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05 décembre 2025
Visite officielle : ONU Femmes renforce son engagement pour l’égalité et l’autonomisation des femmes au Sénégal
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26 novembre 2025
Le Sénégal lance les 16 jours d’activisme à Gorée sous le thème « Mettre fin aux violences numériques »
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25 novembre 2025
Rencontre d’échange ONU Sénégal–Suisse autour du guide "The UN at Country Level"
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Les objectifs de développement durable au Sénégal
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Sénégal:
Histoire
26 novembre 2025
Le Sénégal lance les 16 jours d’activisme à Gorée sous le thème « Mettre fin aux violences numériques »
Île de Gorée, Sénégal, 25 novembre 2025 — Le Sénégal a officiellement lancé l’édition 2025 des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre à Gorée, en mettant l’accent sur la violence numérique contre les femmes et les filles sous le thème « Mettre fin aux violences numériques ». La cérémonie nationale, présidée par Maïmouna Dièye, Ministre de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités, a réuni des institutions gouvernementales, ONU Femmes et d’autres entités des Nations Unies, des partenaires diplomatiques, des représentantes et représentants de la société civile et des jeunes, les intervenantes et intervenants appelant à une prévention plus forte, au signalement, au soutien aux survivantes et aux survivants, et à la redevabilité en ligne.Dans son discours de lancement, la Ministre Dièye a mis en lumière l’ampleur des abus en ligne et la nécessité de veiller à ce que les espaces numériques fassent avancer l’égalité plutôt que de nuire. « La prévalence des violences numériques subies avant l’âge de 18 ans est de 20,4%. », a-t-elle déclaré.« L’utilisation abusive des réseaux sociaux par la désinformation, la diffamation, le harcèlement, l’usage de données personnelles sans consentement, la menace et le dénigrement constituent pour les femmes et les filles une lourde menace et les exposent à de lourdes conséquences, notamment par rapport à leur santé mentale. Mesdames et Messieurs, le numérique doit être un espace d’émancipation, pas une nouvelle frontière de la violence. » Message de l’ONU : action urgente, collective et soutien en coursS’exprimant au nom du Coordonnateur résident du système des Nations Unies, Aminata Maiga, Arlette Mvondo, Représentante de ONU Femmes au Sénégal, a averti que la violence numérique s’étend rapidement, prenant des formes qui endommagent des vies bien au-delà de l’écran.« À travers le monde, la violence numérique progresse à une vitesse inquiétante. Elle prend des formes nouvelles, les deepfakes, diffusion non consentie d’images intimes, harcèlement, manipulation, menaces, chantage, autant de violences qui brisent des vies bien au-delà des écrans. »En se référant à des cas récents évoqués pendant la cérémonie, elle a souligné l’ampleur de la menace qui vise les femmes et les filles en ligne. « L’actualité récente sur la cybercriminalité au Sénégal a révélé une réalité glaçante sur les violences en ligne dont 60% des victimes ont été des femmes et des filles. Cette statistique dit tout. Elle dit l’insécurité, la vulnérabilité des femmes. Elle dit l’ampleur du traumatisme, de la peur. Elle dit également l’urgence d’agir et d’agir ensemble. »Mme Mvondo a aussi mis en lumière la manière dont le système des Nations Unies soutient les efforts du Sénégal pour prévenir et répondre aux violences basées sur le genre, y compris à travers des programmes conjoints alignés sur le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable. Elle a cité des initiatives pour renforcer les services et la protection des survivantes et des survivants, élargir l’accès à la justice et aux recours, et protéger les filles contre les pratiques néfastes, y compris les programmes conjoints Thiendeya et Karangue, le programme e-justice pour soutenir la numérisation de la justice, et le plan conjoint qui traite les mutilations génitales féminines, mis en œuvre avec des partenaires nationaux.Voix des jeunes : « La violence numérique n’est pas virtuelle, elle est réelle »Un moment central de la cérémonie a été l’intervention de Adja Gaita Ndour, Représentante des jeunes et Ambassadrice de l’Agenda national de la fille, qui a exhorté les dirigeantes et dirigeants et les communautés à affronter la manière dont les abus numériques réduisent les filles au silence et normalisent le mal. « Nous prononçons si souvent l’expression « violence basée sur le genre » qu’elle peut finir par s’éviter de son sens. » a-t-elle observé. « Alors aujourd’hui, permettez-moi de commencer par ce qu’elle signifie réellement. »Elle a souligné que les dommages causés en ligne ne sont pas abstraits. « La violence numérique n’est pas virtuelle, elle est réelle. Elles blessent, elles isolent, elles humilient, elles réduisent en silence. »Perspective des partenaires : prévention, réponse et soutien pratiqueHélène De Bock, Ambassadrice de Belgique au Sénégal, a souligné que la violence basée sur le genre, y compris dans les espaces numériques, est un défi mondial partagé qui exige des réponses coordonnées. « Cette campagne est lancée partout au monde aujourd’hui parce que la violence basée sur le genre nous concerne tous, surtout dans un monde de plus en plus numérisé où les frontières n’existent plus. »Elle a également indiqué le soutien de la Belgique pour renforcer la prévention et la réponse, y compris l’appui à des services holistiques pour les survivantes et survivants, des activités de sensibilisation et de renforcement des capacités pendant la période de la campagne, et l’engagement avec des acteurs clés tels que les journalistes, des parties prenantes communautaires et les forces de sécurité.Gorée : mémoire, dignité et appel à l’action aujourd’hui Le lancement a eu lieu à Gorée après un moment symbolique de recueillement lié à l’histoire de l’île, y compris une visite et un recueillement à la Maison des Esclaves et à la Porte du Non-Retour, longtemps associée à la traite transatlantique et à la déshumanisation d’innombrables personnes.La Ministre Dièye a expliqué que le choix de Gorée était délibéré : il visait à relier la violence systémique et la déshumanisation du passé à de nouvelles formes de domination et d’exclusion à l’ère du numérique, et à souligner que la protection de la dignité doit s’étendre des espaces physiques aux espaces virtuels. À Gorée, a-t-elle dit, la mémoire n’est pas seulement le fait de rappeler les souffrances, mais aussi celui de tirer des leçons qui renforcent la liberté, la dignité et la protection aujourd’hui.Le programme a également comporté une présentation thématique sur les formes de violence numérique, une prestation théâtrale et des échanges avec les participantes et participants, renforçant le message selon lequel mettre fin aux abus en ligne exige sensibilisation, signalement, protection et redevabilité.Reconnaître la santé mentale et la mobilisation communautaireLa cérémonie a aussi mis en lumière l’impact sur la santé mentale de la violence numérique. Fatou Diop, fondatrice de l’initiative Weeruwaay, a souligné que les abus en ligne peuvent causer des dommages psychologiques graves et que le bien-être et le soutien doivent être centraux dans les réponses. « Bien qu’invisible physiquement, ces agressions causent des traumatismes psychologiques réels et durables. » a-t-elle déclaré, ajoutant : « La santé mentale, c’est une urgence aujourd’hui. Parce que sans une bonne santé mentale, il n’y a pas de santé. »Participants notablesLa cérémonie a réuni plusieurs personnalités nationales et internationales, notamment :Marie Hélène Diouf, Membre du ParlementAmsatou Sow Sidibé, Présidente de la Commission nationale des Droits de l’HommeAugustin Senghor, Maire de GoréeCarine Robarts, Ambassadrice de Grande-BretagneJean-Marc Pisani, Ambassadeur de l’Union européenne au SénégalClaudia Mosquera Rosero-Labbé, Ambassadrice de ColombiePenda Seck Diouf, Présidente de la Synergie des organisations de la société civileNdeye Marième Samb, Coordonnatrice nationale, Le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA)Poursuite de la campagne à l’échelle nationaleLes 16 jours d’activisme se poursuivront à travers le Sénégal sous le thème « Mettre fin aux violences numériques » jusqu’au 10 décembre, avec un programme national de sensibilisation, de prévention et d’action coordonnée mobilisant institutions, communautés, partenaires, médias et jeunes afin d’aider à faire en sorte que les espaces numériques protègent les droits, la sécurité et la participation des femmes et des filles, plutôt que de permettre des préjudices. Comment participer à la campagne? Créez une carte numérique avec votre photo et votre message, et à afficher votre soutien en utilisant notre cadre dédié : 1️⃣ Cliquez sur le lien : https://twb.nz/16joursunwsen2️⃣ Téléchargez votre photo3️⃣ Placez-la dans le cadre4️⃣ Téléchargez l’image finale➡️ Vous pouvez ensuite l’utiliser comme photo de profil ou la partager sur vos réseaux sociaux pour amplifier la campagne.Ensemble, faisons entendre nos voix et créons des espaces – physiques comme numériques – où chaque femme et chaque fille peut s’exprimer librement et en toute sécurité.
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Histoire
24 novembre 2025
Rencontre d’échange ONU Sénégal–Suisse autour du guide "The UN at Country Level"
Dakar, Sénégal - Le 20 novembre 2025, l’Ambassade de Suisse et le Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies au Sénégal ont organisé une rencontre d’échange avec la communauté diplomatique autour du manuel “The UN at Country Level: A Practical Guide to the UN Operational System”. Cette session, tenue à la Résidence Mme Tamara Mona Ambassadrice de Suisse au Sénégal et M. Pietro Mona, Ambassadeur de Suisse désigné pour Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali et la Mauritanie, a réuni une trentaine de participants, principalement issus de la communauté diplomatique ainsi que des membres de l’équipe pays des Nations Unies au Sénégal (ONU Sénégal). Elle visait à renforcer la compréhension du fonctionnement du Système des Nations Unies dans les pays membres et à encourager un dialogue stratégique sur ses réformes en cours. Un outil essentiel pour mieux comprendre un système complexe Le guide « The UN at Country Level: A Practical Guide to the UN Operational System » (en français « L’ONU au niveau des pays : Guide pratique du système opérationnel des Nations Unies »), publié par la Suisse, constitue un outil essentiel pour mieux comprendre le fonctionnement du Système des Nations Unies au niveau pays. Conçu pour démystifier une architecture institutionnelle souvent perçue comme complexe, il explique de manière accessible les rôles des différentes entités onusiennes, le mandat du Coordonnateur résident, les mécanismes de coordination, ainsi que le cadre stratégique qui guide l’action des Nations Unies, notamment le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF). Ce manuel offre ainsi une référence pratique pour les gouvernements, les partenaires techniques et financiers, les diplomates et les acteurs de la société civile souhaitant interagir efficacement avec l’ONU. Au Sénégal, où le pays sert de hub régional pour plusieurs agences, ce guide permet de renforcer la lisibilité, la transparence et la compréhension commune du système onusien.Démocratiser la compréhension des Nations Unies au SénégalDans son allocution d’ouverture, Mme Tamara Mona, l’Ambassadrice de Suisse, a souligné l’importance de rendre le système onusien plus lisible et accessible pour les partenaires :« Il faut vraiment connaître aussi la complexité du système pour être capable de discuter et trouver des solutions ensemble. » Mme l'Ambassadrice a rappelé que le guide publié par la Suisse vise à démystifier un système souvent perçu comme difficile à appréhender, et à encourager des échanges nécessaires sur les défis mais aussi les réussites du multilatéralisme.Le Coordonnateur résident des Nations Unies au Sénégal, Mme Aminata Maiga, a quant à elle insisté sur l’importance de favoriser une connaissance commune du fonctionnement onusien, en particulier dans un pays qui abrite un écosystème unique :« Le Sénégal étant un hub des Nations Unies, nous avons voulu démocratiser la manière dont nous travaillons avec les États membres. Les gens ont du mal à savoir comment engager l’ONU ; ce guide est un outil pour faciliter cette compréhension. »Elle a également souligné la période particulière de transformation du Système des Nations Unies, qui nécessite une implication collective :« L’organisation doit se réinventer, et tout le monde doit accompagner ce processus. » Après les discours d’ouverture, la rencontre s’est poursuivie avec une présentation des grandes lignes du guide suisse « The UN at Country Level: A Practical Guide to the UN Operational System » par M. Pablo Padrutt, Chef de mission adjoint à l’Ambassade de Suisse pour le Sénégal, permettant aux participants de mieux comprendre les mécanismes qui structurent l’action onusienne. L’équipe d’ONU Sénégal a ensuite exposé de manière pédagogique la manière dont le système fonctionne au niveau national, ainsi que les mécanismes de coordination qui permettent de soutenir efficacement les priorités du pays. Diplomates et agences onusiennes saluent une initiative opportune Un panel réunissant M. Pierre Lucas, Directeur pays et Représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Sénégal et M. Charles Bernimolin, Chef du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et centrale du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), modéré par Mme Amanda Ammann, Chargée de programmes et conseillère en systèmes alimentaires à l’Ambassade de Suisse au Sénégal, a permis d’approfondir les perspectives opérationnelles et humanitaires, en mettant en avant les dynamiques de collaboration inter-agences. Les échanges ont mis en lumière un consensus fort parmi les chefs de missions diplomatiques et les représentants des agences onusiennes quant à la pertinence de cette rencontre, organisée dans un contexte marqué par les réformes du système multilatéral. Plusieurs intervenants ont souligné l’importance d’une compréhension partagée des enjeux et des responsabilités pour garantir l’efficacité de l’action collective. M. Lucas a insisté sur le rôle stratégique de la coordination inter-agences, saluant le modèle sénégalais :« Nous avons montré comment associer nos forces pour nous aligner avec les besoins du pays. Le Sénégal est un modèle de ce que pourra être le système des Nations Unies dans cette direction. » Dans la même dynamique, M. Bernimolin a rappelé la valeur du dialogue et de la pédagogie :« La compréhension et l’éducation sont à la base des solutions pour la paix et le développement. Ce débat de fond fait avancer les choses. » La rencontre s’est conclue par une session d’échanges ouverte, au cours de laquelle les participants ont posé des questions, partagé leurs observations et proposé des pistes pour renforcer davantage la compréhension et l’engagement autour des réformes du système multilatéral.L’Ambassadeur du Rwanda au Sénégal, M. Festus Bizimana, a ainsi rappelé la responsabilité commune des États membres dans la réussite du système ::« Les Nations Unies, ce sont nous tous. [La réflexion porte sur] Qu’est-ce qu’on doit faire pour que ça marche, pour que les réformes soient réalistes et effectives ?»La Directrice du Bureau national pour le Sénégal de l'Organisation Internationale du Travail, Mme Samira Daoud, a également insisté sur le rôle central des États :« Les États doivent se rendre compte de l’importance qu’ils ont pour la réussite des réformes. Favoriser une meilleure compréhension du système, c’est aller dans le bon sens. » Ensemble, ces contributions ont souligné l’importance de la transparence, de la coordination et de l’appropriation pour renforcer l’efficacité collective du système onusien au Sénégal et au-delà.Une étape clé pour renforcer la collaboration avec les partenairesCette rencontre a permis d’améliorer la compréhension commune du fonctionnement du Système des Nations Unies au Sénégal, de clarifier les rôles respectifs du Coordonnateur résident, des agences et des mécanismes de coordination prévus dans le Plan-cadre de coopération UNSDCF 2024–2028. Elle a également renforcé les liens entre missions diplomatiques, institutions nationales et agences onusiennes, tout en ouvrant de nouvelles pistes pour un engagement mieux informé autour des priorités nationales et des Objectifs de Développement Durable. Cette initiative constitue ainsi une avancée significative vers une ONU plus ouverte, plus lisible et plus collaborative au niveau pays.Visionnez l'album photo via ce lien : Album photo rencontre Suisse-ONUVoir la vidéo : Pour plus d'information sur le guide et pour le télécharger suivez ce lien :https://www.understandingtheun.org/
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Histoire
05 novembre 2025
80 ans des Nations Unies : le Sénégal réaffirme son engagement pour un multilatéralisme fort et inclusif
Dakar, Auditorium du Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG), le 24 octobre 2025- Le vendredi 24 octobre 2025, le Sénégal s’est joint au reste du monde pour célébrer les 80 ans de la Charte des Nations Unies, adoptée le 24 octobre 1945 à San Francisco. À Dakar, la célébration au CESAG a rassemblé près de 300 participants, dont des étudiants, des membres du Système des Nations Unies (SNU), des partenaires techniques et financiers, des diplomates et des représentants du Gouvernement du Sénégal, autour du thème : « Pourquoi les Nations Unies sont-elles toujours nécessaires, 80 ans après ? Renforcer le multilatéralisme et la contribution sénégalaise. »La célébration s’est tenue en présence du Secrétaire général du Ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Khare Diouf, de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mme Barrie Lynne Freeman, du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Sénégal, Mme Aminata Maiga, , ainsi que du corps diplomatique et des directeurs et représentants régionaux des agences onusiennes au Sénégal.Le Système des Nations Unies au SénégalLe Sénégal accueille 26 agences, fonds et programmes des Nations Unies, mobilisés dans une approche synergique sous le leadership du Coordonnateur résident. À travers le Bureau du Coordonnateur Résident (RCO), l’ONU agit comme catalyseur de partenariats alignés sur les priorités nationales, notamment la Vision Sénégal 2050 et les Objectifs de Développement Durable (ODD). Le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) 2024–2028, principal outil stratégique du SNU, vise à coordonner les interventions des agences onusiennes pour un impact collectif, durable et inclusif au service des priorités nationales.Dans un contexte mondial marqué par des crises multidimensionnelles la célébration a mis en lumière l’engagement du Sénégal en faveur du dialogue et de la coopération internationale, réaffirmant son attachement au multilatéralisme.60 ans de partenariat fécond entre le Sénégal et les Nations UniesDepuis 60 ans, le Sénégal incarne une diplomatie fondée sur le dialogue, l’ouverture et le consensus, contribuant activement au multilatéralisme. Le pays est reconnu comme l’un des principaux contributeurs de troupes de maintien de la paix en Afrique, une voix influente dans les négociations internationales sur le climat, la paix et la réforme des institutions, et une terre d’accueil pour de nombreuses entités régionales des Nations Unies. Dakar est aujourd’hui un hub onusien majeur en Afrique de l’Ouest, symbole d’une confiance mutuelle durable.La cérémonie s’est ouverte par les hymnes du Sénégal et des Nations Unies, suivis des allocutions de Dr Khare Diouf, Mme Aminata Maiga, Son excellence Monsieur Jean KOE NTONGA, Ambassadeur de la République du Cameroun, Doyen du Corps diplomatique, Pr. Rosaline Dado Worou Houndekon, Directeur Général du CESAG et Reine Nadia KONAN, Présidente de l’association des étudiants du CESAG.Prenant la parole au nom du Gouvernement, Dr Khare Diouf a rappelé l’engagement du Sénégal en faveur d’une intégration africaine forte et d’un multilatéralisme renouvelé. Il a rappelé que l’ONU demeure « l’unique espace universel de débat et d’action collective » .et souligné que le Sénégal a toujours privilégié le « dialogue, l’ouverture et le consensus » bâtissant ainsi une contribution solide et respectée du multilatéralisme. Dans son allocution d’ouverture, Mme Aminata Maïga, Coordinateur résident du Système des Nations Unies au Sénégal, a salué le rôle du Sénégal comme acteur clé du multilatéralisme, rappelant que « le développement durable n’est pas une addition de projets, mais une promesse de transformation partagée. ». Elle a également insisté sur la place centrale de la jeunesse, considérée comme un levier essentiel de cette transformation.La cérémonie d’ouverture a été suivie par la projection d’une vidéo institutionnelle qui a mis en lumière les réalisations conjointes du Gouvernement du Sénégal et du Système des Nations Unies. Cette vidéo a illustré l’impact concret de leur action commune dans les domaines du développement, de la paix, de la santé, de l’éducation et de l’égalité de genre. Cette séquence a été suivie par la présentation du Rapport des résultats de l’ONU pour l’année 2024, soulignant les avancées et les défis à venir. Cette présentation a révélé notamment qu’en 2024, le Système des Nations Unies a mobilisé plus de 29 millions USD et investi 41,6 millions USD pour la mise en œuvre du Plan-cadre de coopération au Sénégal, avec 90 % des fonds intégrant l’égalité de genre et 91 % contribuant à la promotion des droits humains. Plus de 2,5 millions de personnes ont directement bénéficié des programmes du SNU dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, la gouvernance, la cohésion sociale et la transition écologique.Une célébration placée sous le signe du dialogue et de l’engagement Le temps fort de la matinée fut le panel diplomatique de haut niveau, animé par le Directeur général du CESAG, Pr. Rosaline Dado Worou Houndekon. Il a réuni Dr Khare Diouf, Mme Barrie Lynne Freeman, M. Robert Kotchani, Représentant régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour l’Afrique de l’Ouest, ainsi que Mme Ornella Florette Chéruline, étudiante du CESAG et porte-voix de la jeunesse.Les échanges, riches et interactifs, ont permis de revisiter la place du Sénégal dans les grandes transformations mondiales, tout en questionnant les défis du multilatéralisme à l’ère du numérique et des crises globales. Barrie Lynne Freeman a rappelé que « quatre-vingts ans après l’ONU demeure le « pilier du multilatéralisme » porté par les trois piliers que sont la paix, le développement et les droits humains. Robert Kotchani a, pour sa part, insisté sur l’approche fondée sur les droits humains, « clé de voûte des Objectifs de développement durable » et gage de légitimité du multilatéralisme.Prenant la parole au nom de la jeunesse, Ornella Florette Chéruline Gnassounou a livré un message fort : « Je dirais que notre jeunesse est la plus connectée de toute l’histoire. En un seul clic, nous sommes capables de faire déplacer les lignes. Alors pourquoi ne pas utiliser cette technologie au service des Nations Unies ? Nous pouvons relayer leurs valeurs sur TikTok, Instagram, Snapchat et devenir des acteurs engagés, non plus éternels bénéficiaires des politiques de développement, mais partenaires pour l’atteinte des ODD. Aujourd’hui, je ne viens pas avec une liste de doléances, mais avec une main tendue vers les Nations Unies : celle d’une jeunesse sénégalaise et africaine prête à travailler de concert pour faire bouger les lignes. Une jeunesse qui ne veut plus être spectatrice, mais actrice. » Une immersion dans l’histoire et l’actionLes participants ont pu découvrir après le panel, une exposition photo mettant en lumière 60 ans de diplomatie sénégalaise à l’ONU, à travers des portraits des ministres des Affaires étrangères à la tribune de l’Assemblée générale à New York. L’exposition présentait également des visuels illustrant les résultats concrets obtenus en 2024, témoignant de la continuité d’un engagement et de la force d’un partenariat tourné vers l’action et l’impact.La jeunesse, moteur du multilatéralisme de demain Moment fort de la journée, la célébration a placé la jeunesse au centre des débats. L’après-midi a été marqué par une simulation inédite d’une réunion de l’Équipe pays des Nations Unies, organisée par les étudiants du CESAG sur le thème : « Les compétences des jeunes et l’emploi décent ». Encadrés par de véritables chefs d’agences onusiennes, notamment l’ONU Femmes, le FNUAP, l’OIM, l’OIT, le PNUD, la FAO et un représentant du Coordonnateur Résident, les étudiants ont reproduit la dynamique de coordination qui caractérise le travail du Système des Nations Unies, en formulant des propositions concrètes pour renforcer l’insertion professionnelle et l’autonomisation économique des jeunes.Cet exercice, unanimement salué par les participants, a révélé la créativité et l’engagement de la jeunesse sénégalaise. Reine Nadia KONAN, Présidente de l’Association des Étudiants du CESAG et Représentante du Coordonnateur Résident lors de la simulation, a lancé un appel vibrant : « Ensemble, co-créons un projet pilote, porté par les étudiants, où vos expertises se mêleront à notre énergie et à notre volonté d’apprendre. »Son message a résonné comme un écho à la conviction du Système des Nations Unies : la jeunesse n’est pas seulement l’avenir, elle est déjà un acteur du multilatéralisme. Comme l’a affirmé le Coordonnateur Résident : « J’ai bien entendu l’appel qui a été lancé. On ne vous regardera pas uniquement comme des bénéficiaires, mais comme ceux qui peuvent porter le flambeau du multilatéralisme. » Et de conclure : « Vous incarnez la relève du multilatéralisme, celle qui saura transformer les promesses d’aujourd’hui en progrès réels demain. »Des perspectives ambitieuses pour les décennies à venir À l’aube de sa neuvième décennie, l’ONU et le Sénégal réaffirment leur volonté d’approfondir leur partenariat pour accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable, renforcer la résilience face aux chocs climatiques et économiques et mobiliser des ressources innovantes pour garantir des services essentiels. La célébration du 80ᵉ anniversaire des Nations Unies, le 24 octobre 2025, s’est voulue un appel à l’action, rappelant que le multilatéralisme demeure une nécessité et le chemin le plus sûr vers un avenir commun, pacifique et durable.Dans son message final, Mme Maïga a remercié le Gouvernement, les partenaires et la jeunesse pour leur engagement, réaffirmant la volonté du Système des Nations Unies d’accompagner la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et de la Vision Sénégal 2050, pour un développement inclusif et durable. Visitez la galerie d'image de la célébration : ALBUM PHOTO UN DAY 2025Ci-dessous un retour en image sur la célébration :
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Publication
31 octobre 2025
En bref… Résultats de l’ONU en 2024 au Sénégal
Cette brochure présente :Les principales réalisations par Objectif de Développement Durable (ODD) : des avancées concrètes dans la santé, l’éducation, l’égalité des genres, la lutte contre le changement climatique et bien plus encore.Le budget dédié au développement et les ressources mobilisées pour soutenir ces actions et accélérer la mise en œuvre des ODD.Téléchargez la brochure pour explorer comment l’ONU et ses partenaires transforment les engagements en résultats tangibles pour un Sénégal inclusif et durable.
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Publication
30 octobre 2025
L'ONU au Sénégal - Guide rapide
Explorez le Guide Essentiel des Nations Unies au Sénégal
Ce guide rapide met en lumière :Le rôle du Bureau du Coordonnateur résident : garant de la cohérence et de l’efficacité des actions de l’ONU dans le pays.Le Cadre de Coopération des Nations Unies (2024 - 2028) pour le développement durableLes Objectifs de développement durable (ODD) : une feuille de route pour un avenir inclusif et durable.Quelques résultats clés : des avancées concrètes dans des domaines tels que la santé, l’éducation, la gouvernance et la résilience climatique.Téléchargez la brochure pour découvrir comment l’ONU et ses partenaires contribuent à transformer les engagements en actions au Sénégal.
Ce guide rapide met en lumière :Le rôle du Bureau du Coordonnateur résident : garant de la cohérence et de l’efficacité des actions de l’ONU dans le pays.Le Cadre de Coopération des Nations Unies (2024 - 2028) pour le développement durableLes Objectifs de développement durable (ODD) : une feuille de route pour un avenir inclusif et durable.Quelques résultats clés : des avancées concrètes dans des domaines tels que la santé, l’éducation, la gouvernance et la résilience climatique.Téléchargez la brochure pour découvrir comment l’ONU et ses partenaires contribuent à transformer les engagements en actions au Sénégal.
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Histoire
05 décembre 2025
Visite officielle : ONU Femmes renforce son engagement pour l’égalité et l’autonomisation des femmes au Sénégal
Dakar, Sénégal - Le 1er décembre 2025, à l’occasion de sa visite officielle au Sénégal, Madame Nyaradzayi Gumbonzvanda, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, a rencontré l’équipe pays des Nations Unies au Sénégal pour échanger sur le soutien aux priorités nationales et le positionnement stratégique d’ONU Femmes en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes. Cette rencontre, organisée à l’hôtel Noom à Dakar, s’est tenue en présence du Coordonnateur résident ai et des membres de l'équipe pays des Nations Unies au Sénégal. Les discussions ont porté sur la contribution du système des Nations Unies à la mise en œuvre des engagements du Sénégal en matière de développement durable, notamment l’Agenda 2030, Beijing +30, la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité, ainsi que l’initiative UN80 visant à renforcer l’impact collectif des Nations Unies à l’occasion de son 80e anniversaire. Elle a également été l’opportunité pour l’équipe pays de présenter ses initiatives, projets et programmes en faveur de l’égalité des genres et de réaffirmer son engagement à en faire une composante intégrante dans leur conception et formulation.Madame Gumbonzvanda a également participé à un dialogue avec des femmes et des jeunes leaders du Sénégal et du Sahel, afin de promouvoir le leadership féminin et renforcer la voix des femmes dans les processus décisionnels. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, soulignant l’importance de la mobilisation collective pour mettre fin à ces violences.À l’issue des échanges, Madame Nyaradzayi Gumbonzvanda a souligné l’importance d’une coordination renforcée et a adressé un message mobilisateur :« Dans le contexte de l’initiative UN80, il est essentiel de renforcer notre coordination pour maximiser l’impact collectif des Nations Unies. Je souhaite à toutes et à tous de fructueux 16 jours d’activisme et vous invite à contribuer activement à la campagne contre la violence en ligne ciblant les femmes. Ensemble, nous pouvons créer un espace numérique sûr et inclusif. »
— Nyaradzayi Gumbonzvanda, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes En marge de cette rencontre, la Directrice exécutive adjointe a réaffirmé l’engagement d’ONU Femmes à travailler en étroite collaboration avec les autorités nationales, les partenaires au développement et la société civile pour faire progresser les droits des femmes et des filles, et bâtir une société plus inclusive et équitable.
— Nyaradzayi Gumbonzvanda, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes En marge de cette rencontre, la Directrice exécutive adjointe a réaffirmé l’engagement d’ONU Femmes à travailler en étroite collaboration avec les autorités nationales, les partenaires au développement et la société civile pour faire progresser les droits des femmes et des filles, et bâtir une société plus inclusive et équitable.
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Histoire
24 juillet 2025
Le projet pilote d’e-justice dans la banlieue de Dakar progresse avec l’appui du Fonds ODD et des Nations Unies
Les efforts du Sénégal pour digitaliser son système judiciaire se sont rapprochés de la réalité le 16 juillet, lorsque des membres du groupe « Transformation digitale » de l’Équipe pays des Nations Unies ont visité le nouveau mini centre de calcul et l’antenne assurant la liaison en faisceau hertzien (FH) du Palais de justice de Pikine Guédiawaye avec Dakar.Cette visite laisse penser qu’une plateforme d’e‑justice pilote – financée par le Fonds commun pour les Objectifs de développement durable (Fonds ODD) et mise en œuvre par quatre agences des Nations Unies : l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) et ONU Femmes – pourrait entrer en service dés septembre á Guédiawaye, puis être étendue à l’ensemble des juridictions de Dakar à la réouverture des cours et tribunaux en octobre, offrant aux citoyens la possibilité de demander des documents administratifs ou judiciaires, de suivre leurs affaires et, à terme, de régler les frais électroniquement.« Lorsque la plateforme judiciaire aura atteint sa vitesse de croisière, les Sénégalais pourront solliciter depuis leur domicile les documents essentiels », a expliqué M. Ousseynou Gueye, directeur de la Dématérialisation et de l’Automatisation au ministère de la Justice, lors d’une visite guidée pour les responsables onusiens. « C’est précisément ce que le Président Bassirou Diomaye Faye entend par dématérialisation des procédures judiciaires. » Le tribunal de Pikine-Guédiawaye a déjà le système sur ses propres ordinateurs. « Nous avons trouvé énormément de monde au niveau du tribunal », observe M. Gueye. « L’enjeu majeur, c’est de réduire le temps de la justice par rapport à cette dématérialisation ». En permettant aux citoyens de faire leurs démarches à distance, la plateforme décongestionnera les guichets physiques et réduira les délais de traitement en justice.Les techniciens profiteront de la trêve judiciaire du mois d’août pour numériser les dossiers en cours et former le personnel, de sorte qu’« en septembre, ils disposeront d’un outil pleinement opérationnel ». L’objectif est que magistrats et greffiers puissent l’utiliser directement pour accélérer le traitement des affaires.Au-delà d’un appui initial déjà mobilisé par le PNUD, l’UNOPS et ONU Femmes, une subvention additionnelle accordée par le Fonds ODD a permis d’acquérir l’équipement Tier III du centre de calcul qui héberge les informations judiciaires de Pikine-Guédiawaye et de Dakar, de mettre en place un site secours (backup), d’installer les antennes reliant les deux sites, ainsi que d’acquérir les ordinateurs, scanners et imprimantes nécessaires à un fonctionnement quasi sans papier.La subvention couvre également le développement de nouveaux logiciels pour les « maisons de justice » et les « boutiques de droit », des supports d’information du public et une feuille de route pour l’extension nationale du projet.Les quatre entités onusiennes se répartissent les tâches. Le PNUD a fourni le matériel du centre de calcul et les équipements bureautiques, s’appuyant sur un précédent programme d’appui à la justice. L’UIT travaille avec les autres agences des Nations Unies membres du projet et le Ministère sur la note stratégique du groupe « Transformation digitale » et sa mise en œuvre, afin que la conception du réseau et le développement applicatif du projet pilote e-justice s’inscrive dans la feuille de route nationale « New Deal Technologique ». L’UNOPS renforce les capacités des maisons de justice en les fournissant d’équipements informatiques de dernière génération et en optimisant leur connectivité grâce à l’installation de solutions de câblage réseau à haute performance. ONU Femmes accompagne l’équipement des maisons de justice et des boutiques de droit, et assure la formation des acteurs judiciaires, afin de s’assurer que la plateforme réponde aux besoins des femmes et des jeunes.M. Ali Drissa Badiel, Représentant de zone de l’UIT pour l’Afrique de l’Ouest et président du groupe Transformation digitale, indique que les partenaires comptent finaliser le pilote dans les semaines à venir et préparer leur rapport au Fonds ODD.« La transformation numérique est un catalyseur pour la réalisation des 17 Objectifs de développement durable », souligne‑t‑il. « Si nous prouvons l’efficacité de l’e‑justice ici, nous pourrons mobiliser les ressources additionnelles nécessaires pour étendre le service à l’ensemble du Sénégal et accompagner les ambitions numériques plus larges du Gouvernement. » Forte des bases techniques désormais en place et des enseignements tirés à Guédiawaye, l’équipe estime disposer d’un modèle réplicable dans les treize autres régions du pays — à condition de réunir les financements nécessaires.Comme le résume M. Gueye : « Nous capitaliserons sur ce pilote pour couvrir le reste du territoire ; ce qu’il nous faut maintenant, c’est les ressources pour le concrétiser. »
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Histoire
26 juin 2025
Le Sénégal élabore une feuille de route sur le Funding Compact et formule des recommandations pour un financement durable avant le sommet de Séville
Responsables gouvernementaux, agences onusiennes, acteurs de la société civile ainsi que des représentants du secteur privé et d’institutions financières internationales ont élaboré, le 25 juin à Dakar, une première feuille de route visant à combler le déficit de financement du développement au Sénégal et à affiner la position du pays pour la Quatrième Conférence des Nations Unies sur le financement du développement (FfD4), prévue la semaine prochaine à Séville, en Espagne.Ce rendez-vous de Séville constitue le plus haut niveau d’examen des engagements financiers depuis la pandémie et devrait orienter les priorités mondiales jusqu’en 2030.« Conformément à l’agenda national de transformation Vision Sénégal 2050 et à la Stratégie nationale de développement 2025-2029, notre pays a fait le choix d’aborder de manière structurante les six piliers qui sous-tendent les débats sur le financement du développement : la mobilisation des ressources nationales, la soutenabilité de la dette, la justice fiscale, la coopération internationale, la réforme de l’architecture financière mondiale et le partenariat avec le secteur privé », a déclaré M. Souleymane Sow, coordonnateur de l’unité de suivi de la politique économique au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.Des représentants des ministères de l’Économie, des Finances, du Budget, des Affaires étrangères et de l’Environnement ont siégé aux côtés de délégués de diverses entités onusiennes, y compris le Bureau du Coordonnateur résident, la CEA, la FAO, l’OIM, l’OIT, ONU Femmes, le PAM, le PNUD, l’UNESCO, l’UNICEF et l’UNOPS, ainsi que de la Banque africaine de développement, de la Banque islamique de développement, de centres de recherche universitaires et de la Commission nationale des acteurs de la société civile (CASC).Les participants ont passé en revue le coût de 18 000 milliards de francs CFA (environ 30 milliards de dollars américains) de la stratégie nationale 2025-2029 et ont exploré des pistes pour accroître les recettes sans compromettre la viabilité de la dette.« Cette activité permettra de dégager des orientations, de donner des recommandations au gouvernement du Sénégal pour le forum sur le financement du développement, mais aussi de dresser une feuille de route sur le Funding Compact qui permettra de travailler ensemble d'une manière pérenne pour avoir des mécanismes de financement solides au niveau communautaire pour le financement du Plan national de développement du Sénégal », a souligné M. Ibrahima Fall, président de la CASC. Samira Daoud, directrice du Bureau national de l’Organisation internationale du Travail et représentante du Coordonnateur résident de l’ONU, a rappelé l’ampleur de l’enjeu : « Le dernier rapport du Secrétaire général sur le financement du développement durable de 2024 note que le déficit annuel de financement pour atteindre les Objectifs de développement durable dépasse désormais 4 000 milliards de dollars, soit trois fois les estimations d'avant la pandémie. Mesdames et Messieurs, la transformation du financement du développement ne peut se décréter ; elle doit se construire dans la transparence, l’innovation et la solidarité. Elle commence ici, aujourd'hui, à travers ce dialogue franc, inclusif et orienté vers l'action. »Moustapha Ndiaye, du Bureau du Coordonnateur résident, a présenté les six engagements du Funding Compact pour rendre les financements plus flexibles, pluriannuels et alignés sur les priorités nationales ; l’objectif de porter à 30 % la part des contributions des États membres aux ressources pour le développement de l’ONU d’ici 2027 (contre 11,4 % actuellement) ; ainsi que les plans visant à porter le Joint SDG Fund et le Peacebuilding Fund à 500 millions de dollars chacun. Les participants se sont ensuite répartis en deux groupes de travail. Le premier a identifié les sources de financement internes et externes, évalué leur efficacité et clarifié les rôles de l’État, du Système des Nations Unies, du secteur privé, de la société civile et des bailleurs, esquissant ainsi une stratégie durable et inclusive. Le second a analysé les effets de l’architecture financière internationale sur les économies africaines, la réaction des institutions face aux crises et les réformes — des restructurations de dette plus rapides à des règles fiscales plus équitables — susceptibles de rééquilibrer le système au profit des pays en développement.L’atelier a recommandé de renforcer la mobilisation des ressources internes au Sénégal, notamment par une réforme fiscale et une meilleure gouvernance. Il a également appelé à diversifier les sources de financement en impliquant davantage le secteur privé, la diaspora et la société civile. Un alignement plus étroit des financements extérieurs sur les priorités nationales a été jugé essentiel.Les participants ont plaidé pour une réforme de l’architecture financière internationale, incluant la restructuration de la dette et une représentation accrue des pays du Sud. Enfin, le rôle des Nations Unies a été souligné pour accompagner ces efforts, à travers l’appui technique, le plaidoyer et la coordination. La feuille de route et les recommandations seront partagées pour renforcer la position du Sénégal avant le départ de la délégation sénégalaise pour Séville, où le pays entend plaider en faveur d’une réforme de la dette, d’une justice fiscale et d’un meilleur accès aux financements climatiques dès l’ouverture de la conférence le 30 juin.
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Histoire
17 mars 2025
Droits de l’homme et migration : Outiller les jeunes filles pour devenir des championnes de l’égalité
Le 7 mars 2025, dans le cadre des célébrations de la Journée internationale des femmes, une soixantaine d’élèves du Lycée d’Excellence Mariama Ba de Gorée au Sénégal ont participé à un atelier captivant sur le genre et la migration.Organisé par le Ministère de l’Éducation nationale en partenariat avec PROMIS (initiative conjointe de l’ONUDC et du HCDH pour la protection des migrants), le bureau régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour l’Afrique de l’Ouest et soutenu par l’ONG Enda Lead, l’atelier a présenté un format interactif et ludique visant à susciter des échanges constructifs. « L’atelier a été particulièrement intéressant. On a parlé des problèmes migratoires. On a parlé de plusieurs thématiques, à savoir les droits de l’homme. On a parlé de la Déclaration universelle des droits de l’homme, on a parlé des migrations internationales et même internes. On a également abordé la problématique de l’inégalité des genres, que ça soit lors des migrations ou même en général », a souligné Rockyatou Ndong, une élève.Travaillant en groupes, les élèves ont tiré au sort des sujets de discussion allant de questions telles que « Une personne migrante est-elle forcément un réfugié ? » à des affirmations portant sur des enjeux comme la migration régulière ou irrégulière, les droits de l’homme, les préoccupations environnementales, la fermeture des frontières et la traite des personnes. Cette expérience d’apprentissage est essentielle car elle dote les élèves des connaissances cruciales et des compétences de plaidoyer nécessaires pour participer activement à la construction de leurs communautés et faire valoir leurs droits.Des experts de l’Organisation internationale pour les migrations, d’ONU Femmes et d’autres organisations partenaires sont intervenus pour développer chaque thème, donnant ainsi aux jeunes participantes la confiance nécessaire pour défendre les droits de l’homme et l’égalité des sexes. Un apprentissage interactif par le biais d’un format ludique L’approche originale de l’atelier reposait sur un jeu structuré qui combinait des questions et affirmations préparées avec des discussions de groupe actives. Chaque groupe d’élèves a reçu un document répertoriant divers thèmes – allant de « Migration et égalité des sexes » et « Droits de l’homme et environnement » à « La Déclaration universelle des droits de l’homme » et « Traite des personnes ». Quatre groupes ont été formés, et chaque groupe a tiré au sort un sujet placé dans un sac. Lorsqu’un sujet était tiré – comme « La migration est-elle un choix ? » ou « Les migrants irréguliers sont-ils forcément illégaux ? » – des experts intervenaient avec des éclairages adaptés : un spécialiste abordait les thèmes relatifs aux droits de l’homme, un représentant de l’OIM expliquait les questions liées à la migration, un expert d’ONU Femmes menait les discussions sur les droits des femmes, et l’ONG Enda Lead traitait des questions environnementales. Dans le cadre de discussions générales, les élèves exprimaient d’abord leurs opinions avant que l’expert ne complète le débat, et lorsque les réponses étaient pertinentes, ils étaient applaudis et recevaient même un exemplaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.« Nous avons beaucoup apprécié la stratégie d’échange utilisée parce qu’il s’agissait quand même d’aller un peu vers le jeu, donc l’aspect ludique pour mieux intéresser nos élèves et qui se sont investis à fond et qui ont pu glaner le maximum d’informations en relation avec des thématiques qui touchent les éléments que je viens d’énumérer. » a déclaré Ramatoulaye Sarr, Proviseure du lycée. Renforcer les compétences grâce à l’intervention d’experts L’atelier a également comporté des sessions ciblées conçues pour aborder des intersections spécifiques :
Jeunesse et égalité des sexes : M. Seydina Kane, le point focal genre et jeunesse au HCDH, a interagi avec les élèves pour aborder la manière dont les questions relatives à la jeunesse et à l’égalité des sexes se croisent avec les droits de l’homme des migrants.Perspectives environnementales : Un représentant de l’ONG End Lead a souligné les interdépendances entre la migration, l’environnement et le changement climatique. Il a mis en lumière l’importance de la préservation de la biodiversité et du reboisement pour renforcer la résilience des populations vulnérables dans un contexte migratoire.Impact éducatif : L’atelier s’est inscrit dans le prolongement des objectifs éducatifs des élèves. Par une participation active et un dialogue avec des experts, les participants ont approfondi leur compréhension des droits de l’homme, des droits des femmes et des enfants, ainsi que de la nécessité du plaidoyer dans ces domaines.« L’activité a été très enrichissante. On a beaucoup appris concernant les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et la protection et le respect de ces droits en général dans le monde entier. Et aussi, on a développé sur l’égalité hommes femmes et la relation qu’il y a entre l’environnement et la migration » a relaté Aminata Marianne Cissé, élève en classe de Terminale.Cette activité aura donc une continuité dans le temps et un rapport constructif sera ainsi élaboré entre les établissements et les membres partenaires du projet autour du sujet de droits humains, égalité des sexes et migration.
Jeunesse et égalité des sexes : M. Seydina Kane, le point focal genre et jeunesse au HCDH, a interagi avec les élèves pour aborder la manière dont les questions relatives à la jeunesse et à l’égalité des sexes se croisent avec les droits de l’homme des migrants.Perspectives environnementales : Un représentant de l’ONG End Lead a souligné les interdépendances entre la migration, l’environnement et le changement climatique. Il a mis en lumière l’importance de la préservation de la biodiversité et du reboisement pour renforcer la résilience des populations vulnérables dans un contexte migratoire.Impact éducatif : L’atelier s’est inscrit dans le prolongement des objectifs éducatifs des élèves. Par une participation active et un dialogue avec des experts, les participants ont approfondi leur compréhension des droits de l’homme, des droits des femmes et des enfants, ainsi que de la nécessité du plaidoyer dans ces domaines.« L’activité a été très enrichissante. On a beaucoup appris concernant les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et la protection et le respect de ces droits en général dans le monde entier. Et aussi, on a développé sur l’égalité hommes femmes et la relation qu’il y a entre l’environnement et la migration » a relaté Aminata Marianne Cissé, élève en classe de Terminale.Cette activité aura donc une continuité dans le temps et un rapport constructif sera ainsi élaboré entre les établissements et les membres partenaires du projet autour du sujet de droits humains, égalité des sexes et migration.
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Histoire
20 janvier 2025
L'Inégalité Salariale en Afrique de l'Ouest : Un Défi Persistant et des Solutions à Explorer
En Afrique de l’Ouest, malgré les engagements législatifs et internationaux en faveur de l’égalité salariale, les inégalités entre hommes et femmes persistent, affectant profondément l’économie régionale. Les femmes continuent de percevoir des salaires inférieurs à ceux de leurs homologues masculins, même dans des secteurs où elles sont majoritaires, comme l’agriculture ou l’économie informelle. Ce phénomène est le résultat d’une combinaison de facteurs, allant des stéréotypes de genre à la division sexuée du travail, en passant par des normes sociales profondément ancrées. Les Disparités Salariales : Un Phénomène Transversal
Malgré des efforts législatifs importants, tels que la ratification des conventions de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur l’égalité salariale, les femmes continuent d'être sous-payées, en particulier dans des secteurs comme l’agriculture, le commerce ou les services. Un rapport de l’OIT révèle que bien que les femmes soient souvent plus jeunes et mieux éduquées que les hommes, elles gagnent généralement moins. Ce phénomène est particulièrement marqué dans l’économie informelle, où les écarts de revenus peuvent atteindre 20 à 30 % entre hommes et femmes, notamment dans des pays comme la Côte d'Ivoire, le Sénégal ou la Guinée-Bissau.
Au Sénégal, par exemple, les femmes, majoritaires dans la transformation artisanale des produits halieutiques, perçoivent seulement un tiers des revenus de leurs homologues masculins. Dans le secteur agricole, où elles représentent plus de 80% de la main-d'œuvre, les femmes, malgré leur rôle clé dans la production des cultures vivrières, restent les moins rémunérées, souvent en raison de leur accès limité aux ressources essentielles comme la terre, le crédit ou la formation. La Division Sexuée du Travail et Ses Conséquences L’un des facteurs majeurs expliquant cette inégalité salariale est la division sexuée du travail. En Afrique de l’Ouest, les femmes sont concentrées dans des secteurs moins rémunérés, comme l’agriculture, le commerce et les services domestiques, tandis que des secteurs plus rémunérateurs, tels que la pêche, le bâtiment ou l’administration publique, sont dominés par les hommes. Cette ségrégation se poursuit également dans les échelons hiérarchiques : moins de 15 % des femmes occupent des postes de direction. Ce phénomène de « plafond de verre » limite considérablement les opportunités professionnelles des femmes.De plus, les stéréotypes de genre influencent encore fortement les choix professionnels des jeunes filles. Bien que les taux de scolarisation des filles aient augmenté, des disparités demeurent, notamment dans l’orientation vers les filières scientifiques et techniques, des secteurs souvent plus rémunérateurs. Les femmes sont également sous-représentées dans la formation professionnelle, notamment dans les filières techniques, où elles représentent seulement un tiers des apprenants.Les Normes Sociales et les Responsabilités Familiales : Des Obstacles InvisiblesLes normes sociales et les responsabilités familiales jouent un rôle central dans la perpétuation des inégalités salariales. Dans de nombreuses sociétés ouest-africaines, les femmes sont encore perçues comme les principales responsables du foyer. Cette organisation sociale affecte leur disponibilité sur le marché du travail et leur accès à des opportunités professionnelles. Les femmes doivent souvent jongler entre leurs obligations domestiques (soins aux enfants, travail ménager) et leurs carrières, ce qui limite leur capacité à accepter des heures supplémentaires ou des emplois à plein temps. En revanche, les hommes, moins sollicités dans la gestion du foyer, bénéficient de plus d’opportunités professionnelles. Dans des secteurs comme l’hôtellerie-restauration, les femmes occupent principalement des emplois subalternes, tandis que les postes de direction sont dominés par les hommes. Ces barrières invisibles créées par les responsabilités familiales contribuent également à la persistance des écarts salariaux.Vers une Égale Rémunération : Des Solutions à ExplorerLes inégalités salariales en Afrique de l’Ouest ne peuvent être surmontées qu’en adoptant une approche holistique. Il est impératif de revoir les politiques éducatives, d'encourager l’inclusion des femmes dans les secteurs techniques et scientifiques, et de lutter activement contre les stéréotypes de genre. De plus, il est essentiel de garantir un accès égal aux ressources pour les femmes, notamment dans les secteurs agricoles et informels, et de promouvoir leur autonomie économique en réduisant les obstacles liés aux responsabilités familiales.Des mesures concrètes, telles que l'amélioration de l'accès des femmes à des formations qualifiantes, la création de politiques favorisant l’égalité de genre dans l’éducation et l’emploi, ainsi que l’extension des droits fonciers et financiers aux femmes, sont nécessaires pour réduire ces écarts salariaux. Ces changements structurels, s’ils sont mis en œuvre de manière coordonnée, permettraient de garantir une rémunération équitable pour un travail de valeur égale et d’assurer une égalité réelle entre les sexes dans le monde du travail.Comme le rappelle António Guterres, Secrétaire général de l'ONU, « nous devons unir nos forces pour mettre fin au fléau de la violence à l’égard des femmes et des filles, mais aussi pour assurer que les femmes reçoivent un salaire équitable pour un travail de valeur égale ». Il est temps d'agir pour transformer ces engagements en réalité et garantir un avenir plus égalitaire pour tous.Les inégalités salariales en Afrique de l’Ouest représentent un défi majeur pour la région, qui nécessite une action urgente et coordonnée. En agissant sur les leviers de l’éducation, de l’autonomisation économique et de la lutte contre les stéréotypes de genre, il est possible de réduire ces écarts et d’offrir aux femmes un accès équitable aux opportunités économiques. L’égalité salariale doit être un pilier fondamental de la lutte pour les droits des femmes et l’égalité des sexes en Afrique de l’Ouest.
Malgré des efforts législatifs importants, tels que la ratification des conventions de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur l’égalité salariale, les femmes continuent d'être sous-payées, en particulier dans des secteurs comme l’agriculture, le commerce ou les services. Un rapport de l’OIT révèle que bien que les femmes soient souvent plus jeunes et mieux éduquées que les hommes, elles gagnent généralement moins. Ce phénomène est particulièrement marqué dans l’économie informelle, où les écarts de revenus peuvent atteindre 20 à 30 % entre hommes et femmes, notamment dans des pays comme la Côte d'Ivoire, le Sénégal ou la Guinée-Bissau.
Au Sénégal, par exemple, les femmes, majoritaires dans la transformation artisanale des produits halieutiques, perçoivent seulement un tiers des revenus de leurs homologues masculins. Dans le secteur agricole, où elles représentent plus de 80% de la main-d'œuvre, les femmes, malgré leur rôle clé dans la production des cultures vivrières, restent les moins rémunérées, souvent en raison de leur accès limité aux ressources essentielles comme la terre, le crédit ou la formation. La Division Sexuée du Travail et Ses Conséquences L’un des facteurs majeurs expliquant cette inégalité salariale est la division sexuée du travail. En Afrique de l’Ouest, les femmes sont concentrées dans des secteurs moins rémunérés, comme l’agriculture, le commerce et les services domestiques, tandis que des secteurs plus rémunérateurs, tels que la pêche, le bâtiment ou l’administration publique, sont dominés par les hommes. Cette ségrégation se poursuit également dans les échelons hiérarchiques : moins de 15 % des femmes occupent des postes de direction. Ce phénomène de « plafond de verre » limite considérablement les opportunités professionnelles des femmes.De plus, les stéréotypes de genre influencent encore fortement les choix professionnels des jeunes filles. Bien que les taux de scolarisation des filles aient augmenté, des disparités demeurent, notamment dans l’orientation vers les filières scientifiques et techniques, des secteurs souvent plus rémunérateurs. Les femmes sont également sous-représentées dans la formation professionnelle, notamment dans les filières techniques, où elles représentent seulement un tiers des apprenants.Les Normes Sociales et les Responsabilités Familiales : Des Obstacles InvisiblesLes normes sociales et les responsabilités familiales jouent un rôle central dans la perpétuation des inégalités salariales. Dans de nombreuses sociétés ouest-africaines, les femmes sont encore perçues comme les principales responsables du foyer. Cette organisation sociale affecte leur disponibilité sur le marché du travail et leur accès à des opportunités professionnelles. Les femmes doivent souvent jongler entre leurs obligations domestiques (soins aux enfants, travail ménager) et leurs carrières, ce qui limite leur capacité à accepter des heures supplémentaires ou des emplois à plein temps. En revanche, les hommes, moins sollicités dans la gestion du foyer, bénéficient de plus d’opportunités professionnelles. Dans des secteurs comme l’hôtellerie-restauration, les femmes occupent principalement des emplois subalternes, tandis que les postes de direction sont dominés par les hommes. Ces barrières invisibles créées par les responsabilités familiales contribuent également à la persistance des écarts salariaux.Vers une Égale Rémunération : Des Solutions à ExplorerLes inégalités salariales en Afrique de l’Ouest ne peuvent être surmontées qu’en adoptant une approche holistique. Il est impératif de revoir les politiques éducatives, d'encourager l’inclusion des femmes dans les secteurs techniques et scientifiques, et de lutter activement contre les stéréotypes de genre. De plus, il est essentiel de garantir un accès égal aux ressources pour les femmes, notamment dans les secteurs agricoles et informels, et de promouvoir leur autonomie économique en réduisant les obstacles liés aux responsabilités familiales.Des mesures concrètes, telles que l'amélioration de l'accès des femmes à des formations qualifiantes, la création de politiques favorisant l’égalité de genre dans l’éducation et l’emploi, ainsi que l’extension des droits fonciers et financiers aux femmes, sont nécessaires pour réduire ces écarts salariaux. Ces changements structurels, s’ils sont mis en œuvre de manière coordonnée, permettraient de garantir une rémunération équitable pour un travail de valeur égale et d’assurer une égalité réelle entre les sexes dans le monde du travail.Comme le rappelle António Guterres, Secrétaire général de l'ONU, « nous devons unir nos forces pour mettre fin au fléau de la violence à l’égard des femmes et des filles, mais aussi pour assurer que les femmes reçoivent un salaire équitable pour un travail de valeur égale ». Il est temps d'agir pour transformer ces engagements en réalité et garantir un avenir plus égalitaire pour tous.Les inégalités salariales en Afrique de l’Ouest représentent un défi majeur pour la région, qui nécessite une action urgente et coordonnée. En agissant sur les leviers de l’éducation, de l’autonomisation économique et de la lutte contre les stéréotypes de genre, il est possible de réduire ces écarts et d’offrir aux femmes un accès équitable aux opportunités économiques. L’égalité salariale doit être un pilier fondamental de la lutte pour les droits des femmes et l’égalité des sexes en Afrique de l’Ouest.
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Communiqué de presse
09 octobre 2023
Les Conseils d’administration de six agences des Nations Unies se rendent au Sénégal pour constater les résultats conjoints atteints en appui au Gouvernement
Au cours de la visite, la délégation a rencontré des autorités de haut niveau, des responsables municipales, des représentants de la société civile, du secteur privé, des communautés locales et des jeunes. Une réunion inaugurale avec la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Sénégal, Mme Aminata Maiga, et l'équipe de pays des Nations Unies, a permis de saisir le travail des Nations Unies dans son ensemble, ainsi que celui des six entités en particulier, et des expertises respectives disponibles pour soutenir le pays à progresser vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable.
Au cours de la réunion, et ultérieurement pendant la visite, la délégation a pris connaissance de la perspective régionale, incluant les défis et les opportunités, lors des discussions avec la Stratégie des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, les directeurs régionaux des agences des Nations Unies et le Bureau de coopération au développement.
Au cours de la semaine, la délégation a rencontré M. Amadou Ba, Premier ministre, Mme Aïssata Tall Sall, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mme Oulimata Sarr, Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération, Dr. Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Ministre de la Santé et de l’action sociale et d'autres hauts responsables. Le Premier Ministre a exprimé sa gratitude pour le soutien des Nations Unies et a salué la qualité du travail réalisé par toutes ses entités au Sénégal. Il a rappelé par ailleurs, l’attachement de longue date du Sénégal au multilatéralisme et l’importance accordée à la coopération avec les Nations Unies.
La délégation s'est également rendue à Diamniadio, où ses membres ont visité la nouvelle Maison des Nations Unies, initiée et financée par le gouvernement du Sénégal. Ce bâtiment est destiné à regrouper toutes les entités des Nations Unies présentes au Sénégal, pour un effectif d’environ 2.400 employés. La Maison des Nations Unies est très emblématique de la réforme d’efficacité des Nations Unies et de l’esprit de la réforme globale portée par le Secrétaire général Antonio Guterres, pour optimiser l’efficacité dans les interventions au service des populations.
La délégation a été divisée en différents groupes qui se sont rendus sur le terrain pour avoir un aperçu direct de l'impact des interventions soutenues conjointement par les agences sur les communautés bénéficiaires, ainsi que pour comprendre comment ces dernières remplissent leurs mandats respectifs, tout en créant les synergies nécessaires pour accroître l'efficacité de leurs interventions. Dans les régions de Dakar et de Thiès, les membres de la délégation ont visité plusieurs projets et programmes, notamment ceux axés sur la promotion de l'autonomisation des femmes, la résilience des groupes vulnérables, l'accès à la justice, le renforcement de l'utilisation des données, l'engagement des jeunes dans l'entrepreneuriat et la collaboration avec le secteur privé.
D'autres membres de la délégation se sont rendus dans la région sud de la Casamance, où ils ont visité des initiatives communautaires innovantes soutenues par les agences des Nations Unies visant à mettre fin aux mutilations génitales féminines, à améliorer la santé des adolescents, des mères et des enfants, à autonomiser et sensibiliser les jeunes, à améliorer l'accès et la qualité des services de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement, et à promouvoir l'alimentation scolaire pour soutenir les efforts du pays en faveur d’une éducation inclusive et de qualité.
À l'issue de cette visite, la délégation a exprimé sa satisfaction d’avoir eu l’occasion de mieux comprendre la coordination inter-agences des Nations Unies au Sénégal et sa contribution à la réalisation des objectifs de développement du pays.
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Communiqué de presse
21 septembre 2023
Le Sénégal répond à l'appel du Sommet des Objectifs de Développement Durable sous la direction éclairée du Président Macky Sall
Le Système des Nations Unies au Sénégal est fier d’avoir organisé une concertation nationale, en collaboration avec le gouvernement, pour préparer la participation du Sénégal à ce Sommet sur les Objectifs de Développement Durable.
Dans son discours éloquent lors de la clôture du Forum politique de haut niveau sur le développement durable, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres a salué l’engagement des dirigeants présents. Il a appelé à traduire les engagements pris au cours de ce sommet en actions concrètes et a formulé des recommandations cruciales pour les prochaines étapes.
Le Secrétaire général a identifié sept domaines clés dans lesquels les pays peuvent concentrer leurs efforts pour accélérer les progrès vers les ODD :
Investissements réels pour le Développement Durable : Transformer le soutien financier en investissements concrets dans les pays en développement, visant à atteindre au moins 500 milliards de dollars par an pour le développement durable.
Mise en œuvre des engagements : Traduire les engagements pris lors du sommet en politiques concrètes, budgets, portefeuilles d'investissement et actions tangibles, tout en renforçant la responsabilité et en suivant les progrès grâce à des revues nationales volontaires.
Soutien aux transitions clés : Renforcer le soutien aux actions dans six domaines clés de transition vers les ODD : alimentation, énergie, numérisation, éducation, protection sociale et emplois, et biodiversité.
Investissements massifs dans la protection sociale : Planifier dès maintenant des augmentations massives des investissements dans la protection sociale pour couvrir un milliard de personnes supplémentaires d'ici 2025 et quatre milliards d'ici 2030.
Atteinte de l'objectif d'aide publique au développement : Il est temps pour les pays développés d'atteindre l'objectif de 0,7 % du revenu national brut consacré à l'aide publique au développement.
Réformes financières mondiales : Appeler à des réformes dans le système financier mondial pour mieux répondre aux besoins des pays en développement, incluant la réorientation urgente de 100 dollars en Droits de tirage spéciaux (DTS) inutilisés et la mobilisation de financements privés.
Action concrète pour le climat : Présenter des plans et propositions concrets à la COP28 pour éviter les pires effets du changement climatique, tenir les promesses mondiales d'un soutien essentiel et aider les pays en développement à réussir une transition juste et équitable vers les énergies renouvelables.
Le Système des Nations Unies au Sénégal salue l'engagement du Sénégal dans la réalisation des ODD et réitère sa disponibilité à apporter son appui dans la mise en œuvre des recommandations du Secrétaire général. Ensemble, nous pouvons construire un monde meilleur, plus sain, plus paisible, plus durable et plus prospère pour tous.
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Communiqué de presse
25 mai 2023
Les ambassadeurs africains appellent à une mise en œuvre accélérée de la Zone de libre-échange continentale africaine et du Marché unique du transport aérien en Afrique
Cette table ronde, qui s’inscrit dans le cadre de la Série de séminaires de l’IDEP sur le développement, est une contribution de l’Institut à la Journée de l’Afrique célébrée chaque année le 25 mai et qui coïncide cette année avec le 60ème anniversaire de l’Organisation de l’Union Africaine (OUA) devenue Union Africaine (UA), sous le slogan « Notre Afrique notre future ». Cet anniversaire coïncide aussi avec les 60 ans d’existence de l’IDEP célébrée en 2023.
Le thème de cette année s’accorde aussi parfaitement avec le thème de l'année 2023 de l'Union africaine qui est « L'année de la ZLECAf : accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine ». Ce thème vise à susciter un plus grand engagement politique en faveur du commerce en tant que programme de développement pour l'Afrique. Il servira à mobiliser des solutions et la solidarité pour transformer cette vision en réalité, en vue de créer des liens avec les États membres, les organes de l'UA, les acteurs du secteur privé, les partenaires du développement et d'autres parties prenantes, qui ont des rôles importants à jouer pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf.
«La ZLECAf et le MUTAA sont liés et se renforcent mutuellement. La ZLECAf a entre autres objectifs spécifiques de contribuer à la circulation des capitaux et des personnes et de faciliter les investissements. Un fonctionnement efficace du MUTAA, quant à lui, permettrait aux habitants de la région de gagner en confort et en choix de compagnies aériennes, de réduire les temps de vol, d'opportunités d'affaires et de renforcer les liens culturels par le développement progressif du tourisme d'affaires et de loisirs », a souligné Karima Bounemra Ben Soltane, Directrice de l’IDEP.
Aminata Maiga, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Sénégal a salué la collaboration en cours entre l’IDEP et les ambassadeurs du Groupe africain. « Les objectifs de l’Union Africaine sont en droite ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). La mise en œuvre réussie de la ZLECAf nécessite une coordination étroite entre les Nations unies, l’Union africaine et les pays afin de garantir des politiques commerciales bénéfiques et durables ». Elle en outre déclaré que « Les Nations Unies continueront à se tenir aux côtés des peuples, des Nations et des Organisations régionales et continentales pour construire une Afrique prospère ».
« Il est inimaginable qu’on continue à avoir ces grandes difficultés pour passer d’une capitale à une autre en Afrique. Il y a un travail extraordinaire qui est fait à l’Union africaine et il serait temps que les diplomates s’approprient la ZLECAf et le MUTAA, deux problématiques étroitement liées et fondamentales pour notre continents », a relevé S. E. Michel Régis Onanga Mamadou Ndiaye, Ambassadeur de la République du Gabon, Doyen du groupe africain des ambassadeurs au Sénégal.
Le séminaire a vu les communications de S. E. Wamkele Mene, Secrétaire général de la ZLECAf, d’Angeline Simana, Directrice du Transport aérien de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC), de Prosper Zo'o Minto'o, Directeur régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et de Jason MC Cormack, Chargé des affaires économiques à la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
« Il y a beaucoup d’obstacles mais la ZLECAf offre des opportunités vers la création d’un marché unique en Afrique. Nous avons établi trois protocoles sur l’investissement, la concurrence et la propriété intellectuelle qui sont des piliers dans la mise œuvre et tout cela ne serait pas possible sans les partenaires qui se sont engagé à appuyer la ZLECAf afin que nous allions au-delà des accords commerciaux », a déclaré Wamkele Mene, Secrétaire général de la ZLECAf.
La ZLECAf et le MUTAA sont deux des projets phares de l’Agenda 2063 et s’inscrivent dans la perspective historique du Traité d’Abuja instituant la Communauté économique africaine. L’accord de la ZLECAf est entré en vigueur en 2019 et la mise en œuvre a commencé en 2021. Tandis que la Déclaration sur la création d’un MUTAA a été adoptée en janvier 2015 et le lancement officiel effectué en janvier 2018.
L’objectif de la ZLECAf, est de créer un marché continental unique pour les biens et services, avec une libre circulation des personnes et des opportunités d’investissements, tout en améliorant la compétitivité et en soutenant la transformation économique. La ZLECAf représente une avancée effective en matière d’intégration régionale, d’industrialisation, de développement des échanges commerciaux et de transformation structurelle dans le continent.
Selon des estimations récentes de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies, la ZLECAf devrait accroître le commerce intra-africain de services de transport de près de 50 %. En valeurs absolues, il est indiqué qu’avec une ZLECAf, plus de 25 % des gains commerciaux africains dans le domaine des services du commerce intra-africain iraient uniquement au transport et près de 40 % de l’augmentation de la production de services en Afrique concernerait les transports.
A l’instar de la ZLECAf, le MUTAA, regorgerait de plusieurs avantages à même de renforcer la connectivité entre les États et entre les régions. Selon l’Association du Transport Aérien International (IATA), à ce jour, 34 pays ont adhéré au MUTAA, représentant 80% du marché de l’aviation existant en Afrique.
En plus de l’augmentation prévue des fréquences à hauteur de 27% sur les routes aériennes existantes, le MUTAA permettrait par ailleurs la réalisation d’économies d’échelle d’environ 500 millions de dollars en tarifs passagers, la libre concurrence, l’ouverture de nouvelles liaisons commerciales et la protection de l’environnement, et le développement du secteur privé de l’aviation civile.
Pour l’IDEP et les diplomates de ses Etats membres, cette table ronde, qui a réuni des fonctionnaires de haut-niveau, des décideurs politiques, des chercheurs et des représentants d’organisations internationales, était une occasion de réfléchir sur les enjeux et les défis auxquels fait face notre continent en matière de développement.
A l'issue des échanges, les ambassadeurs ont appelé les pays à faire preuve de plus d'engagement pour lever les barrières existantes dans la mise en œuvre des deux projets. Une approche régionale est nécessaire pour sensibiliser et soutenir les États non performants. Le rôle du secteur privé et de la société civile a été jugé nécessaire pour l'accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf et du MUTAA.
Publié par :
Institut Africain de Développement Economique et de Planification
Rue du 18 juin (derrière l’Assemblé nationale)
Dakar
Sénégal
Tel.: (+221) 33 829 55 00 / 33 829 55 27
Web : www.uneca.org/idep
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Communiqué de presse
07 mars 2023
Les Nations Unies saluent les efforts et appellent à une mobilisation accrue pour la protection de l’enfant au Sénégal
En visite officielle au Sénégal entre le 23 février et le 1er mars 2023, Dr. Najat Maalla M’jid a pu rencontrer au plus haut niveau les autorités nationales, ainsi que les autorités locales y compris les représentants des Comités Départementaux de Protection de l’Enfant (CDPE) de Guédiawaye et de Saint Louis, le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme, l’équipe pays des Nations unies, les partenaires au développement, la société civile, les chefs religieux, les enfants et les jeunes. Elle a également pu visiter la maison d’arrêt pour mineurs de Hann.
Elle a pu ainsi saluer les avancées réalisées par le pays et notamment la réforme en cours pour offrir à chaque enfant un environnement protecteur et favorable à son épanouissement.
Le Gouvernement Sénégalais a dans son Plan Sénégal Emergent aligné ses objectifs de développement avec les Agenda 2030 et 2063. "Nous espérons que la protection de l’enfant sera davantage renforcée dans le cadre de l’élaboration actuelle du nouveau Programme d’Action Prioritaire du Gouvernement" a indiqué Dr. Najat Maalla M’jid. "L'ancrage institutionnel de la protection de l’enfant au niveau national présente une opportunité avec la nouvelle primature de faire de la protection de l’enfance une question prioritaire et transversale du Gouvernement ".
"La proportion du budget de l’état consacré à la protection de l'enfant, actuellement de 0,05%, pourrait être augmenté en lien avec les engagements pris dans le cadre de la Politique de la CEDEAO pour l’Enfance (2019- 2030) qui propose un objectif de 3%."
"Mettre fin à la violence contre les enfants offre la possibilité de générer d’importants dividendes sociaux et économiques. Cela supprimerait un obstacle majeur qui empêche les enfants d’atteindre leur plein potentiel de développement et pourrait réduire les coûts pour les sociétés. Il est crucial d’augmenter les ressources publiques destinées à la protection de l’enfant" a-t-elle ajouté.
La Représentante Spéciale a par ailleurs souligné l’importance de l’accès à l’ensemble de la chaîne de services pour les plus vulnérables et particulièrement les enfants, en mettant un accent particulier sur l’accès à la justice pour les enfants, un défi qui nécessite l’engagement de tous les secteurs.
"La résolution du gouvernement de moderniser et d’intégrer les daaras dans le système éducatif formel, avec des standards de qualité, représente une porte d’entrée pour la protection des enfants au Sénégal. Dans ce processus, le rôle des maîtres coraniques et des communautés en tant que parties prenantes est crucial" a-t-elle suggéré.
La visite de la Représentante spéciale a permis de faire un état des lieux de la situation des enfants et de leur protection au Sénégal. Elle a ainsi pu redynamiser les énergies et les soutiens politiques pour entretenir l’élan auprès des différents acteurs autour d’un même objectif et d’éveiller les consciences à propos des effets néfastes de la violence sur les enfants, pour promouvoir des changements sociaux et comportementaux, ainsi que pour que de réels progrès soient accomplis dans ce domaine.
Notes aux éditeurs
Au Sénégal, le système des Nations Unies, à travers le groupe de travail sur la protection des enfants dont l’UNICEF assure le lead, soutient le Gouvernement dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des stratégies, politiques et plans nationaux de protection de l’enfant, dans le renforcement des services des secteurs de l’action sociale, de la justice, de la santé, et de l’éducation pour prévenir, détecter, et répondre aux cas de violence, exploitation, pratiques néfastes, ainsi que le renforcement des compétences des enfants, parents et communautés.
Pour des informations supplémentaires :
Papa Cheikh Saadbu Sakho Jimbira, Communication et Plaidoyer, Bureau du Coordinateur Résident, +221 77 462 29 28, papa.sakhojimbira@un.org, Système des Nations Unies au Sénégal
Moussa Diop, Spécialiste de la Communication, UNICEF, +221 77 644 33 22, modiop@unicef.org
Miguel Caldeira, Communication Officer, Office of the Special Representative on Violence against Children, email: caldeira1@un.org
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Communiqué de presse
23 février 2023
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants en visite officielle au Sénégal pour soutenir les efforts en faveur la protection de l’enfant
La Représentante spéciale du Secrétaire General des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, Dr. Najat Maalla M’jid, effectuera une visite officielle au Sénégal du jeudi 23 février au mercredi 1er mars 2023. Cette visite sera ponctuée par des séries de rencontres officielles avec les plus hautes autorités du Gouvernement, l’équipe pays des Nations Unies, la société civile, les enfants, et des visites sur le terrain avec un large éventail de parties prenantes de la protection de l’enfance.
A l’instar des précédentes missions dans d’autres pays, cette visite permettra à la Représentante spéciale de constater de visu les progrès réalisés dans la protection des enfants contre la violence au Sénégal et les efforts entrepris par le gouvernement pour surmonter les défis qui subsistent. La Représentante rencontrera des enfants, des adolescent/e/s et des leaders et intervenants au niveau communautaire pour recueillir leurs perspectives et mieux apprécier les raisons de la persistance de certaines pratiques néfastes à l’épanouissement des enfants.
Le Sénégal a réalisé d’importants progrès au cours des dernières années pour que chaque enfant vive à l’abri de toutes les formes de violences, y compris l’exploitation et les pratiques néfastes.
Malgré ces récents développements, il reste encore beaucoup à faire pour renforcer le système national de protection de l’enfant, créer un environnement de soutien et de protection pour chaque enfant indépendamment de leur statut et dans tous les contextes. Il est ainsi nécessaire d’appréhender les Objectif de Développement Durable dans leur ensemble car ils touchent de près ou de loin au bien-être de l’enfant.
Cette visite sera une occasion de mobiliser les énergies et les soutiens politiques nécessaires en vue d’une approche intégrée et inclusive de la protection de l’enfance en vue de mettre en exergue les bonnes pratiques et accélérer les progrès accomplis pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants au Sénégal.
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé la nomination de Najat Maalla M’jid, du Maroc, le 30 mai 2019 en tant que son Représentant spécial chargé de la question sur la violence contre les enfants au niveau de Sous-Secrétaire générale. Dr. M’jid est un médecin pédiatre qui a consacré les trois dernières décennies de sa vie à la promotion et à la protection des droits de l’enfant. Elle a été Chef du Département de pédiatrie et Directrice de l’hôpital Hay Hassani pour la mère et l’enfant à Casablanca. Lire la suite
La Représentante spéciale joue le rôle de défenseur mondial indépendant chargé de promouvoir la prévention et l’élimination de toutes les formes de violence visant les enfants. Elle assure des fonctions de médiation et de facilitation des activités dans toutes les régions et dans tous les milieux et domaines où les enfants sont susceptibles d’être victimes de violence. Elle mobilise les énergies et les soutiens politiques pour entretenir l’élan autour de l’objectif poursuivi et réveiller les consciences à propos des effets néfastes de la violence sur les enfants, pour promouvoir des changements sociaux et comportementaux, ainsi que pour que de réels progrès soient accomplis dans ce domaine.
Pour des informations supplémentaires :
Papa Cheikh Saadbu Sakho Jimbira, Communication et Plaidoyer, Bureau du Coordinateur Résident, +221 77 462 29 28, papa.sakhojimbira@un.org, Système des Nations Unies au Sénégal
Moussa Diop, Spécialiste de la Communication, UNICEF, +221 77 644 33 22, modiop@unicef.org
Miguel Caldeira, Communication Officer, Office of the Special Representative on Violence against Children, email: caldeira1@un.org
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