En 2021, le Système des Nations Unies au Sénégal a mené plusieurs interventions conjointes, en accordant une attention particulière au principe de « Ne laisser personne pour compte ». En plus de refléter les réalisations collectives et les défis de la mise en œuvre de la troisième année d’exécution du Cadre de Coopération des Nations Unies 2019-2023 avec l’Etat du Sénégal, le rapport couvre également les performances enregistrées dans le soutien croissant apporté par le SNU au Gouvernement dans la réponse nationale à la pandémie de la COVID -19 et à la relance socio-économique.
Il faut par ailleurs rappeler que c’est au titre de la redevabilité, principe cher aux Nations Unies, que ce rapport est présenté annuellement au Gouvernement du Sénégal sur la mise en œuvre du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le Développement durable (UNSDCF) 2019-2023.
Vers un nouveau Plan-cadre de coopération
A une année du terme du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le Développement durable (UNSDCF) 2019-2023, le Système des Nations au Sénégal en étroite collaboration avec le Gouvernement et les partenaires au développement, est en train de préparer le prochain Cadre de Coopération qui va couvrir la période 2024-2028.
Le Coordonnateur Résident Siaka Coulibaly a réitéré à madame le Ministre, l’engagement du Système des Nations Unies à accompagner le Sénégal à réaliser ses priorités de développement, à travers la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE 2035), ainsi que des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030. Pour ce faire des consultations ont été entamées dès le mois de septembre 2022 et sont toujours en cours, avec les partenaires nationaux, la société civile, les organisations de jeunes et de femmes, les organisations du secteur privé…, dans le but de mieux soutenir le Sénégal. Au niveau technique, il est prévu de renforcer la coopération déjà exemplaire entre le ministère et le SNU, pour toujours plus d’efficacité dans les interventions.
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Histoire
09 novembre 2022
La masculinité positive pour lutter contre les violences basées sur le genre
Des dizaines de jeunes venus des différents pays d’Afrique et des quatorze régions du Sénégal, se sont mobilisés à l’occasion des consultations contre les violences basées sur le genre.
Ce mardi 8 novembre 2022, l’esplanade du Musée des Civilisations Noires a connu une grande affluence, à la suite de l’invitation du Fonds des nations Unies pour la Population (UNFPA), de l’Union Africaine (UA) et du Gouvernement du Sénégal, à la grande Consultation des Jeunes de l’Union Africaine sur la masculinité Positive, sous le thème : « Accélérer les actions et promouvoir une masculinité positive pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles », en prélude à la seconde Conférence des Hommes de l'Union Africaine sur la Masculinité Positive dans le leadership pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles.
« La violence à l’égard des femmes et des filles reste la violation des droits humains la plus répandue et la plus pressante qui soit », déclarait il y a bientôt une année, le Secrétaire de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles. Malgré les efforts des gouvernements et des partenaires au développement, le problème reste plus que jamais prégnant, en particulier dans les moments de crises, où les premières victimes sont les femmes, comme l’a montré la pandémie de Covid-19.
Or, aujourd’hui il est admis que le combat contre les discriminations et les violences est une de ces causes qui ne laissent pas de place à la neutralité, tant elles imposent un seul choix : celui de l’engagement et de l’action. La violence faite aux femmes et aux filles est l'une des violations des droits humains les plus graves et les plus répandues au monde. Aussi, ces violences interpellent tout le monde sur l’effectivité des droits fondamentaux des femmes et des filles, mais rappellent surtout qu’il est impossible d’atteindre un développement durable tant que les droits à la vie, à la santé, et à l’intégrité physique ne sont pas garantis à tous.
Pour adresser des solutions conjointes et pérennes à l’échelle du continent, la Conférence inaugurale des hommes de l'Union africaine sur la masculinité positive dans le leadership pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles du 25 novembre 2021 à Kinshasa, avait permis l’adoption de la Déclaration et l'Appel à l'action de Kinshasa sur la masculinité positive, qui a ensuite été adoptée comme décision de la Conférence de l'UA lors du Sommet des Chefs d'État de l'UA en février 2022.
Pour que les hommes soient à l’avant-garde du combat
Les actes de violence à l’égard des femmes et des filles sont généralement perpétrés par des hommes, le plus souvent en abus des positions que leur confèrent les normes patriarcales, ainsi que d’autres ressors comme la domination économique sur les femmes. Une fois ce constat fait, UNFPA est ses partenaires se sont mobilisés pour renverser les dynamiques à travers la masculinité positive, en faisant des hommes une partie intégrante de la solution. Pour ce faire, la consultation avec les jeunes a permis de voir à quel point des stéréotypes dangereux liés à la masculinité, pouvaient être à l’origine de violences à l’égard des femmes et de filles. Aussi, faut-il « promouvoir une masculinité positive en permettant à la majorité silencieuse des hommes, qui s'opposent aux pratiques et aux comportements préjudiciables, de s’exprimer », comme l’a rappelé la Représentante Résidente a.i de UNFPA Sénégal, Mme Rose Gakuba.
Madame Fatou Diané, Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, a invité les jeunes hommes qui ont participé à la consultation, à porter haut le flambeau pour l’éradication des violences et le respect des droits des femmes, en réitérant l’engagement de Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président en exercice de l’Union Africaine, ainsi que de l’ensemble de son Gouvernement.
« Ainsi, cette consultation est une opportunité pour dialoguer et échanger en vue de co-construire un modèle inclusif pour les jeunes et par les jeunes de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles », a-t-elle déclaré.
Le ministre de la Jeunesse, de l'Entreprenariat et de l'Emploi, Monsieur Malick Ndour, a également appelé les jeunes à se mobiliser pour être les relais auprès des communautés, de toutes les recommandations formulées au terme de ces consultations. Après avoir rappelé toutes les initiatives mise en place par UNFPA au cours des dernières années pour lutter contre les violences basées sur le genre, monsieur Mabigué Ngom, Conseiller principal auprès du Directeur Exécutif de l'UNFPA et Directeur du bureau de représentation de l'UNFPA auprès de l'Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (UNECA), a à son tour exhorté les jeunes et les hommes à être les fers de lance de la lutte contre les violences faites aux jeunes filles et aux femmes.
Les sessions de consultations ont été un moment d’émulation intense avec des recommandations et adresses fortes pour les gouvernants parmi lequels :
Le renforcement de la synergie entre les différentes parties prenantes pour une promotion plus alignée de la masculinité positive
La vulgarisation du concept de l’école des maris à plus large échelle
La mise en application des politiques et des lois en vigueur contre les violences basées sur le genre
La mise en place un fonds pour l’appui des organisations de la société civile qui œuvrent pour la masculinité positive
Après Kinshasa, la consultation de Dakar confirme un véritable changement de paradigme dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles qui minent le continent. En effet, malgré des décennies de politiques centrées sur l’accès des filles à l’éducation, à la santé, les Etats et les partenaires constatent la persistance d’inégalités profondes entre hommes et femmes, dont les racines semblent se loger dans les structures traditionnelles de la société.
Les Agences du Systèmes des Nations Unies au Sénégal, sous le leadership de UNFPA et d’ONU Femmes sont pleinement engagées partout au Sénégal, à travers différents projets, programmes et initiatives, pour que les violences faites aux femmes et aux jeunes filles cessent et que ces dernières puissent exprimer et jouir de leur plein potentiel.
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Histoire
27 mai 2021
Lancement des rapports mondial et national sur le développement humain
L' atelier de lancement a été l’occasion de partager les résultats des rapports mondial et national sur le développement humain, notamment en discutant, de manière approfondie, les différentes thématiques clés traitées dans les deux Rapports ; en actualisant les connaissances sur le nouvel indice expérimental du PNUD ; en analysant l’évolution du développement humain au Sénégal et identifiant les grandes contraintes qui entravent la croissance rapide de l’IDH du Sénégal ; et enfin en identifiant des pistes de solution pour faire sortir le Sénégal de la catégorie des pays à développement humain faible.
Les rapports indiquent que l’IDH est passé de 0,376 en 1990 à 0,512 en 2019. Un bond qualitatif salué par le Coordinateur Résident du système des Nations unies au Sénégal, Siaka Coulibaly et Mme Amata Diabaté, Représentante Résidente du PNUD, lors de l’atelier de publication des deux rapports.
« A l’instar de tous les pays, la pandémie de COVID-19 est susceptible d’avoir un impact négatif sur l’IDH, y compris pour le Sénégal. Il est important que nous renforcions tous nos efforts, pour accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable et l’Agenda 2030, afin de renforcer la résilience socio-économique des populations » a déclaré M. Siaka Coulibaly.
S’agissant du rapport le Rapport national sur le Développement humain (RNDH), il présente une analyse approfondie des tendances en matière de développement humain au Sénégal et dresse un examen approfondi des liens entre la transformation structurelle, la transformation numérique, la promotion de l’équité et l’égalité de genre et le développement humain au Sénégal. En effet, la promotion durable et du bien-être individuel et collectif passe nécessairement par un changement radical dans la configuration de la base productive, source d’une croissance forte, soutenue et créatrice d’emplois décents.
« Les résultats du rapport sur l’indice de développement humain édition 2019 sont encourageants. Ils font état de nos efforts accomplis pendant des décennies », s’est réjoui, Aliou Ndiaye, Secrétaire général du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération qui a présidé la rencontre. Cependant, précise-t-il, « ces résultats qui témoignent, en partie, des progrès réalisés en termes de santé et de revenus, restent encore perfectibles ».
Pour améliorer ces résultats, le Coordonnateur Résident a réitéré au Sénégal, l’engagement du système des Nations Unies « à poursuivre son soutien aux efforts du Gouvernement sénégalais ».
« Les Rapports mondiaux sur le développement humain ont permis de reconsidérer de manière fondamentale, la place de l’individu dans le développement. Le PNUD, en proposant un indice qui permet de classer tous les pays du monde, en fonction des niveaux de liberté et des possibilités qu’ont les habitants de vivre selon leurs aspirations, a ainsi lancé un nouveau débat sur le sens du bien vivre et sur les moyens d’y parvenir… Le Rapport mondial de 2020 annonce l’amorce d’une nouvelle ère ; celle dans laquelle l’être humain est présenté comme la principale menace à sa propre survie », a déclaré Mme Amata Diabaté, touchant du doigt les défis environnementaux au niveau mondial, notamment une nouvelle dimension de l’Indice de Développement Humain, à travers la comptabilisation de l’impact d’un pays sur la planète.
Il est à noter que malgré ses résultats assez encourageants du reste, le Sénégal est parmi les pays à IDH bas (0,350 à 0,554).
Consulter les rapports:
https://senegal.un.org/fr/128817-rapport-mondial-sur-le-developpement-humain-rmdh-2020
https://senegal.un.org/fr/128816-rndh-2019-pnud
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Histoire
05 mai 2021
Siré Dabo : la scientifique au service de l’humanitaire
Femme de science et chargée de Programme Résilience et Développement rural au bureau Sénégal du Programme alimentaire mondial (PAM), Siré Dabo fait partie de ces femmes qui, sur le plan professionnel, ne se fixent aucune limite.
Siré Dabo, avec fierté peut afficher son optimisme quant à l’occupation au Sénégal, de nombreuses sphères de prise de décisions par des femmes qualifiées et leaders dans leur domaine d’activité. Elle pense ainsi que, de même que les hommes, les femmes aussi ont le droit de trouver leur place dans tous les corps de métiers et elles sont capables d’évoluer dans tous les secteurs sans discrimination aucune. A 46 ans et mère d’une fille, Siré est une cheffe de famille qui joue son rôle de maman ; qu’elle combine aisément à ses responsabilités professionnelles. Sur ces deux fronts, c’est l’humain qu’elle place au centre de toutes les décisions qu’elle est amenée à prendre pour réussir ses missions. « En tant que femme au travail et mère de famille, je cherche toujours le meilleur équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie familiale pour éviter de sacrifier l’une ou l’autre. C’est un défi permanent à relever avec des capacités managériales innées en la femme, le sens des responsabilités mais également des priorités du moment. C’est ainsi que j’arrive à faire de ces deux fronts une seule vie et m’épanouir pleinement ».
Très tôt, Siré avait déjà tracé son chemin pour embrasser la filière scientifique. « Déjà, depuis le primaire et le collège, j’excellais dans les matières scientifiques ; d’où mon choix d’embrasser une série scientifique au Lycée. Parallèlement, ma passion pour les questions liées au développement rural, la protection de l’environnement, l’agriculture, l’élevage, m’a conduit après le Bac, à faire un cycle d’ingénieur des Eaux et Forêts et quelques années plus tard dans le cadre du programme African Women Leader in Agricultural and the Environnement (AWLAE), j’ai obtenu une bourse pour un cycle d’ingénieur Agronome (option économie rurale). Suite à ces formations techniques, j’ai fait un diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées en Gestion de Projet pour renforcer mes capacités dans la formulation, la planification, la mise en œuvre et le suivi-évaluation de projets dans le domaine du développement rural. »
‘’ Mon profil de scientifique m’a permis d’occuper des responsabilités au PAM’’
Avec un tel profil, le PAM ouvre ses portes à Siré Dabo en Août 2019 pour lui confier les activités liées à l’assurance agricole indicielle et aux services climatiques. Elle intervient ainsi dans deux sur quatre composantes que compte le projet 4R, une initiative du PAM pour la résilience des communautés rurales.
Le PAM met ainsi à la disposition des petits producteurs des services d’informations climatiques adaptés leur permettant de mieux préparer et mettre en œuvre leur campagne agricole en maximisant les chances d’avoir de bonnes productions. Et en même temps, ces producteurs, en souscrivant à une assurance agricole indicielle, reçoivent une indemnisation lors d’une année de sécheresse ; ce qui leur permet de subvenir à certains besoins mais surtout leur évite de vendre leurs actifs par faute de revenus.
Sur ce dernier volet, le PAM est en partenariat avec la Compagnie Nationale d’Assurance Agricole du Sénégal (CNAAS). Dans cette structure, Siré Dabo travaille directement avec Monsieur Oumar Cissé Sow, Directeur technique et commercial qui, à travers leurs nombreuses rencontres et activités sur le terrain reconnait les qualités humaines et professionnelles de son partenaire « Mme Siré DABO est un partenaire de la CNAAS très dynamique, elle est dotée de qualités humaines remarquables avec un profil chaleureux, sympathique, ouvert, souriant, et conciliant, ayant un bon relationnel. Sur le plan professionnel, elle est persévérante, structurée, tenance et réactive ces qualités confirment les résultats probants obtenus sur la composante assurance depuis son arrivée. » souligne-t-il.
« La pandémie à COVID 19 est venue changer la façon d’intervenir sur le terrain »
Dès l’apparition des premiers cas de COVID 19 au Sénégal, le PAM a mis à la disposition de son personnel toute une batterie de mesures pour informer, sensibiliser et aussi protéger les personnes vulnérables assistées dans le cadre de ses opérations. Respectant les gestes barrière, les rassemblements et autres activités liées aux opérations ont été réduits au profit de nouvelles approches basées sur la digitalisation et l’utilisation des radios communautaires afin de toucher le maximum d’audience.
En plus d’être experte dans son domaine, Siré inspire bon nombre de ses collègues au PAM ; pour Lansana Diédhiou, chargé du suivi des activités de développement rural et de résilience au sous bureau de Kolda : « Siré est l’incarnation du leadership féminin dans son domaine. J’ai été très séduit par son talent de communication particulièrement son habileté à être bien comprise par son public. Quand je dis Siré, je pense à l’intelligence, la créativité, la sensibilité, l’envie d’apprendre et de partager des connaissances, la capacité d’analyse et surtout la création de liens entre l’assurance agricole indicielle et les autres activités du projets 4R y compris le Genre».
Le PAM accorde une grande importance à l’épanouissement des femmes et à leur promotion au sein de l’institution onusienne. L’équité et l’égalité des chances font partie intégrante de sa politique en matière de ressources humaines. Siré Dabo en est un bel exemple et fait partie de la vingtaine de femmes que le bureau du Sénégal soutient au quotidien dans leur expansion en renforçant leurs capacités à donner le maximum d’elles-mêmes pour contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable notamment l’ODD 2 « Faim Zéro » à l’horizon 2030.
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Histoire
07 février 2023
Mme Aminata Maiga, nouveau Coordonnateur Résident des Nations Unies au Sénégal
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, a nommé Aminata Maiga, de la Côte d’Ivoire, au poste de Coordonnateur Résident des Nations Unies au Sénégal, avec l’approbation du gouvernement hôte. Elle prend ses fonctions le 1er février.
Mme Aminata Maiga a accumulé une expérience de plus de 25 années en matière de politique économique et de développement international au sein des Nations Unies et en dehors.
Avant d’être nommée Coordonnatrice résidente des Nations Unies, Mme Maiga a été Directrice de l’équipe technique pour le travail décent en Afrique centrale et Directrice nationale pour le Cameroun, la Guinée équatoriale et Sao Tomé-et-Principe à l’Organisation internationale du Travail (OIT) au Cameroun. Elle a soutenu les gouvernements, les organisations d’employeurs et de travailleurs dans la formulation et la mise en œuvre de politiques, de stratégies et de programmes pour le plein emploi productif, la protection sociale pour tous, les normes internationales du travail et le dialogue social.
Auparavant, Aminata Maiga a travaillé comme Directrice nationale de l’OIT pour l’Angola, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, la République démocratique du Congo (RDC) et le Gabon, à Kinshasa, en RDC. Elle a également été spécialiste principale des entreprises au Cameroun et coordonnatrice régionale pour le développement de l’entreprenariat féminin en Éthiopie.
Avant de rejoindre le système des Nations Unies, Mme Maiga a occupé plusieurs postes de direction aux niveaux technique et managérial. Elle a été analyste de politique économique au Ministère des finances du Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, gestionnaire de programmes d’entrepreneuriat communautaire et consultante dans le secteur privé au Canada.
En Côte d’Ivoire, elle a travaillé comme économiste du développement et conseillère économique spéciale au Bureau national d’études techniques et de développement.
Mme Aminata Maiga est titulaire de deux masters en développement et économie et d’un master en analyse de projets de l’Université de Clermont-Ferrand. Elle a aussi obtenu un master en administration des affaires à HEC Montréal.
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Histoire
11 janvier 2023
Accident meurtrier de Gniby : le personnel de l’ONU au Sénégal montre sa solidarité
Dimanche dernier, les Sénégalais ont eu un réveil difficile, face au lourd bilan de l’accident survenu dans la nuit, à Ndiby près de Kaffrine, à environ 250 km au sud-est de Dakar. Il s’agit de l’accident de la route le plus meurtrier de l’histoire du pays ; une collision frontale qui a fait 40 morts et des dizaines de blessés graves.
« Je suis profondément attristé par le tragique accident routier de ce jour, à Gniby, occasionnant 40 morts et de nombreux blessés graves. J’adresse mes condoléances émues aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés », a écrit le président Macky Sall dans un tweet, en annonçant un deuil national de 3 jours.
Pour participer à l’élan de solidarité nationale, le personnel du Système des Nations Unies au Sénégal a répondu à l’appel au don de sang, en se rendant nombreux au Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), sous la conduite du Coordonnateur Résident Siaka Coulibaly, accompagné du Représentant Résident a.i du PNUD Luc Gnonlonfoun et du Président de l’association du personnel des Nations Unies, Mody Attmane Diop. Le Professeur Saliou Diop, Directeur du centre, a magnifié cette action de solidarité du personnel des Nations Unies, qui symbolise à ses yeux « l’attachement des Nations Unies à la sacralité de la vie humaine et aux valeurs de solidarité, d’altruisme et d’entre-aide ».
Le Coordonnateur Résident a souligné l’importance pour le Système des Nations Unies, d’exprimer sa solidarité à la nation sénégalaise toute entière, en ces moments difficiles. « Nous avons été profondément attristés par ce drame. Nous présentons nos condoléances émues aux familles des personnes décédées et au peuple Sénégalais, en souhaitant que les nombreux blessés recouvrent la pleine santé au plus vite », a-t-il déclaré. Pour Luc Gnonlonfoun, il est tout naturel que lui et ses collègues des Nations Unies viennent donner leur sang. « Pour nous personnel des Nations Unies, il n’y a rien de plus important que d’être au service des populations, en particulier des plus vulnérables. Aussi, c’est tout naturellement qu’après un drame de cette ampleur, nous venions marquer notre solidarité à travers cette action de don de sang ».
Au milieu des anonymes venus également donner de leur sang, le Coordonnateur Résident et sa délégation ont pu échanger quelques mots avec les membres du 12ème Gaïndé, le célèbre club de supporters qui accompagnent l’équipe nationale de football du Sénégal dans toutes les compétitions, alors qu’ils étaient venus eux aussi participer à cette noble action de solidarité.
Agissant sur instructions du Président de la République, le Gouvernement a tenu un conseil interministériel d’urgence sur l’impérieuse question de la lutte contre l’insécurité routière, au sortir duquel des mesures fortes ont été prises pour des transformations profondes, rapides et efficaces dans le secteur du transport routier, pour que le Sénégal n’ait plus jamais à vivre ce genre de drame. C’est aussi le vœu de Mody Attmane Diop, qui souhaite que « le Sénégal se relève de ce traumatisme et que ce drame soit une opportunité pour mieux bâtir ensemble, en travaillant sur les conditions d’une sécurité routière effective et performante, afin que ce genre d’accident ne reproduise plus ».
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Histoire
01 décembre 2022
Jeter les bases du nouveau Cadre de Coopération des Nations Unies (UNCF 2024-2028) avec le gouvernement du Sénégal.
Le Système des Nations Unies, le gouvernement du Sénégal et les partenaires au développement se sont réunis durant trois jours, dans le cadre d’un atelier national de priorisation du nouveau Cadre de Coopération des Nations Unies avec le Sénégal (UNCF 2024-2028).
Conformément à la vision portée par le Réforme initiée par Secrétaire général Antonio Guterres, en particulier en son pilier premier qui concerne le système de développement des Nations unies, la nouvelle génération de Cadre de Coopération entre les Nations Unies et les Etats membres, vise essentiellement à rapprocher la présence et l’action des Nations unies aux besoins et aux contextes locaux. C’est précisément dans cet esprit que les trente quatre Agences, Fonds et Programmes du Système des Nations Unies au Sénégal, les partenaires gouvernementaux, la Banque Mondiale, le FMI, des représentants de la société civile, du secteur privé, d’organisations féminines et d’organisations œuvrant en faveur de l’inclusion du handicap, sont réunis pour coconstruire et jeter ensemble les bases du prochain Cadre de Coopération (UNCF 2024-2028), afin que celui-ci intègre au mieux les priorités de développement du Sénégal, les Agendas 2030 et 2063.
« Cette nouvelle génération de Cadre de Coopération préconise une approche intégrée, prenant en compte des thématiques transversales, telles que le changement climatique, la transformation économique, le nexus humanitaire-développement-paix, et les plans spécifiques des Nations Unies, y compris la Stratégies Intégrée des Nations Unies pour le Sahel », a rappelé le Coordonnateur Résident, Siaka Coulibaly. Il a par ailleurs réitéré l’engagement et la disponibilité du Système des Nations Unies au Sénégal à soutenir le Sénégal à réaliser ses priorités de développement.
Il faut rappeler qu’en prélude à cette rencontre, le Système des Nations Unies au Sénégal avait initié dès le mois d’octobre 2022, dans l’esprit de ne laisser personne de côté (LNOB) et de renforcer la coopération, une série de consultations avec différents partenaires, parmi lesquels les organisations de jeunes, les organisations féminines, celles œuvrant pour l’inclusion du handicap, dans le domaine des droits de l’homme, et dans le domaine de l’environnement, mais également le secteur privé. Aussi, l’exercice de priorisation stratégique se présente-t-il dans la continuité de ces consultations, comme le cadre de concertation des principaux acteurs du paysage de développement au Sénégal pour la définition de la vision commune et des modalités de contribution des Nations Unies à l’effort de développement dans le pays.
Revenant sur les priorités nationales de développement, monsieur Mouhamadou Bamba Diop, Directeur Général de la Planification et des Politiques Economiques, a évoqué la nécessité d’une transformation structurelle, qui devrait reposer sur des piliers essentiels comme le capital humain, la protection sociale, l’implication des femmes, l’emploie des jeunes, la transformation numérique, l’innovation dans le secteur agricole, la capture du dividende démographique, etc. « La gouvernance est un enjeu capital, notamment la définition de règles du jeu claires et respectées par tous », a-t-il insisté. M. Diop a par ailleurs salué l’excellence de la collaboration entre le gouvernement du Sénégal et le Système des Nations Unies, en félicitant ce dernier pour l’approche inclusive adoptée dans la préparation du nouveau Cadre de Coopération.
Il est également à noter l’accompagnement technique du Bureau des Nations Unies pour la Coopération et le Développement (UNDCO), dans le processus d’élaboration de la feuille de route du nouveau Cadre de Coopération 2024-2028. Revenant sur l’importance des Objectifs de Développement Durable et le contexte international difficile, la Directrice régionale adjointe de UNDCO a déclaré : « Nous sommes à moins de 8 ans de la fin de la feuille de route pour l’Agenda 2030, c’est dire l’importance que revêt le prochain Cadre de Coopération pour accompagner le Sénégal dans la réalisation de ses objectifs, de plus en plus fragilisés par un contexte mondial et régional inédits. Des risques tels que le Changement Climatique, la Corruption, la COVID-19, l’augmentation du Coût de la vie, les Coups d’Etats et le Conflit en Ukraine (6C), ont mis en péril la réalisation des ODDs partout dans le monde et le Sénégal n’a pas été épargné ».
Dans le processus d’élaboration du nouveau Cadre de Coopération, d’autre rencontres techniques entre les experts des Nations Unies et ceux du gouvernement, mais également des autres partenaires suivront l’atelier de priorisation, pour aboutir à un document consensuel, qui prenne en charge les priorités de développement du Sénégal et leur réalisation, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour contre.
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Histoire
10 novembre 2022
Huit milliards de personnes ; une seule humanité.
À la mi-novembre, le cap des 8 milliards d’habitants sur Terre sera franchi, ce qui témoigne des progrès scientifiques et des avancées en matière de nutrition, de santé publique et d’assainissement. Mais à mesure que notre famille humaine s’agrandit, elle est aussi de plus en plus divisée.
Des milliards de personnes souffrent ; des centaines de millions sont touchées par la faim, voire la famine. Elles sont plus nombreuses que jamais à se déplacer pour trouver des moyens de s’en sortir et à fuir les dettes et les privations, les guerres et les catastrophes climatiques.
Sauf à combler le gouffre qui sépare les nantis de la planète des plus démunis, nous nous dirigeons vers un monde de 8 milliards d’habitants tiraillé par les tensions et la méfiance, gangréné par les crises et les conflits.
Les faits sont éloquents. Une poignée de milliardaires contrôlent autant de richesses que la moitié la plus pauvre du monde. Les 1 % les plus riches de la planète empochent un cinquième des revenus mondiaux, tandis que les habitants des pays les plus riches ont 30 ans d’espérance de vie en plus que ceux des pays les plus pauvres. Alors que nous observons un accroissement des richesses et une amélioration de la santé au cours des dernières décennies, en parallèle, les inégalités ont également augmenté.
L’accélération de la crise climatique et un relèvement inégal après la pandémie de COVID-19 viennent s’ajouter à ces tendances à long terme et aggraver encore ces inégalités. Nous fonçons tout droit vers le précipice climatique, tandis que les émissions et les températures continuent de grimper. Les inondations, les tempêtes et les sécheresses dévastent des pays qui ne sont pratiquement pour rien dans le réchauffement climatique.
La guerre en Ukraine exacerbe les crises alimentaire, énergétique et financière qui sévissent, frappant de plein fouet les économies en développement. Ce sont les femmes et les filles, ainsi que les groupes marginalisés déjà exposés à la discrimination, qui pâtissent le plus de ces inégalités.
De nombreux pays du Sud sont accablés de dettes colossales et doivent faire face à l’aggravation de la pauvreté et de la faim et aux effets de plus en plus pesants de la crise climatique. Il est peu probable qu’ils puissent investir dans un redressement durable après la pandémie, dans la transition vers les énergies renouvelables ou dans l’éducation et la formation au numérique.
La colère et le ressentiment à l’égard des pays développés le point de rupture.
Les divisions toxiques et la défiance retardent ou bloquent les avancées sur toute une série de questions, du désarmement nucléaire au terrorisme, en passant par la santé mondiale. Il nous faut enrayer ces tendances destructrices, nous réconcilier et trouver ensemble des solutions conjointes à nos difficultés communes.
Pour commencer, il faut admettre que les inégalités rampantes sont un choix, un choix sur lequel les pays développés se doivent de revenir dès ce mois-ci, à l’occasion de la conférence sur le climat en Égypte, puis du sommet du G20 à Bali.
J’espère que la COP27 verra naître un Pacte de solidarité climatique historique, dans le cadre duquel économies développées et émergentes s’uniront autour d’une stratégie commune et conjugueront leurs forces, dans l’intérêt de l’humanité. Les pays les plus riches doivent apporter aux économies émergentes le soutien financier et technique dont elles ont besoin pour abandonner progressivement les énergies fossiles. C’est notre seul espoir d’atteindre nos objectifs climatiques.
J’engage également les dirigeants présents à la COP27 à définir une feuille de route et un cadre institutionnel en vue d’indemniser les pays du Sud des pertes et dommages liés au climat qui, déjà, causent des souffrances terribles.
Le sommet du G20 qui doit se tenir à Bali sera l’occasion d’aborder la situation alarmante des pays en développement. J’ai exhorté les économies du G20 à adopter un plan de relance permettant d’injecter les investissements et les liquidités nécessaires aux pays du Sud et de régler les questions d’allègement et de restructuration de la dette.
Tout en appelant de nos vœux la mise en place de ces mesures à moyen terme, nous travaillons aussi sans relâche avec toutes les parties concernées pour atténuer la crise alimentaire mondiale.
L’Initiative sur l’exportation de céréales par la mer Noire est au centre de cette action. Elle a contribué à stabiliser les marchés et à faire baisser les prix alimentaires. Chaque centième de pourcent peut atténuer la faim et sauver des vies.
Nous nous efforçons également de faire en sorte que les engrais russes puissent circuler sur les marchés mondiaux, qui sont gravement perturbés par la guerre. Les prix des engrais sont trois fois plus élevés qu’avant la pandémie. Le riz, denrée de base la plus consommée au monde, est la culture qui en pâtira le plus.
La levée des derniers obstacles aux exportations d’engrais russes est une étape essentielle vers la sécurité alimentaire mondiale.
Toutefois, malgré tous ces graves défis, il y a aussi des raisons de garder espoir.
Forte de 8 milliards d’habitants, notre planète a les moyens d’offrir de vastes possibilités à certains des pays les plus pauvres, où la croissance démographique est la plus forte.
Grâce à des investissements relativement modestes dans la santé, l’éducation, l’égalité des genres et le développement économique durable, il est possible de créer un cercle vertueux de développement et de croissance et de transformer les économies et les vies.
En quelques décennies, les pays les plus pauvres d’aujourd’hui pourraient devenir les moteurs d’une croissance durable et verte et de la prospérité de régions entières.
Je n’ai jamais douté de l’ingéniosité de l’humanité et j’ai pleine confiance dans la solidarité qu’elle peut manifester. En ces temps difficiles, remémorons-nous les paroles de l’un des plus fins observateurs de l’humanité, le Mahatma Gandhi : « Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité ».
Saisissons l’occasion des grands rendez-vous internationaux de ce mois pour commencer à surmonter les divergences et restaurer la confiance, en respectant les droits et les libertés de chacun des 8 milliards de membres de notre grande famille humaine.
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Histoire
31 octobre 2022
Le 77ème anniversaire des Nations unies célébré conjointement par le Gouvernement et le Système des Nations Unies au Sénégal
Le 24 octobre 1945, la Charte des Nations unies entrait en vigueur pour préserver les générations futures du fléau de la guerre, défendre les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites. Depuis cette date, la Journée des Nations Unies est célébrée par les 193 Etats membres, tous les 24 octobre.
Au Sénégal, la Journée des Nations Unies a été célébrée cette année conjointement par le Gouvernement et le Système des Nations Unies, le 27 octobre, compte tenu du Forum International de Dakar sur la Paix et Sécurité en Afrique qui s’est déroulé les 24 et 25 octobre, et dans lequel le Gouvernement, le corps diplomatique, les partenaires nationaux et le Système des Nations Unies étaient engagés.
Réaffirmer les valeurs fondamentales de la Charte
L’ONU n’a cessé depuis 1945 de tendre vers l’universalité, en passant de 51 à 193 États membres, en développant 38 fonds, programmes et institutions spécialisées, en mobilisant plus de 500 000 hommes et femmes dans 71 opérations de maintien de la paix (OMP) sur tous les continents.
Au nombre des prix qui ont récompensé son action, l’on compte 12 prix Nobel de la Paix, dont le dernier décerné au Programme alimentaire mondial en 2020.
En 2022, les Nations unies :
fournissent une aide alimentaire à 91.4 millions de personnes dans 83 pays du monde ;
protègent 71.4 millions de personnes qui fuient guerres, famines et persécutions ;
couvrent les besoins en vaccins de 45% des enfants dans le monde, sauvant 3 millions de personnes chaque année.
Plus que jamais, le monde a besoin d’une Organisation des Nations Unies forte, seul espace de dialogue pour tous les Etats du monde et où tous les sujets sont débattus.
Des relations privilégiées entre le Sénégal et l’ONU
A la tête de la délégation gouvernementale, Son Excellence Me Aissata Tall Sall, ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a rappelé dans son allocution, que le Sénégal et les Nations Unies entretiennent des relations anciennes et privilégiées, marquées par le Sceau de l’excellence.
Le Coordonnateur Résident, Siaka Coulibaly, a également salué la qualité de la coopération entre le Sénégal et le Système des Nations Unies, en exprimant les remerciements de l’Equipe pays à Son Excellence monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président en exercice de l’Union Africaine. Il a également souligné le leadership et la vision du Chef de l’Etat dans le multilatéralisme et la coopération internationale, en rappelant que « Le Système des Nations Unies au Sénégal s’inscrit dans cette nouvelle dynamique et vision soutenues par le Sénégal, fondées sur un relèvement durable, à promouvoir une souveraineté alimentaire, sanitaire, pharmaceutique et énergétique, un système éducatif performant, une protection sociale, une transformation socio-économique en lien avec le secteur privé, avec une empreinte avérée des jeunes et des femmes et une résilience durable des populations les plus vulnérables. »
Il faut également noter que Son Excellence Monsieur Jean Koe Ntonga, Ambassadeur de la République du Cameroun, Doyen du Corps Diplomatique accrédité au Sénégal a prononcé un discours à la suite du Coordonnateur Résident, dans lequel il a exprimé les vœux du Corps Diplomatique au Gouvernement du Sénégal et au Système des Nations Unies, en ce jour anniversaire de la Charte des Nations Unies.
Une matinée de solidarité du personnel des Nations Unies au Sénégal
Le personnel des Nations Unies au Sénégal a également participé aux célébrations, en répondant massivement à la matinée de don de sang, organisée en collaboration avec le Centre National de Transfusion Sanguine. Plus de 200 membres du personnel ont répondu présents et donné du sang en solidarité aux personnes malades qui ont besoin d’une transfusion sanguine. La Charte des Nations Unies promeut la vie et en ce jour anniversaire de la Charte, c’était une manière pour le personnel de célébrer la vie.
La fête a été belle
La quarantaine d’ambassadeurs membres du Corps Diplomatique, les organisations de la société civil, les organisations de femmes et de jeunes, les médias, les bénéficiaires, ainsi que les staffs des Nations Unies présents, ont vibré avec madame le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, devant le magnifique balai joué par les jeunes et les femmes de la troupe théâtrale ARCOTS de Pikine. Le temps de leur prestation, ils ont transporté le public dans un voyage au cœur des cultures sénégalaises, tout en célébrant les valeurs de la Charte des Nations Unies.
Les célébrations se sont achevées par la visite des stands des Agences des Nations au Sénégal, qui a permis à madame le Ministre et au public de découvrir la diversité et la richesse des réalisations, projets et initiatives des Agences du Système des Nations Unies au Sénégal.
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Communiqué de presse
08 mars 2023
Les Nations Unies saluent les efforts et appellent à une mobilisation accrue pour la protection de l’enfant au Sénégal
En visite officielle au Sénégal entre le 23 février et le 1er mars 2023, Dr. Najat Maalla M’jid a pu rencontrer au plus haut niveau les autorités nationales, ainsi que les autorités locales y compris les représentants des Comités Départementaux de Protection de l’Enfant (CDPE) de Guédiawaye et de Saint Louis, le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme, l’équipe pays des Nations unies, les partenaires au développement, la société civile, les chefs religieux, les enfants et les jeunes. Elle a également pu visiter la maison d’arrêt pour mineurs de Hann.
Elle a pu ainsi saluer les avancées réalisées par le pays et notamment la réforme en cours pour offrir à chaque enfant un environnement protecteur et favorable à son épanouissement.
Le Gouvernement Sénégalais a dans son Plan Sénégal Emergent aligné ses objectifs de développement avec les Agenda 2030 et 2063. "Nous espérons que la protection de l’enfant sera davantage renforcée dans le cadre de l’élaboration actuelle du nouveau Programme d’Action Prioritaire du Gouvernement" a indiqué Dr. Najat Maalla M’jid. "L'ancrage institutionnel de la protection de l’enfant au niveau national présente une opportunité avec la nouvelle primature de faire de la protection de l’enfance une question prioritaire et transversale du Gouvernement ".
"La proportion du budget de l’état consacré à la protection de l'enfant, actuellement de 0,05%, pourrait être augmenté en lien avec les engagements pris dans le cadre de la Politique de la CEDEAO pour l’Enfance (2019- 2030) qui propose un objectif de 3%."
"Mettre fin à la violence contre les enfants offre la possibilité de générer d’importants dividendes sociaux et économiques. Cela supprimerait un obstacle majeur qui empêche les enfants d’atteindre leur plein potentiel de développement et pourrait réduire les coûts pour les sociétés. Il est crucial d’augmenter les ressources publiques destinées à la protection de l’enfant" a-t-elle ajouté.
La Représentante Spéciale a par ailleurs souligné l’importance de l’accès à l’ensemble de la chaîne de services pour les plus vulnérables et particulièrement les enfants, en mettant un accent particulier sur l’accès à la justice pour les enfants, un défi qui nécessite l’engagement de tous les secteurs.
"La résolution du gouvernement de moderniser et d’intégrer les daaras dans le système éducatif formel, avec des standards de qualité, représente une porte d’entrée pour la protection des enfants au Sénégal. Dans ce processus, le rôle des maîtres coraniques et des communautés en tant que parties prenantes est crucial" a-t-elle suggéré.
La visite de la Représentante spéciale a permis de faire un état des lieux de la situation des enfants et de leur protection au Sénégal. Elle a ainsi pu redynamiser les énergies et les soutiens politiques pour entretenir l’élan auprès des différents acteurs autour d’un même objectif et d’éveiller les consciences à propos des effets néfastes de la violence sur les enfants, pour promouvoir des changements sociaux et comportementaux, ainsi que pour que de réels progrès soient accomplis dans ce domaine.
Notes aux éditeurs
Au Sénégal, le système des Nations Unies, à travers le groupe de travail sur la protection des enfants dont l’UNICEF assure le lead, soutient le Gouvernement dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des stratégies, politiques et plans nationaux de protection de l’enfant, dans le renforcement des services des secteurs de l’action sociale, de la justice, de la santé, et de l’éducation pour prévenir, détecter, et répondre aux cas de violence, exploitation, pratiques néfastes, ainsi que le renforcement des compétences des enfants, parents et communautés.
Pour des informations supplémentaires :
Papa Cheikh Saadbu Sakho Jimbira, Communication et Plaidoyer, Bureau du Coordinateur Résident, +221 77 462 29 28, papa.sakhojimbira@un.org, Système des Nations Unies au Sénégal
Moussa Diop, Spécialiste de la Communication, UNICEF, +221 77 644 33 22, modiop@unicef.org
Miguel Caldeira, Communication Officer, Office of the Special Representative on Violence against Children, email: caldeira1@un.org
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Communiqué de presse
23 février 2023
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants en visite officielle au Sénégal pour soutenir les efforts en faveur la protection de l’enfant
La Représentante spéciale du Secrétaire General des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, Dr. Najat Maalla M’jid, effectuera une visite officielle au Sénégal du jeudi 23 février au mercredi 1er mars 2023. Cette visite sera ponctuée par des séries de rencontres officielles avec les plus hautes autorités du Gouvernement, l’équipe pays des Nations Unies, la société civile, les enfants, et des visites sur le terrain avec un large éventail de parties prenantes de la protection de l’enfance.
A l’instar des précédentes missions dans d’autres pays, cette visite permettra à la Représentante spéciale de constater de visu les progrès réalisés dans la protection des enfants contre la violence au Sénégal et les efforts entrepris par le gouvernement pour surmonter les défis qui subsistent. La Représentante rencontrera des enfants, des adolescent/e/s et des leaders et intervenants au niveau communautaire pour recueillir leurs perspectives et mieux apprécier les raisons de la persistance de certaines pratiques néfastes à l’épanouissement des enfants.
Le Sénégal a réalisé d’importants progrès au cours des dernières années pour que chaque enfant vive à l’abri de toutes les formes de violences, y compris l’exploitation et les pratiques néfastes.
Malgré ces récents développements, il reste encore beaucoup à faire pour renforcer le système national de protection de l’enfant, créer un environnement de soutien et de protection pour chaque enfant indépendamment de leur statut et dans tous les contextes. Il est ainsi nécessaire d’appréhender les Objectif de Développement Durable dans leur ensemble car ils touchent de près ou de loin au bien-être de l’enfant.
Cette visite sera une occasion de mobiliser les énergies et les soutiens politiques nécessaires en vue d’une approche intégrée et inclusive de la protection de l’enfance en vue de mettre en exergue les bonnes pratiques et accélérer les progrès accomplis pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants au Sénégal.
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé la nomination de Najat Maalla M’jid, du Maroc, le 30 mai 2019 en tant que son Représentant spécial chargé de la question sur la violence contre les enfants au niveau de Sous-Secrétaire générale. Dr. M’jid est un médecin pédiatre qui a consacré les trois dernières décennies de sa vie à la promotion et à la protection des droits de l’enfant. Elle a été Chef du Département de pédiatrie et Directrice de l’hôpital Hay Hassani pour la mère et l’enfant à Casablanca. Lire la suite
La Représentante spéciale joue le rôle de défenseur mondial indépendant chargé de promouvoir la prévention et l’élimination de toutes les formes de violence visant les enfants. Elle assure des fonctions de médiation et de facilitation des activités dans toutes les régions et dans tous les milieux et domaines où les enfants sont susceptibles d’être victimes de violence. Elle mobilise les énergies et les soutiens politiques pour entretenir l’élan autour de l’objectif poursuivi et réveiller les consciences à propos des effets néfastes de la violence sur les enfants, pour promouvoir des changements sociaux et comportementaux, ainsi que pour que de réels progrès soient accomplis dans ce domaine.
Pour des informations supplémentaires :
Papa Cheikh Saadbu Sakho Jimbira, Communication et Plaidoyer, Bureau du Coordinateur Résident, +221 77 462 29 28, papa.sakhojimbira@un.org, Système des Nations Unies au Sénégal
Moussa Diop, Spécialiste de la Communication, UNICEF, +221 77 644 33 22, modiop@unicef.org
Miguel Caldeira, Communication Officer, Office of the Special Representative on Violence against Children, email: caldeira1@un.org
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Communiqué de presse
26 janvier 2023
Première visite au Sénégal du Directeur général de l’OIT
La première visite au Sénégal du Directeur général de l’OIT sera l’occasion d’aborder avec les autorités sénégalaises, le patronat et les syndicats les principales questions d’actualité du monde du travail et de présenter son projet de Coalition mondiale pour la justice sociale.
Monsieur Houngbo se réunira avec les Ministres chargés du Travail, de la Formation professionnelle, du Développement communautaire, de la Microfinance, de la Jeunesse, l’Entreprenariat et l’Emploi et de l’Artisanat et la transformation du secteur informel, ainsi que la Présidente du Haut Conseil du Dialogue Social. Il rencontrera également les partenaires sociaux (organisations d’employeurs et de travailleurs) ainsi que « l’Équipe pays » du Système des Nations Unies.
Les questions qui seront abordées incluent : l’emploi décent pour les jeunes et les femmes, la migration de travail et la protection des travailleurs migrants, l’extension de la protection sociale, la formalisation de l’économie informelle, les crises et le dialogue social, le respect des normes internationales du travail. M. Houngbo devrait aussi parler de la Coalition mondiale pour la justice sociale, son initiative qui vise à créer une dynamique mondiale impliquant un large éventail d'acteurs concernés pour contribuer à la réduction et à la prévention des inégalités et faire en sorte que la justice sociale soit une priorité dans l'élaboration des politiques et des activités nationales et mondiales, dans la coopération au développement et dans les accords financiers, commerciaux et d'investissement.
Le Directeur général de l’OIT se rendra également au village artisanal de Soumbédioune, sur la corniche ouest de Dakar, où il a prévu de se réunir avec les artisans bénéficiaires du projet OIT-Belgique « Bâtir des systèmes nationaux de protection sociale robustes pour couvrir les travailleurs de l’économie informelle et leurs familles, faciliter leur accès aux soins de santé et leur permettre de faire face aux défis de demain » au Sénégal.
Le Directeur général de l’OIT tiendra une conférence de presse à la fin de sa visite, le vendredi 27 janvier de 19h 30 à 21h à l’hôtel Radisson Blu de Dakar.
Contacts presse :
M. Ousmane Diallo, Assistant communication du Bureau de l’OIT à Dakar, Email : dialloo@ilo.org, Tel 776418461
M. Alegnesy Bies, Chargé de Communication du Ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Email : alegbies@gmail.com, Tel 776423456
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Communiqué de presse
29 novembre 2022
Le Ministère de l’Environnement, l’UE et la FAO ont lancé le Projet RIPOSTES/«Dooleel Aalam» au Sénégal
Le projet RIPOSTES est placé sous le portage politique du MEEDTE à travers l’Agence Sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV). D’une durée de cinq ans, RIPOSTES est financé par l’UE pour un montant de 4,9 millions d’euros (3,256 milliards FCFA) et le Fonds mondial pour l’environnement (FEM) pour 1,1 million d’euros (731 millions FCFA). Il couvre la zone sylvopastorale et le Bassin arachidier notamment les Régions de Louga, Matam, Fatick et Kaffrine.
L’objectif visé par le projet est de contribuer au renforcement des capacités d’adaptation des communautés au changement climatique et à l’atténuation de leurs effets à travers une gestion durable des terres (GDT) et des écosystèmes. Il cible la mise à l’échelle et la saturation de 50 000 hectares avec des options de restauration améliorant la couverture forestière au bénéfice de 10 000 ménages issus de 13 communes (35 000 ha directement facilités dont 5 000 ha d’espaces communautaires boisés et 15 000 ha par le biais d’adoption par influence).
Durant la mise en œuvre du projet, l’accent sera mis en particulier sur (i) la promotion d’une gouvernance holistique et intégrée des ressources naturelles et la contribution à la prise en charge et à l’optimisation des dynamiques locales de résilience; (ii) le renforcement de la restauration et la réhabilitation des agrosystèmes ainsi que la promotion d’un système durable d’utilisation des terres par une approche paysagère de la GDT en vue de contribuer au piégeage du carbone et l’amélioration des services écosystémiques; (iii) le renforcement des capacités des populations y compris les groupes vulnérables en suscitant la création d’opportunités durables de valorisation et de développement des chaînes de valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL) et en favorisant le partenariat public-privé (PPP): 30 entreprises de valorisation des PFNL et 13 pépinières nouvellement créées ou redynamisées et 2 000 emplois ruraux générés, en plus d’un modèle d’affaire d’écotourisme se basant sur un PPP autour des réserves.
Les différentes parties prenantes ont insisté sur les enjeux et défis pressants que le projet doit relever pour booster les actions locales et assurer la GDT. Elles ont également évoqué la contribution à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) et à l’accélération du programme panafricain de la Grande muraille verte.
Abdou Diop, Adjoint au Gouverneur de la région de Fatick, chargé du Développement et Représentant Alioune Ndoye, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a magnifié l’engagement des partenaires au développement pour la mise en œuvre du PSE et a souligné l’importance de ce nouveau projet qui va booster les actions locales en vue d’une gestion durable et inclusive des terres.
Selon Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant au Sénégal, «le projet RIPOSTES complétera et renforcera les cadres de gouvernance et de dialogue multi acteurs afin de parvenir à des systèmes agrosylvopastoraux plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables».
Jean-Marc Pisani, Ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, a déclaré qu’«avec plus de 35 000 hectares de terres restaurées, la création d’une cinquantaine de fermes agroécologiques, la mise en place de 27 pépinières, un soutien à l’entreprenariat durable et la création d’environ 2 000 nouveaux emplois verts pour les jeunes et les femmes, le projet RIPOSTES est à la hauteur du défi à relever et il contribue à la «justice climatique», une vision commune du partenariat entre l’Union européenne et le Sénégal».
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Communiqué de presse
14 novembre 2022
Sénégal : L’OIM va permettre au Gouvernement sénégalais de fournir aux migrants une aide et une protection fondées sur les droits après leur débarquement
Au regard de cette situation, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), en partenariat avec le gouvernement du Sénégal à travers la Direction Générale d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur (DGASE) et le Comité Interministériel de Lutte contre l’Émigration Clandestine (CILEC) a développé le projet Renforcement des capacités permettant au Gouvernement du Sénégal de fournir aux migrants vulnérables une aide et une protection soucieuses des sexospécificités[1] et fondées sur les droits après leur débarquement.
Le lancement de cette initiative a été organisé le 21 septembre 2022 à Dakar. A l’occasion de cette cérémonie, la cheffe de mission de l’OIM au Sénégal, Valéria Falaschi a rappelé que « Toute personne secourue en mer doit être rapidement débarquée et amenée dans un lieu où sa sécurité n’est plus menacée et où ses besoins fondamentaux tels que la nourriture, le logement et les besoins médicaux peuvent être satisfaits en tenant en compte de ses circonstances particulières ». En effet, la protection des migrants secourus en mer se poursuit après leur sauvetage tel que recommandé par l’Organisation Maritime Internationale. A ce titre, la cheffe de mission de l’OIM Sénégal a invité le Gouvernement du Sénégal à œuvrer davantage dans ce sens en soulignant : « L’OIM encourage l’Etat du Sénégal à envisager la nécessité de développer davantage, conformément au droit international, l’obligation de remettre les migrants récupérés en mer dans un lieu sûr en créant les conditions de respect des droits de l’homme des migrants secourus en mer sur leur territoire, en garantissant leur accès aux droits économiques, sociaux et culturels ».
A sa suite, le secrétaire permanent du Comité Interministériel de Lutte contre l’Émigration Clandestine (CILEC), Bocar Ly a félicité et encouragé la collaboration entre les autorités sénégalaises, l’Organisation internationale pour les migrations au Sénégal et toutes les parties prenantes préoccupées par une meilleure prise en charge des migrants secourus en mer. Il a indiqué : « A la suite du lancement de ce projet de l’OIM qui renforce les capacités du Gouvernement du Sénégal, le CILEC va disposer d’une stratégie et d’un plan d’actions pour s’attaquer aux manquements notamment la prise en charge immédiate et urgente des migrants en difficultés ».
A la suite des allocutions, des travaux de groupes réunissant des experts issus de divers domaines ont permis d’émettre des recommandations au Comité de Pilotage du projet. Il s’agit d’harmoniser les systèmes de signalement et de collecte, de mettre en place un cadre juridique spécifique à l’urgence, d’impliquer les services des sapeurs-pompiers, d’établir une cartographie des structures d’appui au niveau des côtes.
Ce projet est financé par le Fonds de Développement de l’Organisation internationale pour les migrations.
Pour plus d’informations, merci de contacter
Adama Dia, Communication OIM Sénégal par email : adia@iom.int
Cheikh Mbacké Sène, Chargé de projet par email : cmsene@iom.int
[1] Attributs sociaux et potentialités associées à l’être masculin ou féminin et aux rapports entre les femmes, les hommes, les filles et les garçons, ainsi qu’aux rapports entre femmes et aux rapports entre hommes (Bureau de la Conseillère spéciale pour la problématique hommes-femmes et la promotion de la femme : Stratégie pour la promotion de l’égalité des sexes (2011)
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